Une Vara au World Ducati Week à Misano !

[Régine]

Tous les 3 ans, Ducati organise sa grand messe à Misano, sur le circuit bien connu des amateurs de GP.
Cette année, ma fille Elise et Patrick m'ont entraînée dans cette aventure de 2300Km.

Nous quittons Bandol, le 8 juin vers 9 heures : 3 Ducati (le monstro de Patrick, la 800 SSIE d'Elise et le 1100 Hypermot' de Claire, une amie qui nous a rejoint la veille à Bandol) et ma Tit'belle. Nous avons prévu de faire le trajet en deux jours, en évitant au maximum les autoroutes.
Elise nous a préparé un road book qui passe par de petites routes viroleuses à souhait.

Afin que chacun puisse rouler à son rythme, nous convenons que les Ducati m'attendront à chaque changement de direction.

Le périple commence par des routes que je connais bien : montée du Castelet, Signes, Méounes, Flassan-sur-Issole, Le Thoronet, Lorgues, Draguignan et la D562 jusqu'à Grasse où nous déjeunons.
Je mets un point d'honneur à ne pas faire trop attendre les ducatistes, sans pour autant prendre de risques inutiles. La route est belle, la vara avance bien, la vie est belle !



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Après Grasse, nous nous dirigeons vers Nice, Sospel, Breil sur Roya, magnifique vallée de la Roya et enfin Tende où nous empruntons, ensemble, le tunnel pour passer en Italie.
Après les belles épingles qui descendent jusqu'à Limone Piemonte, la route se fait plus monotone jusqu'à Cuneo, beaucoup de circulation, des poids lourds. La fatigue commence à se faire sentir, une petite pause à Cuneo est bienvenue.
Nous reprenons la route en direction de Mondovi, Ceva, Millesimo... Il est temps de chercher un hôtel. J'interroge mon TomTom : hôtel à proximité ?... et nous nous retrouvons dans le petit village de Cosseria à l'auberge Al Castello où nous sommes les seuls clients. Nous avons d'ailleurs failli repartir, croyant l'auberge fermée, tous les volets étant clos !
Il doit être à peu près 19 heures et je suis bien contente de m'arrêter pour la nuit !
Une bonne bière, d'excellents antipasti et un délicieux plat de pâtes et nous voilà prêts pour une petite promenade dans les rues désertes du village où nous déclenchons un concert d'aboiements !

Mercredi matin, après un copieux petit déjeuner, nous repartons en direction de Savona où nous prenons l'autoroute, afin d'éviter Gênes, jusqu'à Lucca.
Petit tour dans les montagnes toscanes par la superbe S12 : Bagni di Lucca, San Marcello Pistoiese, Pistoia. La campagne est superbe, fleurie et parfumée. J'enchaîne les virages avec un plaisir sans cesse renouvelé.




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À Pistoia, nouveau petit parcours autoroutier pour éviter Florence, nous sortons à l'Est de la ville en direction de Pontasieve, une jolie route nous mène jusqu'à Bibbiena puis Pieve Santo Stefano, Badia Tedalda, Pennabilli, Novafeltria, Verucchio.
Nous avons quitté la « montagne », une ligne droite nous conduit à Rimini et il nous faudra affronter quelques embouteillages pour parvenir jusqu'à Cattolica, notre destination.

Enfin l'hôtel Corallo, quelques copains de forum nous accueillent. Elise présente sa maman...
Je n'aurai même pas le courage de conduire ma Tit'belle jusqu'au parking pourtant peu éloigné, c'est Claire qui, gentiment, s'en chargera... Pas du tout emballée par la petite 125, Claire ! Ca n'a évidemment rien à voir avec son Hypermot' !

Joyeuse soirée, petite promenade sur la plage : je n'ai jamais vu autant de transats et de parasols, l'immense plage en est entièrement recouverte !
Un excellent dîner et il est temps de laisser les plus jeunes entre eux...


à suivre...

[fredbasseu]

ouaaa!!!
belle ballade, merci pour ce récit tout à fait passionant.
V à toi

[lechife]

jolie promenade effectivement.
je comprend qu'en fin de journée, tu dois en avoir, comme tes amis, plein les jambes et surtout, plein les yeux.

[Did Cactus]

Afin que chacun puisse rouler à son rythme, nous convenons que les Ducati m'attendront à chaque changement de direction...

...pour que tu en profites pour leur rendre les pièces qui se détachent de leurs brélons et que tu as ramassé



Whaou, belle balade, ça !

Tu n'as pas dit si tu avais pu essayer une Ducat' !

[varoudeur125]

REGINE REGINE REGINE REGINE REGINE REGINE REGINE WHOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUU

[Régine]

Tu n'as pas dit si tu avais pu essayer une Ducat' !

Il y avait, en effet des essais organisés... mais le permis moto était indispensable...

[Régine]

2ème épisode :

Jeudi, après une longue nuit réparatrice, je descends en catastrophe à 10 heures, croyant avoir manqué le petit déjeuner ! Heureusement, le buffet est ouvert jusqu'à midi... Soulagement !

Nous avons rendez-vous à Bologne, à 14 heures pour visiter l'usine et le musée Ducati.
La visite de l'usine est extrèmement intéressante. Les arbres à cames sont encore fabriqués sur place et 90% des autres pièces le sont dans la région. Il faut à peu près 45 minutes à un ouvrier pour monter entièrement un moteur et une équipe de 6 personnes monte chaque moto. Chacune est ensuite testée, réglée et, si tout est parfait, dirigée vers la zone d'expédition. Malheureusement il est interdit de prendre des photos !
Le musée offre une collection de motos de compétition, depuis le petit Cucciolo des années 40

, la Marianna 100 et 125cm3 monocylindre des années 50

, jusqu'aux plus récentes moto GP.









Au retour, nous nous arrêtons au circuit de Misano : à l'entrée, les employés vérifient minutieusement mes passes (un à mon poignet, l'autre sur la moto) un peu surpris, apparemment de voir ma petite Honda ! Nous retirons nos «cadeaux» de bienvenue : un tee shirt, le programme des réjoissances du week end et beaucoup de publicités...
Il n'est pas loin de 19 heures et le parking se vide.
Les contrôles de l'entrée sont renouvelés à la sortie. Aucune chance de sortir avec la moto d'un autre, c'est rassurant !
Cattolica est littéralement envahie par les Ducati, il y en a partout, dans tous les sens, grondement des moteurs... vroum, vroum, vroum ! Certains « kékés » poussent leurs machines au rupteur, ce qui ne manque pas de déclencher l'alarme d'une voiture voisine ! Pauvres moteurs !

Vendredi matin, je suis réveillée par d'intempestifs vroum vroum.
Nous devons passer la journée sur le circuit. Comme les jours précédents, il fait très beau et de plus en plus chaud.



Petite visite des différents stands : motos anciennes

, tuning (rarement de bon goût), un dragster, deux jolis modèles réduits qui fonctionnent et leur grande soeur ...




Heureusement, la tente Ducati France, notre point de ralliement, nous offre des fauteuils à l'ombre pour un petit repos réparateur.
Vers midi quelques anciens champions doivent tourner sur leurs vieilles machines, je monte sur la terrasse de la tribune centrale pour les filmer. Le soleil cogne fort !
Je déjeunerai d'une salade de fruits, incapable, à cause de la chaleur, d'avaler quoi que ce soit d'autre.
L'après midi, Elise, Patrick et quelques copains doivent, à leur tour, tourner sur ce circuit mytique. Malheureusement, ils sont inscrits sur trois sessions différentes. Ils s'étaient pourtant tous inscrits pour la même heure mais l'organisation, très italienne, en a décidé autrement à la dernière minute ! Je passe donc de longs moments, en plein soleil sur la terrasse pour essayer d'immortaliser leurs exploits.
Elise rentre à l'hôtel pour se changer, le cuir, c'est vraiment trop chaud ! Je l'accompagne. Un apéritif est offert chez Ducati France, je n'y retourne pas, préférant me reposer au calme, avant le dîner.
À nouveau, toute la soirée, concert de moteurs et de vroum vroum...


à suivre...

[Varadrouille78]

Décidemment, tu es THE QUEEN REGINE des CR !
Encore une belle balade, un beau récit et de belles photos.

[nounours44ans]

tres beau recit ainsi que de belles photos , bravo

[Bob74]

Régine BRAVO.

Sacré virée pour se rendre à Cattolica.

Avec tous ces détours, ça fait combien de km à faire en 2 jours.

Ensuite, les déplacements dans la région...


...puis le retour. Et tout ça avec une "petite" 125. Encore BRAVO.

[Potrz]

trop bien ca..c est tout les ans ? si oui.. je fais faire l effort l année prochaine avec le gamin

[Régine]

Avec tous ces détours, ça fait combien de km à faire en 2 jours.

.

Environ 1000 bornes, je crois. Au total, avec les déplacements sur place, j'ai fait 23000Km.

[Régine]

3ème épisode :


Le samedi commence par une petite balade entre Cattolica et Pesaro. Une fois la ville quittée, la petite route côtière tournicote à souhait et nous offre de superbes paysages.

Nous nous arrêtons à Casteldimezzo pour un excellent déjeuner au restaurant « Taverna del Pescatore ».

Dans l'après midi, nous retournons au circuit pour la « grande » soirée. Beaucoup de monde, les parkings sont pratiquement pleins et le spectacle est autant parmi la foule que sur la scène.

Apparemment des ducatistes sont venus du monde entier pour cette grand messe commerciale ! Nous avons même repéré deux motos immatriculées en Australie ! Tiens, un écossais en kilt, vu son poids, on ne peut pas dire qu'il le porte très bien... Des familles également, petits enfants dans leur poussette, je me demande bien ce qu'il font là...
Barbecue géant, offert par les municipalités de Misano et Riccione, les saucisses ne me tentent pas.
Une animatrice hystérique chauffe le public qui se laisse faire docilement : concert de vroum vroum, de hourra à la gloire de Ducati, avant l'entrée en scène de divers groupes de musiciens. Je ne suis ce concert que de loin mais, au pied de la scène, les plus jeunes dansent.
Le programme annonçait un grand feu d'artifice, en fait, quelques effets pyrotechniques illustrent la prestation, au demeurant excellente, d'un groupe de percussionnistes acrobates qui tapent sur des barils, des jantes, un jerrikan et même des escabeaux métalliques ! C'est réglé au millimètre, presque mélodieux et très divertissant.

Le spectacle terminé, chacun reprend sa monture. Heureusement, ce soir, pas de contrôle à la sortie. Sur la route qui nous ramène vers Cattolica, si chaque moto avait été une voiture, nous serions sans doute restés des heures dans l'embouteillage ! Mais, là, l'immense flôt des deux roues s'écoule sans problème.

De retour à l'hôtel, je ne m'attarde pas longtemps avec les autres, demain, nous repartons, Elise et moi, aussi tôt que possible. Patrick a décidé de rester une journée supplémentaire, il fera la route d'une traite jusqu'à Bandol.


Dimanche matin, ce n'est que vers 10 heures, après les derniers adieux, qu'Elise et moi nous mettons en route. Encore une fois, Elise nous a préparé un itinéraire sympathique et nous roulerons ensemble : en fait, elle sera mon lièvre !

Nous roulons tranquillement en direction de Morciano di Romagna puis nous grimpons jusqu'à San Marino, très jolie capitale de la petite république du même nom. http://www.visitsanmarino.com/default.asp?id=1203#b9734
Nous n'avons malheureusement pas le temps de faire du tourisme et c'est en passant que nous admirons les remparts de la petite ville. Déjà, nous redescendons vers San Leo puis Novafeltria, Sant'Agata Feltria dominé par son château http://www.santagatainfiera.com/, les villages sont vraiment pleins de charme dans cette région du Montefeltro.

Elise avance à un rythme que je parviens à suivre, les routes sont belles mais souvent étroites et, dans les virages, la visibilité est très réduite mais il n'y a que très peu de circulation et les quelques voitures que nous rattappons se serrent gentiment à droite pour nous laisser passer... Depuis quelques jours, j'ai appris à conduire « à l'italienne » et que seules, les doubles lignes blanches sont théoriquement infranchissables ! Bon, faudra revoir le code de la route avant d'arriver en France !

Nous rejoignons ensuite Sarsina et un petit bout d'autoroute jusqu'à San Piero in Bagno.

Je ne sais plus très bien si c'est sur cette autoroute que tout à coup, je vois Elise ralentir et s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence. J'en fais autant, tombant les rapports en catastrophe. « C'est la panne » me dit-elle, une panne d'essence sans doute mais son témoin de jauge ne s'est pas allumé. La circulation est intense, les voitures et les camions roulent vite, la bande d'arrêt d'urgence n'est pas large ! Heureusement, j'ai de l'essence et, dans mon top case, une petite pompe à main que j'avais emportée compte tenu de la faible autonomie de la moto de Claire et de sa propension à tomber en panne d'essence. Nous avons du mal, compte tenu du profil de notre précaire abri, à mettre les deux motos côte à côte. Nous sommes loin d'être rassurées. Finalement, un peu du précieux liquide passera du réservoir de la petite Vara à celui de la Ducati et nous sortirons de l'autoroute très rapidement à la recherche d'une station service ouverte. La première est fermée... À la deuxième, c'est bon ! Nous pouvons rejoindre à nouveau l'autoroute.

Après Bagno di Romagna, nous franchissons le Passo dei Mandrioli dans le brouillard qui, heureusement disparaît dans la descente vers Badia Prataglia. Nous nous dirigeons vers Poppi. Nous pénétrons dans ce très beau village fortifié pour déjeuner. http://www.fototoscana.it/mostra-galler ... lery=poppi
Guère de place, dans les ruelles pour se garer. Nous apercevons une minuscule terrasse sous les arcades, nous laissons nos motos quelques mètres plus loin, sous les arcades... juste devant le bureau, apparemment fermé, des carabiniers ! Nous sommes en train de déguster de bonnes tartines de jambon cru quand l'un d'entre eux arrive, rentre puis ressort du bureau, passe devant nous, non sans nous lancer un souriant « buongiorno », et entre dans le petit café... Apparemment nos motos ne le gênent pas !

Après Poppi, ce sera Consuma, Pontasieve et à nouveau l'autoroute pour contourner Florence. Nous en sortons à Pistoia et remontons vers le nord, à travers la montagne, vers San Marcello Pistoiese.

Le temps devient de plus en plus menaçant... Tout à coup, une averse violente s'abat sur nous. Nous nous arrêtons le plus rapidement possible pour enfiler nos vêtements de pluie mais je commets l'erreur d'ouvrir largement la visière de mon casque. En repartant, je constaterai que les gouttes que je croyais à l'extérieur sont en fait à l'intérieur, aucun moyen de les essuyer, et je verrai des centaines d'étoiles chaque fois que je croiserai une voiture aux feux allumés.

Il n'est pas encore bien tard, mais nous sommes fatiguées et rouler sous cette pluie n'a rien de bien agréable. Nous sommes dans une régions de sports d'hiver, il doit bien y avoir des hôtels à proximité. Eh bien, oui ! Mais ils sont tous fermés à Abetone...

Un peu plus loin, nous en trouverons enfin un, sur le bord de la route. Nous serons les seules clientes. La jeune femme qui nous a accueillies nous a prévenues qu'elle ne pourrait nous servir que des pâtes et une salade pour dîner, mais elles seront délicieuses, ses pâtes, et nous réconforteront comme il se doit.


à suivre...

[Bob74]

Avec tous ces détours, ça fait combien de km à faire en 2 jours.

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Environ 1000 bornes, je crois. Au total, avec les déplacements sur place, j'ai fait 23000Km.

Sacrés déplacements ! hein ?

- 2 000 km aller / retour

- 21 000 km déplacements sur place.


Bon, j'ai bien compris qu'il y avait un zéro de trop et que le total était de 2300 km (lu sur le 1er post).
Tout le monde, même moi (et même Henri Krasucki, avec sa gouaille, lors de la lecture d'un document de la CGT où il n'arrivait pas à aligner correctement les chiffres) peut se tromper.

http://www.ina.fr/art-et-culture/musiqu ... it.fr.html

[Régine]

On dirait que je ne compte plus les km...

[Fox]

Si ça c'est pas de la ballade !

Enormiste !

[Régine]

Dernier épisode :


Lundi matin, c'est sous un soleil timide que nous reprenons notre chemin vers Pievepelago. Une petite route viroleuse nous conduit, par le col de Radici vers Castelnuovo di Garfagnana.
Très peu de circulation, je suis Elise sans problème, m'efforçant de ne pas me faire trop distancer, la route est étroite et la visibilité limitée. Ceci nous vaut une belle surprise : dans un virage à gauche, un énorme poids lourd en sens inverse, je passe à moins d'un mètre ! Petite frayeur rétrospective, Elise me dira qu'elle a aussi eu peur pour moi ! Mais que faisait un tel mastodonte, sur cette petite route ?

Après Castelnuovo nous prenons la direction de Piazza al Serchio, puis Aulla et enfin l'autoroute jusqu'au Muy.
Sur l'autoroute je passe devant, ce sera un peu moins fatiguant pour Elise qui n'aura qu'à adapter sa vitesse à la mienne. Beaucoup de camions encore, de nombreux tunnels dont certains ne sont pas du tout éclairés (et les codes de la varadero, c'est vraiment pas le top !), de nombreux viaducs et du vent ! Un sandwich sur une aire de repos, encore des tunnels et des viaducs, une dernière pause sur une autre aire avant la frontière. Nous sentons la fatigue et c'est avec un énorme plaisir que nous retrouvons la route au Muy !

Elise reprend la tête, un petit bout de N7 que nous quittons dès que possible en direction de Lorgues, puis Carcès et une petite pause au bord du lac.
Ouf, j'en avais bien besoin ! Le ciel est menaçant mais les nuages semblent derrière nous. Toutefois, nous mettons nos vêtements de pluie et nous ne nous attardons pas.

Cabasse, Flassan-sur-Issole... Un car, Elise parvient à le doubler et je ne peux pas. Nous arrivons à un rond point et là, ayant perdu Elise de vue, je me trompe de route ! Je parcours quelques centaines de mètres sur une route à grande circulation et finit par trouver le moyen de faire demi-tour en toute sécurité. Retour au rond point, cette fois, je prends la bonne route. Elise me dira plus tard m'avoir attendue quelques minutes puis elle a pensé que j'avais choisi de poursuivre sur la route plus roulante.

Je continue donc seule vers Méounes, Signes, la route est bien mouillée en grimpant sur le plateau et je ne sais pas vraiment s'il pleut encore ou si ce sont les voitures qui m'envoient de l'eau.
Je suis sur mon terrain de jeu favori. Au fur et à mesure que j'avance, la chaussée devient plus sèche et elle l'est complètement dans la belle descente vers Le Beausset. Pour la première fois, les larges virages me semblent faciles et je sais que je ne les jamais pris aussi vite. Il faut dire que lors de ce long périple, j'ai eu de l'entraînement !

Lorsque j'arrive à la maison, je suis accueillie par le sourire de mon mari, Elise qui m'a précédée de quelques minutes et Patrick arrivé le premier, peu de temps auparavant.

2300Km, de longues journées de 10 heures de route, la chaleur, la foule des ducatistes à Misano, la fête, les vroum vroum, le cliquetis des embrayages à sec, la pluie, les poids lourds sur l'autoroute et ailleurs...
La Tit'belle a marché du feu de Dieu; elle a bien mérité un peu de repos et moi aussi !
Merci à Elise et Patrick de m'avoir entraînée dans cette avenure. Que de bons souvenirs... et, une semaine plus tard, je n'ai pas encore fini d'en rebattre les oreilles de mon homme...

[Bob74]

A nouveau, toutes mes félicitations.

Trés beau récit.
Mais, un seul (petit) défaut : il aurait été bien de pouvoir prendre des photos et d'en faire un joli diaporama souvenir.
Bon, je sais, prendre des photos fait malheureusement perdre du temps et moi même en fait trés peu lors de sorties moto.

Sinon, trés bien.

En ce qui concerne "la séparation" avec Elise, c'est là que l'on constate qu'un intercom serait utile.

Comme j'ai des difficultés de conversation en roulant à moto avec mon SDS, je viens de m'en acheter un (un intercom - pas le SDS que je ne veux pas changer étant avec elle depuis + de 40 ans).

Je l'ai testé (l'intercom ! hein ! ) à vide et c'est super. Je le testerais à moto (toujours l'intercom ) ce week end (s'il fait beau) avec mon SDS, puis plus tard avec un ami Varaderiste.

[GUY J]

BRAVO,

Merci pour ce beau récit qui m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.

Comme tous tes récits, ils sont clairs et super agréable à lire.

Cela donne envie.

Pour ma part je vais rôder la mienne dès sa réception aux alentours du 07 juillet.

Merci.

Guy

[Régine]

Je n'ai pas pu mettre toutes les photos dans ce CR, et notamment celles prises au musée.

Si ça vous intéresse, vous pouvez les voir ici :

http://picasaweb.google.fr/regine83150/ ... directlink

[Régine]

En ce qui concerne "la séparation" avec Elise, c'est là que l'on constate qu'un intercom serait utile.

.

Tu as raison, nous en avons un, avec mon mari, un Cardo qui, en terrain découvert, porte à 500 mètres. C'est génial, quand nous baladons à deux motos. Mais comme il est collé à nos casques, Serge ne pouvait pas prêter le sien à Elise.

[Did Cactus]

Toujours sympas tes CR Régine.

2300Km, de longues journées de 10 heures de route, la chaleur, la foule des ducatistes à Misano, la fête, les vroum vroum, le cliquetis des embrayages à sec, la pluie, les poids lourds sur l'autoroute et ailleurs...

C'est vraiment gentil de ta part de qualifier de "cliquetis" le bruit inimitable des embrayages des ducati

Dommage que tu n'ai pas pu essayer une Ducat', mais il semble que ce soit quand même risqué :

http://www.youtube.com/watch?v=MLg_N3Ro ... r_embedded

[Régine]

Très bonne, la vidéo !