Entre Var et Gironde (14-25 octobre)
Modérateur : Groupe modérateurs
Entre Var et Gironde (14-25 octobre)
Je dois aller chez mon frère à Murat, plutôt que de prendre la voiture, j'irai avec ma Tit'belle et comme là-bas, je serai à mi-chemin de chez Élise, j'en profiterai pour aller passer quelques jours à Pessac. Ce sera certainement mon dernier grand voyage à moto avant le printemps.
14 octobre.
Je quitte Bandol à 8h30, sous un beau soleil. C’est une heure assez matinale pour moi mais une étape de 489Km m’attend et je ne voudrais pas arriver trop tard à Murat.
Je prends l’autoroute jusqu’à Martigues, histoire de m’éloigner rapidement de ce que Serge appelle notre terrain de jeu habituel. Je n’ai pas mis la doublure de ma veste d’hiver, mais, prudente, je l’ai emportée ! J’ai prévu de rejoindre le Cantal en traversant les Cévennes.
Déjà sur l’autoroute, le mistral commençait à se faire sentir, il est fort sur le pont de Martigues. Pause essence après Martigues et je continue sur la N568 en direction d’Arles.
La longue ligne droite qui traverse la Crau me semble interminable ! Le Mistral est de plus en plus violent, je le prends en plein travers et j’ai toutes les peines du monde à tenir la moto, genoux serrés, mains solidement accrochées au guidon, je lutte pendant des kilomètres. La moto, tant bien que mal s’appuie sur le vent, elle prend de l’angle. Les poids lourds sont nombreux et à chaque dépassement, je risque un écart dangereux. Quand une rangée d’arbres borde la route, je guette les trous, me méfie des rafales. Pour une fois, je ne prends aucun plaisir à rouler ! Si j’avais su ce qui m’attendait, je ne serais pas partie ce matin.
À Arles, je prends la D6113 et le mistral m’accompagne toujours.
Après Nîmes, c’est la N106 qui me conduit vers Alès. Le vent est moins violent mais il fait de plus en plus froid et le temps semble se couvrir un peu.
À l’entrée d’Alès vers midi, j’aperçois un Mac Do, ça tombe bien, j’ai froid, j’ai faim et bien besoin d’une pause.
Avant de repartir, j’enfile la doublure de ma veste, il fait froid dans ce pays et le vent est toujours là !
Je quitte la ville en longeant le Gardon. Peu à peu, la N106 toujours très roulante devient plus viroleuse, le vent ne se fait plus sentir, il fait presque chaud et je prends enfin du plaisir à piloter ma Tit’belle tout en admirant le paysage !
Petite pause photo vers 13h30.
Et une demi-heure plus tard, le temps d’immortaliser un curieux nuage sur un joli hameau .
La montée du col de Jalcreste est un vrai régal ! La route est belle, peu encombrée et le paysage somptueux…
Je commence à me dire que si je m’arrête aussi souvent pour prendre des photos, je n’arriverai jamais à Murat avant la nuit ! Mais les Cévennes sont tellement belles…
Je traverse Florac sans m’arrêter (dommage !), puis le col de Montmirat et je rejoins, à Balsièges, la N88 que je quitte rapidement pour la D808 qui me conduit à Marvejols. Là aussi, je regrette de ne pas avoir le temps de m’arrêter et de franchir la porte massive qui surgit tout à coup devant moi. Je reviendrai…
Sur la D809, un panneau attire mon attention : Parc à loups du Gévaudan… Voilà encore un endroit intéressant…
Un saut par-dessus l’autoroute et me voici sur la petite D73 qui traverse le plateau d’Aubrac. Le paysage a complètement changé, prairies traversées de murets et encombrées de grosses pierres, quelques vaches caractéristiques de la région, c’est presque désertique mais très beau. Il devait y avoir de la lande ici, autrefois…
Je commence à ressentir la fatigue, je m’arrête à Prinsuéjols.
Je repars au milieu des pâturages encombrés de pierres, route étroite, seule au milieu de nulle part , traverse Malbouzon, Brion et rejoint a D13 qui me conduit jusqu’à Chaudes-Aigues, je suis presque arrivée ! Heureusement car il fait de plus en plus froid. J’ai mis mes gants d’hiver et les poignées chauffantes ne sont pas inutiles.
La D921 m’amène à Saint-Flour. Il fait le froid s'accentue encore sur la D926 qui me conduit à Murat et le vent s’est remis à souffler.
J’arrive à 17h30, frigorifiée mais contente de mon voyage !
à suivre...
14 octobre.
Je quitte Bandol à 8h30, sous un beau soleil. C’est une heure assez matinale pour moi mais une étape de 489Km m’attend et je ne voudrais pas arriver trop tard à Murat.
Je prends l’autoroute jusqu’à Martigues, histoire de m’éloigner rapidement de ce que Serge appelle notre terrain de jeu habituel. Je n’ai pas mis la doublure de ma veste d’hiver, mais, prudente, je l’ai emportée ! J’ai prévu de rejoindre le Cantal en traversant les Cévennes.
Déjà sur l’autoroute, le mistral commençait à se faire sentir, il est fort sur le pont de Martigues. Pause essence après Martigues et je continue sur la N568 en direction d’Arles.
La longue ligne droite qui traverse la Crau me semble interminable ! Le Mistral est de plus en plus violent, je le prends en plein travers et j’ai toutes les peines du monde à tenir la moto, genoux serrés, mains solidement accrochées au guidon, je lutte pendant des kilomètres. La moto, tant bien que mal s’appuie sur le vent, elle prend de l’angle. Les poids lourds sont nombreux et à chaque dépassement, je risque un écart dangereux. Quand une rangée d’arbres borde la route, je guette les trous, me méfie des rafales. Pour une fois, je ne prends aucun plaisir à rouler ! Si j’avais su ce qui m’attendait, je ne serais pas partie ce matin.
À Arles, je prends la D6113 et le mistral m’accompagne toujours.
Après Nîmes, c’est la N106 qui me conduit vers Alès. Le vent est moins violent mais il fait de plus en plus froid et le temps semble se couvrir un peu.
À l’entrée d’Alès vers midi, j’aperçois un Mac Do, ça tombe bien, j’ai froid, j’ai faim et bien besoin d’une pause.
Avant de repartir, j’enfile la doublure de ma veste, il fait froid dans ce pays et le vent est toujours là !
Je quitte la ville en longeant le Gardon. Peu à peu, la N106 toujours très roulante devient plus viroleuse, le vent ne se fait plus sentir, il fait presque chaud et je prends enfin du plaisir à piloter ma Tit’belle tout en admirant le paysage !
Petite pause photo vers 13h30.
Et une demi-heure plus tard, le temps d’immortaliser un curieux nuage sur un joli hameau .
La montée du col de Jalcreste est un vrai régal ! La route est belle, peu encombrée et le paysage somptueux…
Je commence à me dire que si je m’arrête aussi souvent pour prendre des photos, je n’arriverai jamais à Murat avant la nuit ! Mais les Cévennes sont tellement belles…
Je traverse Florac sans m’arrêter (dommage !), puis le col de Montmirat et je rejoins, à Balsièges, la N88 que je quitte rapidement pour la D808 qui me conduit à Marvejols. Là aussi, je regrette de ne pas avoir le temps de m’arrêter et de franchir la porte massive qui surgit tout à coup devant moi. Je reviendrai…
Sur la D809, un panneau attire mon attention : Parc à loups du Gévaudan… Voilà encore un endroit intéressant…
Un saut par-dessus l’autoroute et me voici sur la petite D73 qui traverse le plateau d’Aubrac. Le paysage a complètement changé, prairies traversées de murets et encombrées de grosses pierres, quelques vaches caractéristiques de la région, c’est presque désertique mais très beau. Il devait y avoir de la lande ici, autrefois…
Je commence à ressentir la fatigue, je m’arrête à Prinsuéjols.
Je repars au milieu des pâturages encombrés de pierres, route étroite, seule au milieu de nulle part , traverse Malbouzon, Brion et rejoint a D13 qui me conduit jusqu’à Chaudes-Aigues, je suis presque arrivée ! Heureusement car il fait de plus en plus froid. J’ai mis mes gants d’hiver et les poignées chauffantes ne sont pas inutiles.
La D921 m’amène à Saint-Flour. Il fait le froid s'accentue encore sur la D926 qui me conduit à Murat et le vent s’est remis à souffler.
J’arrive à 17h30, frigorifiée mais contente de mon voyage !
à suivre...
Carpe diem
-
- Messages : 635
- Inscription : 23 déc. 2008, 01:11
- Localisation : Alsace Sud
Ce sont les derniers beaux jours pour rouler. tu as raison d'en profiter. Bonne route à toi. On te suit toujours avec plaisir. Et puis la Lozère, au programme de l'une de ces prochaines années.
CBF 1000 le 13 juillet 2010. (12.000 km en 1mois 1/2 !)
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
Vraiment très déçu...tu nous avais habituée à mieux ..ah les femmes sans les hommes .... Serge ne t'avait donc pas laissé son carnet d'adresses... ....une pause chez mac do..c'est quoi ça... encore heureux que tu n'aies pas fais de photos...Bon sans rancune bonne route à vous" tits'belles"..
BONJOUR
MA PREMIERE MOTO UNE VARA !on est pas sérieux à 55ans ,
.
MA PREMIERE MOTO UNE VARA !on est pas sérieux à 55ans ,
.
Salut, belle balade, ça fait des bornes, tout de même !
Je ne suis pas près d'envisager un voyage comme ça, surtout en solo, respect !
Et effectivement, les cevennes sont un formidable terrain de jeu pour la vara...
Je ne suis pas près d'envisager un voyage comme ça, surtout en solo, respect !
Et effectivement, les cevennes sont un formidable terrain de jeu pour la vara...
Varad' V8 noire, selle bagster et TC Honda.
Que du bonheur !!!
Mais encore plus depuis le A et la Vstrom qui se profile à l'horizon !!
Que du bonheur !!!
Mais encore plus depuis le A et la Vstrom qui se profile à l'horizon !!
Le pari était osé,parcourir cette partie du Massif Central à cette saison,bravo.
A Marvejols,les différentes portes fortifiées ont été érigées grace à
Henri IV,il y a .....longtemps.Tu ne t'es pas arrêté mais Elle t'a vu:
la Bête du Gévaudan(où plutôt sa sculture) sur la place à droite aprés
la porte.
Traverser le plateau de Malbouzon,alt.1200-1300m,ce mois-ci,avec
vent du nord glacial,demande du courage .Le 29/10/2008
il y avait 15 cm de neige sur cette route.Par rapport à la côte Varoise
au mois d'août,c'est,comme dit Magdane:différent.
A Marvejols,les différentes portes fortifiées ont été érigées grace à
Henri IV,il y a .....longtemps.Tu ne t'es pas arrêté mais Elle t'a vu:
la Bête du Gévaudan(où plutôt sa sculture) sur la place à droite aprés
la porte.
Traverser le plateau de Malbouzon,alt.1200-1300m,ce mois-ci,avec
vent du nord glacial,demande du courage .Le 29/10/2008
il y avait 15 cm de neige sur cette route.Par rapport à la côte Varoise
au mois d'août,c'est,comme dit Magdane:différent.
- Did Cactus
- Messages : 5966
- Inscription : 22 mai 2007, 11:04
- Localisation : Eure et Loir
15 - 17 octobre.
Trois jours sans moto, eh oui, je n’ai pas encore réussi à convaincre mon frère (et surtout ma belle-sœur)…
Nous avons fait des balades et j’ai pris quelques photos, spécialement pour vous.
A Murat,
au hasard des rues... la maison avec une tourelle, c'est la Maison de la Faune http://www.murat.fr/index.php/tourisme/ ... faune.html
la maison "Consulaire", monument historique de la fin du XVème siècle.
un curieux jacquemart dont les personnages dansent la bourrée quand le coq sonne les 12 coups de midi !
Maison "Renaissance" c'est aussi un monument historique.
une maison du XVIème siècle.
La porte de la maison des Templiers qui y ont vécu jusqu'en 1307, on distingue les armoiries des Templiers au dessus de la porte.
Pour en savoir plus sur cette petite ville pleine de charme : http://www.auvergne-centrefrance.com/ge ... /murat.htm
http://www.murat.fr/index.php/tourisme.html
la suite, demain peut-être...
Trois jours sans moto, eh oui, je n’ai pas encore réussi à convaincre mon frère (et surtout ma belle-sœur)…
Nous avons fait des balades et j’ai pris quelques photos, spécialement pour vous.
A Murat,
au hasard des rues... la maison avec une tourelle, c'est la Maison de la Faune http://www.murat.fr/index.php/tourisme/ ... faune.html
la maison "Consulaire", monument historique de la fin du XVème siècle.
un curieux jacquemart dont les personnages dansent la bourrée quand le coq sonne les 12 coups de midi !
Maison "Renaissance" c'est aussi un monument historique.
une maison du XVIème siècle.
La porte de la maison des Templiers qui y ont vécu jusqu'en 1307, on distingue les armoiries des Templiers au dessus de la porte.
Pour en savoir plus sur cette petite ville pleine de charme : http://www.auvergne-centrefrance.com/ge ... /murat.htm
http://www.murat.fr/index.php/tourisme.html
la suite, demain peut-être...
Carpe diem
- Did Cactus
- Messages : 5966
- Inscription : 22 mai 2007, 11:04
- Localisation : Eure et Loir
T'inquiètes, c'était une boutade.Régine a écrit :Quel tollé pour le Mac Do !
En fait, je me suis arrêtée dans le premier endroit qui pouvait me proposer à manger et me réchauffer un peu ! J'avais trop faim et froid !
Je suis sûr que presque tout le monde l'a fait un jour.
Ça m'arrive quand je suis un peu pressé, faire une halte vite fait, se réchauffer et repartir
Pis là, on n'est pas tenté par un verre de vin, un digestif, etc...
"Il est plus aisé de tordre une poignée que de détordre un cadre"
Mais bien sûr, je l'ai fait aussi, faute d'avoir trouvé autre chose.Régine a écrit :Quel tollé pour le Mac Do !
En fait, je me suis arrêtée dans le premier endroit qui pouvait me proposer à manger et me réchauffer un peu ! J'avais trop faim et froid !
Lorsque les enfants étaient jeunes, il y a de celà trés longtemps...
...nous y étions allés et avions tous été déçus.
Par contre, à Montréal (Quebec) cet été, nous sommes allés manger un "Hambourgeois" et, c'est vraiment tout autre chose.
Lorsque je dois conduire après un repas, je ne prends pas d'alcool, même s'il est offert (parfois compris dans le prix du repas).Did Cactus a écrit :Pis là, on n'est pas tenté par un verre de vin, un digestif, etc...
Je passe certainement pour un blaireau vis à vis de certains, mais je ne tiens pas à mettre ma vie et celle des autres en danger.
Tappelle ça manger ?Régine a écrit :Quel tollé pour le Mac Do !
En fait, je me suis arrêtée dans le premier endroit qui pouvait me proposer à manger et me réchauffer un peu ! J'avais trop faim et froid !
Moi aussi j'y suis allé une fois pour voir et pas mourrir bête (!) et sur les champs encore. Mais depuis, j'y ai accompagné des copains mais je suis ressorti sans avoir rien consommé. Préfère avoir faim !
V à chacun de vous
Peut importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Bienvenue aux nouveaux sur le forum
Peut importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse
Bienvenue aux nouveaux sur le forum
C'est "presque" la recette de la tartiflette ou de la pela (Haut Savoyarde) mais à la place du Cantal on dépose au dessus des pommes de terre un Reblochon (fermier de préférence ).Régine a écrit :Dans le Cantal, c'est plutôt la truffade ! Les pommes de terres coupées en rondelles, lentement cuites à la poêle, en fin de cuisson on rajoute la tome de cantal coupée en petits cubes, on la laisse fondre un peu, on mélange bien, et on se régale !
Qui a copié sur qui ? Baste ! du moment que c'est bon et que l'on apprécie.
La Pela :
http://emma-en-ligne.forumactif.com/cui ... -t7359.htm
la Tartiflette :
http://www.gustave.tv/recettes/451/tartiflette.html
Mais les recettes peuvent trés facilement diverger. C'est au gré de chacun d'y apporter sa petite touche.
N'empêche que j'aime aussi la cuisine Auvergnate et du Massif Central, que je visite tous les ans, sauf cette année étant parti 3 semaines au Québec pour voir un de mes enfants.
Au risque de jouer les modos ,je vous trouve bien sévère avec Régine.... foutez donc lui la paix avec son passage éclair chez Mac do....vous ne regardez jamais TFI vous... sans compter que chez le clown on peu se connecter facilement au forum Varadero Alors messieurs un peu de courtoisie.
QUOI... c'est moi qu'a commencé .... ah oui ....pardon Régine....reviens....je t'invite déguster un bon plat "ar de net"
http://www.ardennes-de-france.com/plats ... -lard.html
QUOI... c'est moi qu'a commencé .... ah oui ....pardon Régine....reviens....je t'invite déguster un bon plat "ar de net"
http://www.ardennes-de-france.com/plats ... -lard.html
BONJOUR
MA PREMIERE MOTO UNE VARA !on est pas sérieux à 55ans ,
.
MA PREMIERE MOTO UNE VARA !on est pas sérieux à 55ans ,
.
je ne dirais rien au sujet de Mac Do
en effet dans certaine villes c est les seuls ouvert de bonne heure pour boire un café !!!!!!!!!!
que font les cafetiers ?
et même , j ai eu l occasion de ne voir ouvert le dimanche soir comme resto
ben... que Mac Do !!!!
et puis chacun mange ou il veut !!!
voila , merci Regine pour ton voyage
t aurais pu nous laissez un mp , nous sommes sur la route de Bordeaux .......
en effet dans certaine villes c est les seuls ouvert de bonne heure pour boire un café !!!!!!!!!!
que font les cafetiers ?
et même , j ai eu l occasion de ne voir ouvert le dimanche soir comme resto
ben... que Mac Do !!!!
et puis chacun mange ou il veut !!!
voila , merci Regine pour ton voyage
t aurais pu nous laissez un mp , nous sommes sur la route de Bordeaux .......
Le lendemain, petite balade dans les monts du Cantal. Il faisait très beau mais plutôt froid !
Voici quelques photos.
Au col du Perthus
Sur la D680, avant le Pas de Peyrol :
La Vallée du Mars De l'autre côté de la route toujours au même endroit
J'aime le Cantal avec ses couleurs d'automne
à suivre...
Voici quelques photos.
Au col du Perthus
Sur la D680, avant le Pas de Peyrol :
La Vallée du Mars De l'autre côté de la route toujours au même endroit
J'aime le Cantal avec ses couleurs d'automne
à suivre...
Carpe diem
Le samedi, nous avons décidé d’aller déjeuner au Puy en Velay et je vous recommande le restaurant si vous passez par là : Le Chamarlenc, 19 rue Raphaël. Ce n’est pas grand et il est prudent de réserver d’autant plus que la carte est très petite mais elle change tous les jours. Trois tarifs en fonction du nombre de plats et excellent rapport qualité prix. Tout est « maison », y compris les yaourts ! On a le choix entre deux ou trois entrées dont, ce jour là, une superbe terrine à volonté (on vous apporte la grosse terrine sur la table !), trois plats principaux dont un de poisson, les fromages d’Auvergne et plusieurs desserts. Le seul problème, c’est que plus on arrive tard, plus le choix est réduit : quand y’en n’a plus, ben y’en n’a plus !
J’y ai découvert également un très bon vin d’Auvergne (eh oui, ça existe !).
Puis, visite de la cathédrale, ce que je n’avais pas pu faire cet été. Cette fois, pas de grandes orgues quand nous sommes entrés mais c’est toujours aussi impressionnant ! La Vierge Noire trône dans le choeur
Le plan de cet ensemble est assez compliqué et nous nous sommes retrouvés devant de belles sépultures sous une sorte de porche
Le cloître est également très beau
Quelques détails Une grille romane du XIIème siècle
Au hasard des rues
Les anciens hospices, aujourd'hui siège du Conseil Général (ou Régional, je ne sais plus très bien )
Sur le chemin du retour, petite halte dans le joli village de Lavaudieu dominé par son abbaye du XIème siècle.
Nous n'avons pas pu visiter le cloître (l'heure des visites était passée) mais j'ai pris ce cliché à travers une vitre...
L'église abrite des fresques du XIVème siècle (je crois...)
Pour en savoir un peu plus sur cette abbaye :
http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti//lavaud.htm
Et dimanche, je reprends la route !
à suivre...
J’y ai découvert également un très bon vin d’Auvergne (eh oui, ça existe !).
Puis, visite de la cathédrale, ce que je n’avais pas pu faire cet été. Cette fois, pas de grandes orgues quand nous sommes entrés mais c’est toujours aussi impressionnant ! La Vierge Noire trône dans le choeur
Le plan de cet ensemble est assez compliqué et nous nous sommes retrouvés devant de belles sépultures sous une sorte de porche
Le cloître est également très beau
Quelques détails Une grille romane du XIIème siècle
Au hasard des rues
Les anciens hospices, aujourd'hui siège du Conseil Général (ou Régional, je ne sais plus très bien )
Sur le chemin du retour, petite halte dans le joli village de Lavaudieu dominé par son abbaye du XIème siècle.
Nous n'avons pas pu visiter le cloître (l'heure des visites était passée) mais j'ai pris ce cliché à travers une vitre...
L'église abrite des fresques du XIVème siècle (je crois...)
Pour en savoir un peu plus sur cette abbaye :
http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti//lavaud.htm
Et dimanche, je reprends la route !
à suivre...
Carpe diem
18 octobre.
Je quitte Murat assez tôt car j’ai une longue route à faire. Il fait beau mais froid, les paturages sont couverts de gelée blanche : il faudra se méfier sur la route…
Je rejoins rapidement Aurillac par la N122 qui suit la vallée de la Cère. Je connais bien ces paysages pour y être souvent passée depuis une quarantaine d’années. Au début, la route entre Murat et Aurillac était étroite et tortueuse, c’est aujourd’hui une belle grande route avec quelques beaux virages faciles à négocier, des villages contournés, mais la vallée est toujours aussi belle et quelques bancs de brume traînent encore sur les flancs du Plomb du Cantal, c’est magique !
Après Aurillac, je quitte la montagne et me dirige vers Saint-Paul-des-Landes par la D120. J’aurais pu passer par Ytrac, Saint Étienne-Cantalès et Laroquebrou mais j’ai choisi le chemin le plus rapide pour ne pas arriver trop tard à Pessac. Et puis, ces petites routes, je les connais par cœur, alors, autant aller au plus vite et musarder dans des lieux moins connus.
J’abandonne la D120 peu après le petit village de Rieussec qui n’a de commun avec le sublime Sauterne que le nom, pour la D41 qui, par La-Chapelle-Saint-Géraud et Altillac, me mène à Beaulieu-sur-Dordogne où j’emprunte la petite D12 pour rejoindre la D803 à Bétaille. Je suis souvent seule sur la route en ce dimanche matin, il fait beau, de plus en plus chaud et je suis bien sur ma Tit’belle qui semble ronronner gaiement !
À Vayrac, le paysage change, je rentre dans la vallée de la Dordogne. Je m’arrête un moment au centre du village.
J’ai faim, il y a bien un restaurant mais je n’ai pas envie de perdre deux heures pour déjeuner, ce doit être la bonne table du village, des couples endimanchés y pénètrent. Tant pis, je reprends ma route en direction de Martel, je m’arrêterai un peu plus tard dans un petit village inconnu pour avaler un sandwich comme je les aime : baguette craquante, beurre et jambon frais.
Je me rapproche de la Dordogne à Souillac et je la longe pendant des kilomètres, me régalant des paysages somptueux que je traverse. Rouffillac et son château, Carsac-Aillac, Montfort (encore un château !), La Roque-Gageac coincé entre la falaise qui abrite quelques anciennes habitations troglodytes et la rivière. Ici une pause s’impose.
Quelques kilomètres plus loin j’aperçois un autre château, puis un autre sur la rive gauche… Beynac-et-Cazenac très beau village (un château, à nouveau !), j’aurais bien envie de m’arrêter encore mais je me dis que je n’arriverai jamais à Pessac si je fais une pause photo tous les trois kilomètres, alors, je me contente de passer suffisamment lentement pour admirer les lieux.
Je longe ainsi paresseusement la Dordogne jusqu’à Lalinde où je téléphone à Élise qui avait proposé de me rejoindre en route. Désormais, je guetterai une Ducati chaque fois que j’apercevrai le phare d’une moto…
Je contourne Bergerac par le Sud, longue ligne droite assez monotone jusqu’à Sainte-Foy-la-Grande. Je m’arrête de temps en temps pour laisser un message à Élise qui n’arrive toujours pas… Castillon-la-Bataille, je ne suis plus très loin de la fin de mon voyage !
À Saint-Pey-d’Armens, je me trompe de route et me dirige vers Libourne au lieu de continuer sur la D936. Tant pis, ça me rapproche quand même de Bordeaux ! Je rejoins la D1089 puis la N89, la circulation se fait de plus en plus dense, ralentissement, embouteillage… Je parviens tant bien que mal à me faufiler… Voilà enfin la rocade où je peux rouler normalement ! Une dizaine de sorties plus loin j’arrive à Peyssac.
Encore une petite erreur de parcours (pourtant je connais le chemin !) mais finalement le Tomtom me conduit à destination. Enfin !
Patrick m’accueille, Élise ne m’a pas retrouvée sur la route, elle arrivera un peu plus tard. Elle me dira qu’elle a bien reçu mes messages, qu’elle me suivait depuis Bergerac, je crois bien, mais n’a pas réussi à me rattraper ! Pour une fois, une Varadero 125 aura tenu tête à une Ducati 996 !
à suivre...
Je quitte Murat assez tôt car j’ai une longue route à faire. Il fait beau mais froid, les paturages sont couverts de gelée blanche : il faudra se méfier sur la route…
Je rejoins rapidement Aurillac par la N122 qui suit la vallée de la Cère. Je connais bien ces paysages pour y être souvent passée depuis une quarantaine d’années. Au début, la route entre Murat et Aurillac était étroite et tortueuse, c’est aujourd’hui une belle grande route avec quelques beaux virages faciles à négocier, des villages contournés, mais la vallée est toujours aussi belle et quelques bancs de brume traînent encore sur les flancs du Plomb du Cantal, c’est magique !
Après Aurillac, je quitte la montagne et me dirige vers Saint-Paul-des-Landes par la D120. J’aurais pu passer par Ytrac, Saint Étienne-Cantalès et Laroquebrou mais j’ai choisi le chemin le plus rapide pour ne pas arriver trop tard à Pessac. Et puis, ces petites routes, je les connais par cœur, alors, autant aller au plus vite et musarder dans des lieux moins connus.
J’abandonne la D120 peu après le petit village de Rieussec qui n’a de commun avec le sublime Sauterne que le nom, pour la D41 qui, par La-Chapelle-Saint-Géraud et Altillac, me mène à Beaulieu-sur-Dordogne où j’emprunte la petite D12 pour rejoindre la D803 à Bétaille. Je suis souvent seule sur la route en ce dimanche matin, il fait beau, de plus en plus chaud et je suis bien sur ma Tit’belle qui semble ronronner gaiement !
À Vayrac, le paysage change, je rentre dans la vallée de la Dordogne. Je m’arrête un moment au centre du village.
J’ai faim, il y a bien un restaurant mais je n’ai pas envie de perdre deux heures pour déjeuner, ce doit être la bonne table du village, des couples endimanchés y pénètrent. Tant pis, je reprends ma route en direction de Martel, je m’arrêterai un peu plus tard dans un petit village inconnu pour avaler un sandwich comme je les aime : baguette craquante, beurre et jambon frais.
Je me rapproche de la Dordogne à Souillac et je la longe pendant des kilomètres, me régalant des paysages somptueux que je traverse. Rouffillac et son château, Carsac-Aillac, Montfort (encore un château !), La Roque-Gageac coincé entre la falaise qui abrite quelques anciennes habitations troglodytes et la rivière. Ici une pause s’impose.
Quelques kilomètres plus loin j’aperçois un autre château, puis un autre sur la rive gauche… Beynac-et-Cazenac très beau village (un château, à nouveau !), j’aurais bien envie de m’arrêter encore mais je me dis que je n’arriverai jamais à Pessac si je fais une pause photo tous les trois kilomètres, alors, je me contente de passer suffisamment lentement pour admirer les lieux.
Je longe ainsi paresseusement la Dordogne jusqu’à Lalinde où je téléphone à Élise qui avait proposé de me rejoindre en route. Désormais, je guetterai une Ducati chaque fois que j’apercevrai le phare d’une moto…
Je contourne Bergerac par le Sud, longue ligne droite assez monotone jusqu’à Sainte-Foy-la-Grande. Je m’arrête de temps en temps pour laisser un message à Élise qui n’arrive toujours pas… Castillon-la-Bataille, je ne suis plus très loin de la fin de mon voyage !
À Saint-Pey-d’Armens, je me trompe de route et me dirige vers Libourne au lieu de continuer sur la D936. Tant pis, ça me rapproche quand même de Bordeaux ! Je rejoins la D1089 puis la N89, la circulation se fait de plus en plus dense, ralentissement, embouteillage… Je parviens tant bien que mal à me faufiler… Voilà enfin la rocade où je peux rouler normalement ! Une dizaine de sorties plus loin j’arrive à Peyssac.
Encore une petite erreur de parcours (pourtant je connais le chemin !) mais finalement le Tomtom me conduit à destination. Enfin !
Patrick m’accueille, Élise ne m’a pas retrouvée sur la route, elle arrivera un peu plus tard. Elle me dira qu’elle a bien reçu mes messages, qu’elle me suivait depuis Bergerac, je crois bien, mais n’a pas réussi à me rattraper ! Pour une fois, une Varadero 125 aura tenu tête à une Ducati 996 !
à suivre...
Carpe diem
19 – 23 octobre
Stage de mécanique sous la direction de Patrick.
Connaissant mon désir d’apprendre la mécanique moto, Patrick m’avait proposé, il y a déjà plusieurs mois, un petit stage d’initiation. C’est qu’il est calé, Patrick, en mécanique et on ne compte plus les motos qu’il a démontées… et remontées, bien entendu ! Cette fois, je suis à Pessac pour plusieurs jours et il est en congé, donc, c’est parti pour le début de mon apprentissage !
Le premier jour, il a fallu commencer par ranger l’atelier… Un vrai chantier ! Ça nous a occupés toute la journée mais le résultat valait la peine : outils bien rangés à disposition sur la grande table, divers boulons et autres petites choses qui manquent toujours à un moment ou un autre, triés et rangés dans des boîtes transparentes sur une étagère, sol balayé et protégé… À la fin de la journée, tout est prêt pour accueillir la Ducati 900SS de 1995 que Patrick vient d’acquérir et qui a besoin d’une profonde révision. Ce sera mon terrain d’expérience.
Le lendemain, les choses sérieuses commencent. Tout d’abord, il faut sortir la moto du garage et la faire entrer par la petite porte de l’atelier attenant.
« Tu montes dessus et je te tire », bon, je ne discute pas et j’enfourche la belle ! Plutôt bizarre comme position, me voilà à moitié couchée sur le réservoir, pas très fière la Régine, j’ai peur de faire tomber la machine qui me semble peser une tonne… Patrick tire, pousse, tire, pousse… c’est que le rayon de braquage de l’engin est très limité et la porte de l’atelier plutôt étroite… Bon, ça y est, elle est en place et je peux descendre, soulagée d’avoir réussi la manœuvre sans provoquer de catastrophe !
On commence par la vidange. Là, c’est Patrick qui s’y colle, je me contente de regarder et d’aider quand c’est nécessaire. L’atelier n’est pas grand et il doit se coucher par terre pour atteindre le bouchon de vidange et le filtre à huile qui sera remplacé. J’aurai toutefois le droit de refaire le plein d’huile.
Ensuite, on purge les freins, opération totalement inutile comme vous le verrez par la suite, mais à ce moment là, on ne le savait pas. Bon, je pompe, j’arrête, je pompe, j’arrête, etc. C’est bon.
Même opération pour l’embrayage. Je sais faire maintenant. Comme ma Tit’belle a un embrayage à câble, ça ne me sera pas très utile dans l’immédiat mais c’est toujours bon à savoir.
On attaque les choses sérieuses : démontage de la boîte du filtre à air après avoir déposé le réservoir et nettoyage dudit filtre. Attention, fragile ! Patrick me fait confiance et me charge du nettoyage et du séchage de la pièce qui pourra tranquillement continuer à sécher pendant plusieurs jours car on s’attaque ensuite aux carburateurs. Lors du démontage, on découvre que les câbles d’accélérateur sont usés, il faudra les remplacer.
J’apprends à désolidariser les deux carbus, à les démonter. Je les nettoie très soigneusement à l’essence à grand renfort de coups pinceau et de brosse à dents, sèche chaque pièce à l’aide du compresseur et je parviens même à les remonter, sans rien oublier, sous l’œil attentif de mon professeur. Tout ça ne me servira pas à grand-chose sur la Varadero (à injection) mais je suis heureuse d’apprendre.
Bon, on ne peut pas remettre les carbus en place car il a fallu commander les câbles d’accélérateur. Dommage, j’aurais bien aimé voir comment on les réglait et entendre tourner le moteur !
La fourche a un problème et il faut la démonter pour la vidanger. Deux tréteaux et une grosse barre de fer passée au travers du cadre permettront de démonter la roue et la fourche. Nous ne sommes pas trop de deux pour soulever l’avant de la moto et l’installer sur les tréteaux.
C’est alors que les étriers de frein pendent lamentablement au bout de leur câble que Patrick déclare que, tant qu’on y est, on devrait les démonter et les nettoyer. C’était bien la peine de commencer par la purge !
Sitôt dit, sitôt fait ! Mais, désolidariser les mâchoires n’est pas un travail de femmelette ! Il faut de la poigne et un étau pour en venir à bout.
Ça y est, j’ai dans les mains les deux mâchoires et j’entreprends un nettoyage approfondi. À l’aide du compresseur, Patrick me montre comment chasser les pistons qu’il faut nettoyer délicatement. On s’aperçoit alors que l’un d’eux est légèrement abimé, il faudra surveiller une fuite éventuelle. Lorsque tout est bien propre, je remonte l’ensemble et change les plaquettes qui en avaient bien besoin. Même opération pour le frein arrière.
Nous avons également nettoyé et vérifié les bougies et j’ai changé le filtre à essence, tout seule comme une grande.
Les jours ont succédé aux jours sans que je m’en aperçoive et j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir faire ce travail même si, le soir, je me sentais parfois un peu cassée. Patrick, toujours très attentif, s’est montré excellent pédagogue, répondant à mes questions, me laissant réfléchir et trouver moi-même la solution lorsque j’hésitais. Et, si je ne doute pas qu’il me surveillait du coin de l’œil, il m’a fait confiance pour le remontage des différentes pièces. C’est en faisant soi-même qu’on apprend le mieux et j’ai beaucoup appris en quelques jours.
Serge, qui apparemment ne peut pas se passer de moi plus d’une semaine, est arrivé le jeudi soir à Pessac. Et, ce même soir, Jacky, un copain béhèmiste, est venu dîner. Élise nous a régalés d’une carbonade flamande et nous avons passé une joyeuse soirée, arrosée comme il se doit.
La veille de notre départ, la 900 était toujours en partie démontée, les câbles d’accélérateur n’étaient pas arrivés et le travail était loin d’être terminé ! Je serais bien restée une semaine de plus… Mais toutes les bonnes choses ont une fin !
à suivre...
Stage de mécanique sous la direction de Patrick.
Connaissant mon désir d’apprendre la mécanique moto, Patrick m’avait proposé, il y a déjà plusieurs mois, un petit stage d’initiation. C’est qu’il est calé, Patrick, en mécanique et on ne compte plus les motos qu’il a démontées… et remontées, bien entendu ! Cette fois, je suis à Pessac pour plusieurs jours et il est en congé, donc, c’est parti pour le début de mon apprentissage !
Le premier jour, il a fallu commencer par ranger l’atelier… Un vrai chantier ! Ça nous a occupés toute la journée mais le résultat valait la peine : outils bien rangés à disposition sur la grande table, divers boulons et autres petites choses qui manquent toujours à un moment ou un autre, triés et rangés dans des boîtes transparentes sur une étagère, sol balayé et protégé… À la fin de la journée, tout est prêt pour accueillir la Ducati 900SS de 1995 que Patrick vient d’acquérir et qui a besoin d’une profonde révision. Ce sera mon terrain d’expérience.
Le lendemain, les choses sérieuses commencent. Tout d’abord, il faut sortir la moto du garage et la faire entrer par la petite porte de l’atelier attenant.
« Tu montes dessus et je te tire », bon, je ne discute pas et j’enfourche la belle ! Plutôt bizarre comme position, me voilà à moitié couchée sur le réservoir, pas très fière la Régine, j’ai peur de faire tomber la machine qui me semble peser une tonne… Patrick tire, pousse, tire, pousse… c’est que le rayon de braquage de l’engin est très limité et la porte de l’atelier plutôt étroite… Bon, ça y est, elle est en place et je peux descendre, soulagée d’avoir réussi la manœuvre sans provoquer de catastrophe !
On commence par la vidange. Là, c’est Patrick qui s’y colle, je me contente de regarder et d’aider quand c’est nécessaire. L’atelier n’est pas grand et il doit se coucher par terre pour atteindre le bouchon de vidange et le filtre à huile qui sera remplacé. J’aurai toutefois le droit de refaire le plein d’huile.
Ensuite, on purge les freins, opération totalement inutile comme vous le verrez par la suite, mais à ce moment là, on ne le savait pas. Bon, je pompe, j’arrête, je pompe, j’arrête, etc. C’est bon.
Même opération pour l’embrayage. Je sais faire maintenant. Comme ma Tit’belle a un embrayage à câble, ça ne me sera pas très utile dans l’immédiat mais c’est toujours bon à savoir.
On attaque les choses sérieuses : démontage de la boîte du filtre à air après avoir déposé le réservoir et nettoyage dudit filtre. Attention, fragile ! Patrick me fait confiance et me charge du nettoyage et du séchage de la pièce qui pourra tranquillement continuer à sécher pendant plusieurs jours car on s’attaque ensuite aux carburateurs. Lors du démontage, on découvre que les câbles d’accélérateur sont usés, il faudra les remplacer.
J’apprends à désolidariser les deux carbus, à les démonter. Je les nettoie très soigneusement à l’essence à grand renfort de coups pinceau et de brosse à dents, sèche chaque pièce à l’aide du compresseur et je parviens même à les remonter, sans rien oublier, sous l’œil attentif de mon professeur. Tout ça ne me servira pas à grand-chose sur la Varadero (à injection) mais je suis heureuse d’apprendre.
Bon, on ne peut pas remettre les carbus en place car il a fallu commander les câbles d’accélérateur. Dommage, j’aurais bien aimé voir comment on les réglait et entendre tourner le moteur !
La fourche a un problème et il faut la démonter pour la vidanger. Deux tréteaux et une grosse barre de fer passée au travers du cadre permettront de démonter la roue et la fourche. Nous ne sommes pas trop de deux pour soulever l’avant de la moto et l’installer sur les tréteaux.
C’est alors que les étriers de frein pendent lamentablement au bout de leur câble que Patrick déclare que, tant qu’on y est, on devrait les démonter et les nettoyer. C’était bien la peine de commencer par la purge !
Sitôt dit, sitôt fait ! Mais, désolidariser les mâchoires n’est pas un travail de femmelette ! Il faut de la poigne et un étau pour en venir à bout.
Ça y est, j’ai dans les mains les deux mâchoires et j’entreprends un nettoyage approfondi. À l’aide du compresseur, Patrick me montre comment chasser les pistons qu’il faut nettoyer délicatement. On s’aperçoit alors que l’un d’eux est légèrement abimé, il faudra surveiller une fuite éventuelle. Lorsque tout est bien propre, je remonte l’ensemble et change les plaquettes qui en avaient bien besoin. Même opération pour le frein arrière.
Nous avons également nettoyé et vérifié les bougies et j’ai changé le filtre à essence, tout seule comme une grande.
Les jours ont succédé aux jours sans que je m’en aperçoive et j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir faire ce travail même si, le soir, je me sentais parfois un peu cassée. Patrick, toujours très attentif, s’est montré excellent pédagogue, répondant à mes questions, me laissant réfléchir et trouver moi-même la solution lorsque j’hésitais. Et, si je ne doute pas qu’il me surveillait du coin de l’œil, il m’a fait confiance pour le remontage des différentes pièces. C’est en faisant soi-même qu’on apprend le mieux et j’ai beaucoup appris en quelques jours.
Serge, qui apparemment ne peut pas se passer de moi plus d’une semaine, est arrivé le jeudi soir à Pessac. Et, ce même soir, Jacky, un copain béhèmiste, est venu dîner. Élise nous a régalés d’une carbonade flamande et nous avons passé une joyeuse soirée, arrosée comme il se doit.
La veille de notre départ, la 900 était toujours en partie démontée, les câbles d’accélérateur n’étaient pas arrivés et le travail était loin d’être terminé ! Je serais bien restée une semaine de plus… Mais toutes les bonnes choses ont une fin !
à suivre...
Carpe diem
24 Octobre.
Nous Quittons Pessac sous un ciel nuageux. Après la rocade de Bordeaux, nous longeons la Garonne jusqu’à Camblanes puis rejoignons Créon et la D671 qui nous mène à Sauveterre de Guyenne. Jusqu’à présent, cette route est beaucoup plus agréable et jolie que celle que j’ai prise à l’aller, nous avons bien fait d’écouter les conseils d’Élise. Nous poursuivons jusqu’à Duras en passant par Monségur. Le ciel est toujours menaçant mais nous n’avons pas encore pris de pluie.
À Duras, nous nous arrêtons pour nous restaurer à la terrasse d’un café non loin du château et là, nous comprenons que la Guyenne est toujours colonisée par les Anglais ! C’est l’heure de l’apéro et presque toutes les tables sont occupées par des sujets de sa gracieuse Majesté, on parle anglais tout autour de nous, les gens semblent bien se connaître et connaître la tenancière des lieux. Il doit y avoir une importante communauté britannique dans ce petit village.
Les premières gouttes de pluie tombent lorsque nous quittons Duras pour Miramont de Guyenne puis Cancon, Monflanquin et Fumel. La D811 qui, par endroits longe le Lot, nous conduit à Cahors.
Nous empruntons la D911, vers Villefranche de Rouergue. Très peu de circulation sur la route, le temps est gris mais la chaussée est sèche. Soudain, au loin j’aperçois une voiture blanche au milieu d’un champ labouré sur ma droite… curieux au fur et à mesure que me rapproche, je distingue des objets épars autour du véhicule, je crois bien reconnaître un pare choc, il a dû y avoir un accident ! Au moment où je passe mon attention est attirée par une forme bizarre à cet endroit, comme un gros tas de chiffons... mais c’est la peau d’un dos ! C’est une personne qui est allongée là sur le côté, dans la terre, à quelques mètres du bord de la chaussée ! Sur la route, des mottes de terre et d’herbe arrachées au bas côté... Curieusement c’est quand j’ai pris conscience qu’il s’agissait d’un dos à moitié nu, (en fait c’est la peau qui m’a frappée) que j’ai compris que c’était une personne.
Je klaxonne, fais des appels de phare pour prévenir Serge qui, devant moi, n’a rien remarqué apparemment puisqu’il ne s’arrête pas ! Quelqu’un a été victime d’un accident, il faut prévenir les secours ! Une entrée de champ me permet de m’arrêter, je suis à une centaine de mètres de l’endroit. Serge n’a pas tardé à s’apercevoir que je ne suivais plus et me rejoins. Je lui dis que j’ai vu un corps dans le champ, il se dirige vers l’endroit. Dans mon rétroviseur, je constate qu’entre temps, deux voitures se sont arrêtées sur le lieu de l’accident.
Il n’est pas nécessaire que j’y aille mais je suis très bien placée, en haut d’une petite côte, pour faire signe aux voitures qui arrivent face à moi, de ralentir. C’est ce que je fais. Plusieurs voitures passent en ralentissant à mon signal. Une dame s’arrête à ma hauteur : « vous avez un problème ? - Non, je voulais juste prévenir qu’il y a un accident un peu plus bas. » Sympa, la dame ! Quelques minutes plus tard, j’entends la sirène des pompiers, les secours, enfin ! … Un pompier arrive en courant à ma hauteur pour placer un panneau « accident » et me remercie d’avoir fait signe aux automobilistes.
Peu après, Serge me rejoint, me dépasse, je le suis. J’aimerais bien savoir dans quel état est l’automobiliste accidenté et cela me préoccupera pendant quelques kilomètres. Nous n’avons pas la liaison radio et je ne peux pas communiquer avec Serge.
Enfin, il s’arrête. Il est grand temps de rechercher une chambre pour la nuit du côté de Rodez. Serge appelle deux ou trois chambres d’hôtes : complet ou fermé ! Finalement, ce sera un hôtel à Bozouls, une vingtaine de kilomètres au nord de Cahors.
Je lui demande des nouvelles de l’accidenté : malheureusement, il n’y avait plus rien à faire pour lui et j’ai bien fait de rester là où j’étais... Serge a coupé le contact de la voiture et les pompiers n’ont pu que constater le décès. Comment le conducteur a-t-il fait pour aller se planter là au milieu d’un champ dans une ligne droite, alors que la route n’était même pas mouillée ? Nous ne le saurons jamais… Mais j’ai toujours dans la tête la vision de ce dos à moitié dénudé !
La pluie recommence à tomber alors que nous repartons par la D1 puis la D994 en direction de Rodez. Peu à peu, je constate que j’ai les pieds trempés : mes bottes ne sont pas étanches ! Pour le reste ça va.
Nous contournons Rodez par le Nord, il pleut de plus en plus, empruntons la D988 et nous arrivons enfin à Bozouls où nous trouvons facilement l’hôtel restaurant « La Route d’Argent ». Nos vêtements sont tout dégoulinants de pluie. La chambre, très agréable, se trouve rapidement transformée en séchoir mais pour les bottes, c’est fichu, elles ne seront jamais sèches demain !
Un bon whisky au bar en attendant l’heure du dîner pour se remettre de nos émotions. Le repas, au restaurant, est excellent : une adresse à conserver !
à suivre...
Nous Quittons Pessac sous un ciel nuageux. Après la rocade de Bordeaux, nous longeons la Garonne jusqu’à Camblanes puis rejoignons Créon et la D671 qui nous mène à Sauveterre de Guyenne. Jusqu’à présent, cette route est beaucoup plus agréable et jolie que celle que j’ai prise à l’aller, nous avons bien fait d’écouter les conseils d’Élise. Nous poursuivons jusqu’à Duras en passant par Monségur. Le ciel est toujours menaçant mais nous n’avons pas encore pris de pluie.
À Duras, nous nous arrêtons pour nous restaurer à la terrasse d’un café non loin du château et là, nous comprenons que la Guyenne est toujours colonisée par les Anglais ! C’est l’heure de l’apéro et presque toutes les tables sont occupées par des sujets de sa gracieuse Majesté, on parle anglais tout autour de nous, les gens semblent bien se connaître et connaître la tenancière des lieux. Il doit y avoir une importante communauté britannique dans ce petit village.
Les premières gouttes de pluie tombent lorsque nous quittons Duras pour Miramont de Guyenne puis Cancon, Monflanquin et Fumel. La D811 qui, par endroits longe le Lot, nous conduit à Cahors.
Nous empruntons la D911, vers Villefranche de Rouergue. Très peu de circulation sur la route, le temps est gris mais la chaussée est sèche. Soudain, au loin j’aperçois une voiture blanche au milieu d’un champ labouré sur ma droite… curieux au fur et à mesure que me rapproche, je distingue des objets épars autour du véhicule, je crois bien reconnaître un pare choc, il a dû y avoir un accident ! Au moment où je passe mon attention est attirée par une forme bizarre à cet endroit, comme un gros tas de chiffons... mais c’est la peau d’un dos ! C’est une personne qui est allongée là sur le côté, dans la terre, à quelques mètres du bord de la chaussée ! Sur la route, des mottes de terre et d’herbe arrachées au bas côté... Curieusement c’est quand j’ai pris conscience qu’il s’agissait d’un dos à moitié nu, (en fait c’est la peau qui m’a frappée) que j’ai compris que c’était une personne.
Je klaxonne, fais des appels de phare pour prévenir Serge qui, devant moi, n’a rien remarqué apparemment puisqu’il ne s’arrête pas ! Quelqu’un a été victime d’un accident, il faut prévenir les secours ! Une entrée de champ me permet de m’arrêter, je suis à une centaine de mètres de l’endroit. Serge n’a pas tardé à s’apercevoir que je ne suivais plus et me rejoins. Je lui dis que j’ai vu un corps dans le champ, il se dirige vers l’endroit. Dans mon rétroviseur, je constate qu’entre temps, deux voitures se sont arrêtées sur le lieu de l’accident.
Il n’est pas nécessaire que j’y aille mais je suis très bien placée, en haut d’une petite côte, pour faire signe aux voitures qui arrivent face à moi, de ralentir. C’est ce que je fais. Plusieurs voitures passent en ralentissant à mon signal. Une dame s’arrête à ma hauteur : « vous avez un problème ? - Non, je voulais juste prévenir qu’il y a un accident un peu plus bas. » Sympa, la dame ! Quelques minutes plus tard, j’entends la sirène des pompiers, les secours, enfin ! … Un pompier arrive en courant à ma hauteur pour placer un panneau « accident » et me remercie d’avoir fait signe aux automobilistes.
Peu après, Serge me rejoint, me dépasse, je le suis. J’aimerais bien savoir dans quel état est l’automobiliste accidenté et cela me préoccupera pendant quelques kilomètres. Nous n’avons pas la liaison radio et je ne peux pas communiquer avec Serge.
Enfin, il s’arrête. Il est grand temps de rechercher une chambre pour la nuit du côté de Rodez. Serge appelle deux ou trois chambres d’hôtes : complet ou fermé ! Finalement, ce sera un hôtel à Bozouls, une vingtaine de kilomètres au nord de Cahors.
Je lui demande des nouvelles de l’accidenté : malheureusement, il n’y avait plus rien à faire pour lui et j’ai bien fait de rester là où j’étais... Serge a coupé le contact de la voiture et les pompiers n’ont pu que constater le décès. Comment le conducteur a-t-il fait pour aller se planter là au milieu d’un champ dans une ligne droite, alors que la route n’était même pas mouillée ? Nous ne le saurons jamais… Mais j’ai toujours dans la tête la vision de ce dos à moitié dénudé !
La pluie recommence à tomber alors que nous repartons par la D1 puis la D994 en direction de Rodez. Peu à peu, je constate que j’ai les pieds trempés : mes bottes ne sont pas étanches ! Pour le reste ça va.
Nous contournons Rodez par le Nord, il pleut de plus en plus, empruntons la D988 et nous arrivons enfin à Bozouls où nous trouvons facilement l’hôtel restaurant « La Route d’Argent ». Nos vêtements sont tout dégoulinants de pluie. La chambre, très agréable, se trouve rapidement transformée en séchoir mais pour les bottes, c’est fichu, elles ne seront jamais sèches demain !
Un bon whisky au bar en attendant l’heure du dîner pour se remettre de nos émotions. Le repas, au restaurant, est excellent : une adresse à conserver !
à suivre...
Carpe diem
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Oups ! la route nous fait faire de biens tristes rencontres. Des "images" qui ne s'effacent pas de sitôt. Prudence, prudence et encore prudence.
CBF 1000 le 13 juillet 2010. (12.000 km en 1mois 1/2 !)
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
C'est vrai, une excellente table ! D'ailleurs le restaurant était plein et les clients de l'hôtel n'étaient certainement pas assez nombreux pour le remplir !cabassol12 a écrit :A Bozouls,Yves Catusse=une des meilleures tables du département:trés bon choix
Avez-vous visité le Trou de Bozouls
Malheureusement, le temps ne se prêtait pas à la visite de cette curiosité géologique mais c'est une région où j'ai souvent l'occasion de passer et je ne manquerai pas de faire le détour à la belle saison car j'ai très envie de voir ce fameux trou !
Carpe diem
25 octobre.
Nos vêtements ont séché durant la nuit… pas mes bottes ! Et je n’ai pas envie d’avoir les pieds trempés dès le départ… Système D…
Et là, je suis contente que Serge insiste toujours pour qu’on emporte un ou deux sacs poubelle… ça ne prend pas de place et ça peut toujours rendre service !
Me voilà donc équipée, les pieds bien au sec, nous pouvons partir. Le temps est nuageux mais, au moins, il ne pleut pas.
J’aurais bien aimé voir le trou de Bozouls http://images.google.com/images?q=trou+ ... CB4QsAQwAw mais il est déjà tard et nous avons de la route à faire, nous devons impérativement être à Bandol ce soir car demain, Serge travaille. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
Nous rejoignons Millau par Gabric, Laissac et Séverac le Château. Nous quittons l’A75 avant Millau et la D911 nous offre quelques jolies courbes pour descendre jusqu’à la ville. Le Tarn franchi, encore quelques jolis virages pour remonter sur le plateau (D809) , un petit morceau d’A75 et nous empruntons la D7 – D999 pour rejoindre les Cévennes. Il fait beau maintenant, ça sent le Sud ! La route est agréable et les paysages, parés de leurs couleurs d’automne, sont superbes.
Petite pause à la sortie de Cavaillac.
Nous restons sur la D999 et, après une courte halte pour déjeuner, nous arrivons à St Hyppolyte du Fort où nous ne manquons pas d’aller faire un petit coucou à Richard (un copain béhèmiste) et son épouse.
Le plus jeune des chiens, encore tout fou, saute après la Tit’belle : « Attention, tu vas me faire tomber ! », il est jeune mais déjà imposant ! J’ose à peine avancer... Heureusement, il obéit à Richard qui le rappelle.
Plaisir des retrouvailles, nous passons un très bon moment à bavarder devant un café mais le temps passe trop vite et déjà nous devons reprendre notre route. On se reverra à la Flatapak ou peut-être avant, qui sait ?
Nous filons vers Nîmes et nous empruntons la route la plus directe pour Bandol, où, comme à son habitude, notre chat nous attend derrière la porte.
Fin.
Nos vêtements ont séché durant la nuit… pas mes bottes ! Et je n’ai pas envie d’avoir les pieds trempés dès le départ… Système D…
Et là, je suis contente que Serge insiste toujours pour qu’on emporte un ou deux sacs poubelle… ça ne prend pas de place et ça peut toujours rendre service !
Me voilà donc équipée, les pieds bien au sec, nous pouvons partir. Le temps est nuageux mais, au moins, il ne pleut pas.
J’aurais bien aimé voir le trou de Bozouls http://images.google.com/images?q=trou+ ... CB4QsAQwAw mais il est déjà tard et nous avons de la route à faire, nous devons impérativement être à Bandol ce soir car demain, Serge travaille. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
Nous rejoignons Millau par Gabric, Laissac et Séverac le Château. Nous quittons l’A75 avant Millau et la D911 nous offre quelques jolies courbes pour descendre jusqu’à la ville. Le Tarn franchi, encore quelques jolis virages pour remonter sur le plateau (D809) , un petit morceau d’A75 et nous empruntons la D7 – D999 pour rejoindre les Cévennes. Il fait beau maintenant, ça sent le Sud ! La route est agréable et les paysages, parés de leurs couleurs d’automne, sont superbes.
Petite pause à la sortie de Cavaillac.
Nous restons sur la D999 et, après une courte halte pour déjeuner, nous arrivons à St Hyppolyte du Fort où nous ne manquons pas d’aller faire un petit coucou à Richard (un copain béhèmiste) et son épouse.
Le plus jeune des chiens, encore tout fou, saute après la Tit’belle : « Attention, tu vas me faire tomber ! », il est jeune mais déjà imposant ! J’ose à peine avancer... Heureusement, il obéit à Richard qui le rappelle.
Plaisir des retrouvailles, nous passons un très bon moment à bavarder devant un café mais le temps passe trop vite et déjà nous devons reprendre notre route. On se reverra à la Flatapak ou peut-être avant, qui sait ?
Nous filons vers Nîmes et nous empruntons la route la plus directe pour Bandol, où, comme à son habitude, notre chat nous attend derrière la porte.
Fin.
Carpe diem
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- Localisation : Alsace Sud
Merci de nous faire partager tes voyages, tes émotions et tes trucs (bravo les sacs poubelle!)
Les sur-bottes sont un peu plus encombrantes, mais quel confort de garder les pieds au sec. Par contre, le feeling de la conduite s'en trouve un peu modifié. Fô réduire l'allure, mais cela se conjugue bien avec la pluie
Les sur-bottes sont un peu plus encombrantes, mais quel confort de garder les pieds au sec. Par contre, le feeling de la conduite s'en trouve un peu modifié. Fô réduire l'allure, mais cela se conjugue bien avec la pluie
CBF 1000 le 13 juillet 2010. (12.000 km en 1mois 1/2 !)
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
ATTENTION! l'abus de Vara peut provoquer une grave envie de passer le A ! Et c'est ce qui m'est arrivé !
- Did Cactus
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- Inscription : 22 mai 2007, 11:04
- Localisation : Eure et Loir
Tant que c'est juste pour mettre tes pieds, ça va !Régine a écrit :25 octobre.
Nos vêtements ont séché durant la nuit… pas mes bottes ! Et je n’ai pas envie d’avoir les pieds trempés dès le départ… Système D…
Et là, je suis contente que Serge insiste toujours pour qu’on emporte un ou deux sacs poubelle… ça ne prend pas de place et ça peut toujours rendre service !
"Il est plus aisé de tordre une poignée que de détordre un cadre"