Montagnes, fleuves, lacs et... points de suture... 5300Km.
Modérateur : Groupe modérateurs
bravo Régine ...du grand art...c'est tout..... 
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Mais tu devrais quand même passer le A.......les mêmes sensations qu'avec tit'belle...avec quelque chose en plus..
Profitez bien....
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Mais tu devrais quand même passer le A.......les mêmes sensations qu'avec tit'belle...avec quelque chose en plus..
Profitez bien....
BONJOUR
MA PREMIERE MOTO UNE VARA !on est pas sérieux à 55ans ,
.
MA PREMIERE MOTO UNE VARA !on est pas sérieux à 55ans ,
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Le A, j'y ai renoncé définitivement ... Trop galère sur le plateau, nombreuses chutes sur le lent, un pied cassé et un noeud à l'estomac à chaque fois que j'arrivais sur le plateau ! Mais c'est vrai que, sur la route, la 500, c'était vraiment sympa !moncl1 O8 a écrit : Mais tu devrais quand même passer le A.......les mêmes sensations qu'avec tit'belle...avec quelque chose en plus..
Finalement, je ne regrette rien car je m'amuse beaucoup avec ma Tit'belle !
Dernière modification par Régine le 09 sept. 2010, 16:53, modifié 1 fois.
Carpe diem
Vendredi 23 Juillet
Nous partons tranquillement vers 10h15. Il fait beau et déjà chaud. Je retrouve ma Tit'belle avec plaisir.
Avant de nous diriger vers la capitale, nous faisons un petit détour par Mariankirsche, petit bourg qui accueille un important pélerinage, le Lourdes autrichien en somme. Nous empruntons de belles routes de montagne au milieu de forêts, les paysages sont magnifiques !
Dans le village accroché au flanc de la montagne et même sur la place de l'église baroque, impossible de trouver un endroit suffisamment plat pour garer nos motos ! Tant pis, nous repartons.
Encore quelques jolies routes de montagne qui traversent de magnifiques paysages et nous nous retrouvons dans la plaine agricole qui entoure Vienne, puis sur l'autoroute pour pénétrer dans la ville.
Il fait vraiment très chaud !
Nous n'avons aucun mal à retrouver notre pension et je n'ai pas eu à longer de voie de tram. Je ne sais pas pourquoi mais les rails sur la chaussée m'effraient, j'ai peur d'y coincer mes pneus, une phobie en quelque sorte...
Les motos resteront dans la cour pendant quatre jours. Nous ne sommes qu'à trois kilomètres du centre ville et les transports en commun sont nombreux.
À peine sommes nous installés que Serge veut me faire découvrir le centre historique.
Nous partons à pied en direction du Ring, ce boulevard qui ceinture le centre, par une interminable avenue commerçante envahie par la foule. Il fait une chaleur étouffante.
Enfin nous arrivons au centre piétonnier : aperçu de la cathédrale en rénovation, quelques beaux immeubles, des palais...
Je ne sais pas combien de kilomètres nous avons parcourus mais c'est avec soulagement que je m'attable à la terrasse d'un restaurant italien pour un excellent dîner.
Le retour est, pour moi, très pénible, la chaleur écrasante, la fatigue et, quelques centaines de mètres avant la pension... un gros orage !
à suivre...
Nous partons tranquillement vers 10h15. Il fait beau et déjà chaud. Je retrouve ma Tit'belle avec plaisir.
Avant de nous diriger vers la capitale, nous faisons un petit détour par Mariankirsche, petit bourg qui accueille un important pélerinage, le Lourdes autrichien en somme. Nous empruntons de belles routes de montagne au milieu de forêts, les paysages sont magnifiques !
Dans le village accroché au flanc de la montagne et même sur la place de l'église baroque, impossible de trouver un endroit suffisamment plat pour garer nos motos ! Tant pis, nous repartons.
Encore quelques jolies routes de montagne qui traversent de magnifiques paysages et nous nous retrouvons dans la plaine agricole qui entoure Vienne, puis sur l'autoroute pour pénétrer dans la ville.
Il fait vraiment très chaud !
Nous n'avons aucun mal à retrouver notre pension et je n'ai pas eu à longer de voie de tram. Je ne sais pas pourquoi mais les rails sur la chaussée m'effraient, j'ai peur d'y coincer mes pneus, une phobie en quelque sorte...
Les motos resteront dans la cour pendant quatre jours. Nous ne sommes qu'à trois kilomètres du centre ville et les transports en commun sont nombreux.
À peine sommes nous installés que Serge veut me faire découvrir le centre historique.
Nous partons à pied en direction du Ring, ce boulevard qui ceinture le centre, par une interminable avenue commerçante envahie par la foule. Il fait une chaleur étouffante.
Enfin nous arrivons au centre piétonnier : aperçu de la cathédrale en rénovation, quelques beaux immeubles, des palais...
Je ne sais pas combien de kilomètres nous avons parcourus mais c'est avec soulagement que je m'attable à la terrasse d'un restaurant italien pour un excellent dîner.
Le retour est, pour moi, très pénible, la chaleur écrasante, la fatigue et, quelques centaines de mètres avant la pension... un gros orage !
à suivre...
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le templier
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Samedi 24 Juillet
Il a beaucoup plu cette nuit et le vent a soufflé... La température a considérablement baissé; je ne m'en plaindrai pas !
Pour la première fois depuis que nous avons quitté la France, le petit déjeuner n'est pas très copieux. Pas de charcuterie, de fromage ni de jus de fruit, c'est tartines et confitures, comme à la maison. Il faut dire que, pour un prix modique, nous avons une vaste chambre confortable, non loin du centre ville, alors, ne nous plaignons pas car à Vienne se loger coûte cher !
Pendant le petit déjeuner, une dame seule, à la table voisine, commence à me parler... en allemand. Comme je suis bien élevée
et que j'ai cru comprendre quelques mots, je lui réponds, non sans préciser que je ne comprends pas bien l'allemand. Eh bien, j'aurais mieux fait de me taire car je suis submergée par un flot de paroles 
auxquelles je ne comprends rien, ponctuées de « Sie verstehen » (vous comprenez)... En fait, elle avait seulement besoin de parler à quelqu'un... Et moi, envie de déjeuner en paix !
Inutile de partir tôt, c'est donc vers 10h30 que nous nous dirigeons vers la gare afin d'acquérir des cartes « 72 heures à Vienne » qui permettent d'emprunter, pour un prix modique et sans limitation, tous les transports en commun de la ville pendant trois jours.
Nous prenons le métro jusqu'au quartier des musées car je veux voir l'exposition Schiele et Klimt au Musée Leoplod.
Le quartier des musées offre un surprenant mélange architectural : le Musée d'Art Moderne, grand cube d'ardoise noire, fait face au Musée Léopold, tout de pierres blanches, et les deux sont entourés de bâtiments du XVIIIème siècle.
Au passage, nous entrons dans une salle qui présente une petite exposition consacrée au design « Design Impulse » : quelques objets surprenants,
une KTM... 
Le Musée Léopold expose la collection de deux passionnés, Rudolf et Elisabeth Leopold qui, tout au long de leur vie ont rassemblé un grand nombre d'oeuvres de peintres expressionnistes autrichiens, dont la plus vaste collection d'oeuvres d'Egon Schiele au monde. C'est pour moi l'occasion de découvrir ce peintre que je ne connais pas très bien.
J'apprécie le style acéré de ses portraits sans concession. Plusieurs oeuvres ayant pour thème la vie et la mort me paraissent bien sombres. Ses autoportraits sont terribles : curieuse image de soi...
Au hasard des salles, je découvre des peintres autrichiens jusque là inconnus, je reconnais quelques Kokoschka (j'aime bien !), quelques Klimt mais très peu de l'époque la plus connue, celle où il utilisait beaucoup l'or dans ses toiles. Cela me déçoit un peu mais me permet de découvrir une nouvelle facette de son art. Pourtant, j'aurais aimé en voir davantage !
En sortant du musée, nous traversons la place Marie-Thérèse
encadrée par les beaux bâtiments qui abritent, l'un le musée d'histoire 
et l'autre, le musée d'histoire naturelle 
, puis le Ring.
Nous franchissons la porte Heldendenkmal
pour pénétrer dans le Hofburg 
que nous ne faisons que traverser pour rejoindre la cathédrale gothique St. Stephan. Il commence à pleuvoir, nous nous réfugions à l'intérieur. 
Non loin de là, dans une ruelle, petit coup d'oeil à la maison de Mozart.
Il fait froid, il pleut de temps en temps et, malgré cela, il y a beaucoup de monde dans les rues piétonnes.
Après déjeuner, nous prenons un tram pour nous rendre au château Belvedere, ancienne résidence de campagne offerte par François Joseph à son épouse Elisabeth (Sisi), aujourd'hui en pleine ville dans ce qui semble être le quartier des ambassades.
Nous visitons longuement le musée et, cette fois, j'ai pu admirer l'oeuvre la plus célèbre de Gustav Klimt : « le Baiser ». Je n'imaginais pas ce tableau aussi grand ! http://www.photosmarval.org/peintres/ar ... t-04.shtml
Nous reprenons le tram pour retourner vers le centre où Serge semble avoir une course à faire. Je l'abandonne pour entrer dans l'église St. Peter. J'aime bien les églises baroques. Celle-ci est vraiment très belle dans ses proportions et le plafond de la coupole est magnifique.
Mais tout cela devient vraiment magique et impressionnant quand le son des grandes orgues se met tout à coup à retentir. La musique emplit tout l'espace, je suis submergée par une grande émotion artistique. La musique correspond si bien à l'endroit, elle le fait vivre, vibrer... Je m'arrête, m'assied sur un banc.
Je ne suis pas la seule, parmi les touristes, à rester là, immobile , à profiter ce concert inattendu.
Serge me rejoindra, inquiet de ne pas me voir sortir et nous resterons là un long moment à écouter la musique.
Sans doute, était-ce la répétition du concert qui doit commencer à 20 heures.
Encore une petite promenade dans le centre
à la recherche d'un restaurant sympathique et nous voilà installés au Café Frauenmülher, vieil établissement qui, si j'ai bien compris ce qui était expliqué près de la porte, a vu jouer Mozart et Beethoven. Ambiance cosy, garçon très « vieille France » (ou vieille Autriche... enfin, du style et de la discrétion...) et très bon dîner.
Après une journée si bien remplie, c'est le métro qui nous ramène à la pension Fünfhaus.
à suivre...
Il a beaucoup plu cette nuit et le vent a soufflé... La température a considérablement baissé; je ne m'en plaindrai pas !
Pour la première fois depuis que nous avons quitté la France, le petit déjeuner n'est pas très copieux. Pas de charcuterie, de fromage ni de jus de fruit, c'est tartines et confitures, comme à la maison. Il faut dire que, pour un prix modique, nous avons une vaste chambre confortable, non loin du centre ville, alors, ne nous plaignons pas car à Vienne se loger coûte cher !
Pendant le petit déjeuner, une dame seule, à la table voisine, commence à me parler... en allemand. Comme je suis bien élevée
et que j'ai cru comprendre quelques mots, je lui réponds, non sans préciser que je ne comprends pas bien l'allemand. Eh bien, j'aurais mieux fait de me taire car je suis submergée par un flot de paroles auxquelles je ne comprends rien, ponctuées de « Sie verstehen » (vous comprenez)... En fait, elle avait seulement besoin de parler à quelqu'un... Et moi, envie de déjeuner en paix ! Inutile de partir tôt, c'est donc vers 10h30 que nous nous dirigeons vers la gare afin d'acquérir des cartes « 72 heures à Vienne » qui permettent d'emprunter, pour un prix modique et sans limitation, tous les transports en commun de la ville pendant trois jours.
Nous prenons le métro jusqu'au quartier des musées car je veux voir l'exposition Schiele et Klimt au Musée Leoplod.
Le quartier des musées offre un surprenant mélange architectural : le Musée d'Art Moderne, grand cube d'ardoise noire, fait face au Musée Léopold, tout de pierres blanches, et les deux sont entourés de bâtiments du XVIIIème siècle.
Au passage, nous entrons dans une salle qui présente une petite exposition consacrée au design « Design Impulse » : quelques objets surprenants,
une KTM... Le Musée Léopold expose la collection de deux passionnés, Rudolf et Elisabeth Leopold qui, tout au long de leur vie ont rassemblé un grand nombre d'oeuvres de peintres expressionnistes autrichiens, dont la plus vaste collection d'oeuvres d'Egon Schiele au monde. C'est pour moi l'occasion de découvrir ce peintre que je ne connais pas très bien.
J'apprécie le style acéré de ses portraits sans concession. Plusieurs oeuvres ayant pour thème la vie et la mort me paraissent bien sombres. Ses autoportraits sont terribles : curieuse image de soi...
Au hasard des salles, je découvre des peintres autrichiens jusque là inconnus, je reconnais quelques Kokoschka (j'aime bien !), quelques Klimt mais très peu de l'époque la plus connue, celle où il utilisait beaucoup l'or dans ses toiles. Cela me déçoit un peu mais me permet de découvrir une nouvelle facette de son art. Pourtant, j'aurais aimé en voir davantage !
En sortant du musée, nous traversons la place Marie-Thérèse
encadrée par les beaux bâtiments qui abritent, l'un le musée d'histoire et l'autre, le musée d'histoire naturelle , puis le Ring. Nous franchissons la porte Heldendenkmal
pour pénétrer dans le Hofburg que nous ne faisons que traverser pour rejoindre la cathédrale gothique St. Stephan. Il commence à pleuvoir, nous nous réfugions à l'intérieur. Non loin de là, dans une ruelle, petit coup d'oeil à la maison de Mozart.
Il fait froid, il pleut de temps en temps et, malgré cela, il y a beaucoup de monde dans les rues piétonnes.
Après déjeuner, nous prenons un tram pour nous rendre au château Belvedere, ancienne résidence de campagne offerte par François Joseph à son épouse Elisabeth (Sisi), aujourd'hui en pleine ville dans ce qui semble être le quartier des ambassades.
Nous visitons longuement le musée et, cette fois, j'ai pu admirer l'oeuvre la plus célèbre de Gustav Klimt : « le Baiser ». Je n'imaginais pas ce tableau aussi grand ! http://www.photosmarval.org/peintres/ar ... t-04.shtml
Nous reprenons le tram pour retourner vers le centre où Serge semble avoir une course à faire. Je l'abandonne pour entrer dans l'église St. Peter. J'aime bien les églises baroques. Celle-ci est vraiment très belle dans ses proportions et le plafond de la coupole est magnifique.
Mais tout cela devient vraiment magique et impressionnant quand le son des grandes orgues se met tout à coup à retentir. La musique emplit tout l'espace, je suis submergée par une grande émotion artistique. La musique correspond si bien à l'endroit, elle le fait vivre, vibrer... Je m'arrête, m'assied sur un banc.
Je ne suis pas la seule, parmi les touristes, à rester là, immobile , à profiter ce concert inattendu.Serge me rejoindra, inquiet de ne pas me voir sortir et nous resterons là un long moment à écouter la musique.
Sans doute, était-ce la répétition du concert qui doit commencer à 20 heures.
Encore une petite promenade dans le centre
à la recherche d'un restaurant sympathique et nous voilà installés au Café Frauenmülher, vieil établissement qui, si j'ai bien compris ce qui était expliqué près de la porte, a vu jouer Mozart et Beethoven. Ambiance cosy, garçon très « vieille France » (ou vieille Autriche... enfin, du style et de la discrétion...) et très bon dîner. Après une journée si bien remplie, c'est le métro qui nous ramène à la pension Fünfhaus.
à suivre...
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nounours44ans
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Dimanche 25 Juillet
Un coup d'oeil dans la salle du petit déjeuner me rassure : la dame d'hier n'est pas là ! Ouf, je vais pouvoir déjeuner en paix.
Un couple s'installe à la table voisine... Nous parlons tranquillement avec Serge et soudain, la dame : « Vous êtes français ? » et c'est reparti comme la veille ! Elle est heureuse de visiter Vienne car elle est « fan de Sisi » et elle en rêvait depuis si longtemps !... Je découvre qu'il existe des fans de Sisi ! Nous en aurons la confirmation dans la matinée...
Nous prenons congé et partons pour visiter les appartements impériaux au Hofburg. La queue, pour entrer est beaucoup moins longue que celle qui nous avait découragés la veille.
La visite commence par plusieurs salles exposant l'impressionnante collection d'argenterie et de vaisselle précieuse rassemblée par des générations de Habsburg.
Puis quelques salles sont consacrées à … Sisi. Et là, c'est la foule ! Je ne pensais pas que les fans de cette malheureuse impératrice étaient si nombreux. Nous passons aussi rapidement que possible pour enfin, rejoindre les appartements impériaux.
Ce sont les appartements privés de François-Joseph et Elisabeth (Sisi). Si la décoration est celle d'un palais, sans trop d'ostentation, ce qui me surprend, c'est l'extrème simplicité de l'ameublement. Nous sommes loin des fastes de Louis II de Bavière.
Seul grand luxe pour l'époque dans l'appartement de l'impératrice : une salle de bain moderne avec une grande baignoire en étain, eau chaude et froide, installée par Sisi à côté du boudoir où elle faisait de la gymnastique, ce dont témoignent différents agrès.
Encore une grande promenade dans la ville et la découverte d'autres monuments...
Toujours, au fil des rues, l'architecture baroque des immeubles...
Le temps passe et nous déjeunons (fort tard), d'une pâtisserie et d'un café viennois, au café Mozart. J'aime beaucoup l'ambiance de ces cafés.
Celui-ci est, paraît-il, le plus ancien de la ville (1794). http://www.cafe-mozart.at/bildergalerie/
Nous nous dirigeons ensite, en tram, vers le palais de Schönbrunn.
Bien que la pluie menace, nous ne visiterons pas l'intérieur (entre 3 et 4 heures de visite !), nous contentant d'une promenade dans le parc.
Il commence à pleuvoir et Serge nous a préparé un petit voyage en tramway
et en bus qui nous conduit aux confins de la ville, là où l'on cultive la vigne et où l'on peut dîner et goûter le vin de l'année dans les Heuriger.
Nous sommes à Grinzing, bien loin de l'architecture urbaine et l'on retrouve un peu l'ambiance des villages traversés.
Petite promenade dans le village, nous nous attardons devant les quelques Heuriger, afin de choisir celui où nous dînerons.
Il est encore un peu tôt, nous prenons un nouveau bus qui nous mène par une route, qui serpente au milieu des vignes et des bois, jusqu'au sommet d'une colline d'où l'on voit toute la ville. Le panorama est superbe, je regrette vraiment qu'il ne fasse pas beau !
De retour à Grinzing,
nous ferons un bon dîner arrosé de ces vins blancs viennois que j'aime beaucoup.
Pendant le repas, un violoniste et un accordéoniste jouent des airs tziganes et des chansons autrichiennes qu'une cliente âgée mais encore dotée d'une belle voix grave dont elle sait parfaitement se servir, se met à chanter spontanément (je pense alors à Marlène Dietrich).
Nous avons vraiment passé une excellente soirée dans cet endroit, tellement particulier et un peu hors du temps.
à suivre...
Un coup d'oeil dans la salle du petit déjeuner me rassure : la dame d'hier n'est pas là ! Ouf, je vais pouvoir déjeuner en paix.
Un couple s'installe à la table voisine... Nous parlons tranquillement avec Serge et soudain, la dame : « Vous êtes français ? » et c'est reparti comme la veille !
Elle est heureuse de visiter Vienne car elle est « fan de Sisi » et elle en rêvait depuis si longtemps !... Je découvre qu'il existe des fans de Sisi ! Nous en aurons la confirmation dans la matinée...Nous prenons congé et partons pour visiter les appartements impériaux au Hofburg. La queue, pour entrer est beaucoup moins longue que celle qui nous avait découragés la veille.
La visite commence par plusieurs salles exposant l'impressionnante collection d'argenterie et de vaisselle précieuse rassemblée par des générations de Habsburg.
Puis quelques salles sont consacrées à … Sisi. Et là, c'est la foule ! Je ne pensais pas que les fans de cette malheureuse impératrice étaient si nombreux. Nous passons aussi rapidement que possible pour enfin, rejoindre les appartements impériaux.
Ce sont les appartements privés de François-Joseph et Elisabeth (Sisi). Si la décoration est celle d'un palais, sans trop d'ostentation, ce qui me surprend, c'est l'extrème simplicité de l'ameublement. Nous sommes loin des fastes de Louis II de Bavière.
Seul grand luxe pour l'époque dans l'appartement de l'impératrice : une salle de bain moderne avec une grande baignoire en étain, eau chaude et froide, installée par Sisi à côté du boudoir où elle faisait de la gymnastique, ce dont témoignent différents agrès.
Encore une grande promenade dans la ville et la découverte d'autres monuments...
Toujours, au fil des rues, l'architecture baroque des immeubles...
Le temps passe et nous déjeunons (fort tard), d'une pâtisserie et d'un café viennois, au café Mozart. J'aime beaucoup l'ambiance de ces cafés.
Celui-ci est, paraît-il, le plus ancien de la ville (1794). http://www.cafe-mozart.at/bildergalerie/Nous nous dirigeons ensite, en tram, vers le palais de Schönbrunn.
Bien que la pluie menace, nous ne visiterons pas l'intérieur (entre 3 et 4 heures de visite !), nous contentant d'une promenade dans le parc.
Il commence à pleuvoir et Serge nous a préparé un petit voyage en tramway
et en bus qui nous conduit aux confins de la ville, là où l'on cultive la vigne et où l'on peut dîner et goûter le vin de l'année dans les Heuriger.Nous sommes à Grinzing, bien loin de l'architecture urbaine et l'on retrouve un peu l'ambiance des villages traversés.
Petite promenade dans le village, nous nous attardons devant les quelques Heuriger, afin de choisir celui où nous dînerons.
Il est encore un peu tôt, nous prenons un nouveau bus qui nous mène par une route, qui serpente au milieu des vignes et des bois, jusqu'au sommet d'une colline d'où l'on voit toute la ville. Le panorama est superbe, je regrette vraiment qu'il ne fasse pas beau !
De retour à Grinzing,
nous ferons un bon dîner arrosé de ces vins blancs viennois que j'aime beaucoup.
Pendant le repas, un violoniste et un accordéoniste jouent des airs tziganes et des chansons autrichiennes qu'une cliente âgée mais encore dotée d'une belle voix grave dont elle sait parfaitement se servir, se met à chanter spontanément (je pense alors à Marlène Dietrich).
Nous avons vraiment passé une excellente soirée dans cet endroit, tellement particulier et un peu hors du temps.
à suivre...
Carpe diem
Lundi 26 Juillet.
Après une promenade dans le quartier de la Mairie et de l'Université,
nous nous rendons au Prater, célèbre parc d'attractions et de promenade de la ville. http://www.wien.info/fr/sightseeing/pra ... nce-prater
Le temps est toujours incertain et il n'y a pas grand monde dans les allées.
Je ne résiste pas à un tourniquet géant qui s'élève jusqu'à 117 mètres.
Je commence à me douter de ce qui m'attends quand je remarque devant moi, des jeunes qui ôtent leurs baskets mal lassées avant de s'installer.
C'est très impressionnant de tournoyer à cette hauteur dans un petit siège suspendu par quelques chaînes, ça tourne vite, je prends de l'angle, plus qu'à moto !... J'en ai presque le vertige, la caméra à la main droite et la gauche retenant mes lunettes, tant je crains de les voir s'envoler ! Mais, le panorama sur la ville et les alentours vaut le détour et c'est grisant ! À l'arrivée, j'avais presque envie de recommencer, sans caméra et sans lunettes.
Bon, soyons raisonnable, il est l'heure de déjeuner, nous nous installons sous un large parasol dans une pizzéria voisine. Heureusement que le parasol était large car il a plu !
Puis c'est la Grande Roue. La Grande Roue est à Vienne ce que la Tour Eiffel est à Paris : le symbole de la ville. http://www.riesenrad.co.at/grande-roue-vienne.html
Quelques-unes des larges cabines peuvent servir de salles de restaurant : une ou deux tables, des rideaux aux fenêtres. Il doit être agréable de dîner là, en admirant les lumières de la ville.
Même par une journée grise, la vue a quelque chose de magique.
Un ou deux tramways, un bus, et nous voilà dans un quartier moderne qui abrite les bâtiments de l'ONU
et une curieuse église.
Puis, de nouveaux une série de transports en communs et nous arrivons à Heiligen Stadt, quartier excentré, où Beethoven a souvent séjourné.
Il y a d'ailleurs plusieurs « maisons de Beethoven » dans ce qui autrefois était un village de vignerons.
Les vignes sont toujours là et c'est dans un Heuriger que nous dînons au son d'un accordéon.
C'était, depuis le XVIIème siècle, une auberge. Beethoven y a séjourné et composé une partie de la 9ème symphonie, pendant l'été 1817.
En fait, il venait souvent à Heiligen Stadt car il y avait, non loin de là, un établissement thermal où il espérait soigner sa surdité.
En fait d'eau, ce sont deux très bons vins qui ont accompangé notre repas : un Wiener Gemischter Satz 2009 et un Grüner Veltliner 2008 de la maison Mayer.
Nous avons néanmoins pu reprendre bus et tram pour rentrer à notre pension !
à suivre...
Après une promenade dans le quartier de la Mairie et de l'Université,
nous nous rendons au Prater, célèbre parc d'attractions et de promenade de la ville. http://www.wien.info/fr/sightseeing/pra ... nce-praterLe temps est toujours incertain et il n'y a pas grand monde dans les allées.
Je ne résiste pas à un tourniquet géant qui s'élève jusqu'à 117 mètres.
Je commence à me douter de ce qui m'attends quand je remarque devant moi, des jeunes qui ôtent leurs baskets mal lassées avant de s'installer.
C'est très impressionnant de tournoyer à cette hauteur dans un petit siège suspendu par quelques chaînes, ça tourne vite, je prends de l'angle, plus qu'à moto !... J'en ai presque le vertige, la caméra à la main droite et la gauche retenant mes lunettes, tant je crains de les voir s'envoler ! Mais, le panorama sur la ville et les alentours vaut le détour et c'est grisant !
À l'arrivée, j'avais presque envie de recommencer, sans caméra et sans lunettes. Bon, soyons raisonnable, il est l'heure de déjeuner, nous nous installons sous un large parasol dans une pizzéria voisine. Heureusement que le parasol était large car il a plu !
Puis c'est la Grande Roue. La Grande Roue est à Vienne ce que la Tour Eiffel est à Paris : le symbole de la ville. http://www.riesenrad.co.at/grande-roue-vienne.html
Quelques-unes des larges cabines peuvent servir de salles de restaurant : une ou deux tables, des rideaux aux fenêtres. Il doit être agréable de dîner là, en admirant les lumières de la ville.
Même par une journée grise, la vue a quelque chose de magique.
Un ou deux tramways, un bus, et nous voilà dans un quartier moderne qui abrite les bâtiments de l'ONU
et une curieuse église.
Puis, de nouveaux une série de transports en communs et nous arrivons à Heiligen Stadt, quartier excentré, où Beethoven a souvent séjourné.
Il y a d'ailleurs plusieurs « maisons de Beethoven » dans ce qui autrefois était un village de vignerons.
Les vignes sont toujours là et c'est dans un Heuriger que nous dînons au son d'un accordéon.
C'était, depuis le XVIIème siècle, une auberge. Beethoven y a séjourné et composé une partie de la 9ème symphonie, pendant l'été 1817.
En fait, il venait souvent à Heiligen Stadt car il y avait, non loin de là, un établissement thermal où il espérait soigner sa surdité. En fait d'eau, ce sont deux très bons vins qui ont accompangé notre repas : un Wiener Gemischter Satz 2009 et un Grüner Veltliner 2008 de la maison Mayer.
Nous avons néanmoins pu reprendre bus et tram pour rentrer à notre pension !
à suivre...
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nounours44ans
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Mardi 27 Juillet.
Nous quittons la pension Fünfhaus vers 10h. Une nouvelle fois, je suis contente de retrouver ma Tit'belle. La sortie de Vienne se fait facilement et je n'ai pas rencontré de problème avec les rails des tramways.
Nous poursuivons notre périple vers le Sud-Est de l'Autriche : longues lignes droites traversant la campagne, beaucoup de vent dans la plaine et très peu de motards.
La route devient un peu moins monotone à partir de Mannersdorf am Leithagebirge. Entre Hof am Leithagebirge et Donnerkirchen, elle nous offre un point de vue sur le Neusiedler See que nous longeons, en direction du Sud, jusqu'à Mörbisch. C'est un cul de sac, nous faisons demi-tour et nous arrêtons à Rust.
Dans ce village, et c'est une grande première pour moi, je vois des cigognes, de vraies cigognes !
En arrivant, comme les premières aperçues sur une cheminée ne bougeaient pas, j'avais cru à une simple décoration, genre nains de jardin... J'ai très vite compris mon erreur. Il y en a pratiquement sur chaque maison et les petits sont encore apparemment au nid, les parents les nourrissent.
J'admire ces grands oiseaux, leur envergure impressionnante en vol, leur façon délicate de se poser au bord du nid.
Nous sommes dans le parc national du Neusiedler See.
Nous contournons le lac par le Nord, au milieu d'un plat paysage de marécages jusqu'à Neusiedl am See puis vers le Sud, sur l'autre rive jusqu'à Ilmitz, Apetlon et Pamhagen.
Soudain, sur la petite route déserte, un poste frontière abandonné, un panneau : nous entrons en Hongrie.
La route qui traverse une vaste plaine devient vraiment très mauvaise : des trous, des bosses, des pierres... l'entretien laisse à désirer ! Il est vrai que nous sommes sur une route secondaire.
Il est grand temps de déjeuner mais, apparemment, aucun village à l'horizon. Finalement, nous nous arrêtons au bord de la route dans un curieux endroit où l'on vend tout et n'importe quoi : nourriture, vêtements... il y a même un coiffeur, un pédicure, un manucure, etc. et bien sûr la terrasse d'un café où l'on peut déjeuner.
Mais voilà, si la Hongrie fait partie de l'Union Européenne, elle n'a pas encore adopté l'Euro ! Tandis que je m'installe, Serge entre se renseigner : on acceptera nos euros.
La carte est incompréhensible, pas un mot qui ressemble à quoi que ce soit que l'on connaisse ! Heureusement la serveuse parle aussi allemand. Voulant goûter une spécialité locale, je choisis une tartine hongroise. Bof ! Un simple morceau de pain recouvert de fromage fondu, mais bon, ça cale bien !
Nous poursuivons notre chemin en Hongrie par Fertöszèplak et Kòphàza. Les routes sont toujours aussi défoncées. Nous arrivons à la frontière. Ce passage devait être assez important si j'en juge par sa taille mais, là aussi, tout est abandonné et les plantes, encore présentes dans les jardinières, sont complètement desséchées.
Il est curieux de penser qu'il y a une vingtaine d'années, des barbelés fermaient cette frontière...
Nous continuons vers Deutschkreutz, puis vers le Sud-Ouest, à travers un joli paysage vallonné. C'est un vrai plaisir de rouler malgré la fatigue qui commence à se faire sentir.
Petite pause au sommet d'une colline : à l'Ouest, c'est l'Autriche, au Nord, dans le lointain, la Slovaquie et au Nord-Est, la Hongrie. Serions-nous au centre de l'Europe ?
Nous nous dirigeons vers la Styrie et la petite ville de Vorau où nous passerons la nuit à l'hôtel Vorauerhof.
En attendant l'heure du dîner, petite promenade dans le village.
Demain, nous visiterons l'abbaye que l'on aperçoit au loin.
La cuisine, typiquement styrienne et délicieuse du restaurant, arrosée de bon vins du cru me fait oublier la tartine hongroise. Toutefois, mon dessert, bien que fait maison, n'est pas vraiment local : une somptueuse forêt noire !
à suivre...
Nous quittons la pension Fünfhaus vers 10h. Une nouvelle fois, je suis contente de retrouver ma Tit'belle.
La sortie de Vienne se fait facilement et je n'ai pas rencontré de problème avec les rails des tramways. Nous poursuivons notre périple vers le Sud-Est de l'Autriche : longues lignes droites traversant la campagne, beaucoup de vent dans la plaine et très peu de motards.
La route devient un peu moins monotone à partir de Mannersdorf am Leithagebirge. Entre Hof am Leithagebirge et Donnerkirchen, elle nous offre un point de vue sur le Neusiedler See que nous longeons, en direction du Sud, jusqu'à Mörbisch. C'est un cul de sac, nous faisons demi-tour et nous arrêtons à Rust.
Dans ce village, et c'est une grande première pour moi, je vois des cigognes, de vraies cigognes !
En arrivant, comme les premières aperçues sur une cheminée ne bougeaient pas, j'avais cru à une simple décoration, genre nains de jardin... J'ai très vite compris mon erreur. Il y en a pratiquement sur chaque maison et les petits sont encore apparemment au nid, les parents les nourrissent.
J'admire ces grands oiseaux, leur envergure impressionnante en vol, leur façon délicate de se poser au bord du nid.
Nous sommes dans le parc national du Neusiedler See.
Nous contournons le lac par le Nord, au milieu d'un plat paysage de marécages jusqu'à Neusiedl am See puis vers le Sud, sur l'autre rive jusqu'à Ilmitz, Apetlon et Pamhagen.
Soudain, sur la petite route déserte, un poste frontière abandonné, un panneau : nous entrons en Hongrie.
La route qui traverse une vaste plaine devient vraiment très mauvaise : des trous, des bosses, des pierres... l'entretien laisse à désirer ! Il est vrai que nous sommes sur une route secondaire.
Il est grand temps de déjeuner mais, apparemment, aucun village à l'horizon. Finalement, nous nous arrêtons au bord de la route dans un curieux endroit où l'on vend tout et n'importe quoi : nourriture, vêtements... il y a même un coiffeur, un pédicure, un manucure, etc. et bien sûr la terrasse d'un café où l'on peut déjeuner.
Mais voilà, si la Hongrie fait partie de l'Union Européenne, elle n'a pas encore adopté l'Euro ! Tandis que je m'installe, Serge entre se renseigner : on acceptera nos euros.
La carte est incompréhensible, pas un mot qui ressemble à quoi que ce soit que l'on connaisse ! Heureusement la serveuse parle aussi allemand. Voulant goûter une spécialité locale, je choisis une tartine hongroise. Bof ! Un simple morceau de pain recouvert de fromage fondu, mais bon, ça cale bien !
Nous poursuivons notre chemin en Hongrie par Fertöszèplak et Kòphàza. Les routes sont toujours aussi défoncées. Nous arrivons à la frontière. Ce passage devait être assez important si j'en juge par sa taille mais, là aussi, tout est abandonné et les plantes, encore présentes dans les jardinières, sont complètement desséchées.
Il est curieux de penser qu'il y a une vingtaine d'années, des barbelés fermaient cette frontière...
Nous continuons vers Deutschkreutz, puis vers le Sud-Ouest, à travers un joli paysage vallonné.
C'est un vrai plaisir de rouler malgré la fatigue qui commence à se faire sentir. Petite pause au sommet d'une colline : à l'Ouest, c'est l'Autriche, au Nord, dans le lointain, la Slovaquie et au Nord-Est, la Hongrie. Serions-nous au centre de l'Europe ?
Nous nous dirigeons vers la Styrie et la petite ville de Vorau où nous passerons la nuit à l'hôtel Vorauerhof.
En attendant l'heure du dîner, petite promenade dans le village.
Demain, nous visiterons l'abbaye que l'on aperçoit au loin.
La cuisine, typiquement styrienne et délicieuse du restaurant, arrosée de bon vins du cru me fait oublier la tartine hongroise. Toutefois, mon dessert, bien que fait maison, n'est pas vraiment local : une somptueuse forêt noire !
à suivre...
Carpe diem
Mercredi 28 juillet.
Nous quittons Vorau vers 9h15.
Normalement nous devions visiter l'abbaye mais nous n'en apercevrons que l'extérieur car elle n'ouvre qu'à 10 heures et Tigre ne veut pas attendre. Pourquoi donc est-il si pressé ? Tant pis, ce sera peut-être pour une autre fois !
Nous nous dirigeons vers Graz en prenant vraiment le chemin des écoliers. Il fait beau, la route est agréable et les paysages de moyennes montagnes souvent magnifiques.
Miesenbach, Birkfeld, Oberfeistritz, Kaibing... Il est bon de rouler ! Nous aurions dû passer devant le château d'Herberstein où Serge avait prévu de s'arrêter mais nous n'avons rien vu !
Grossnartmannsdorf, Walkersdorf... J'aperçois, au loin, le château de Riegersburg, véritable nid d'aigle, sur un piton rocheux.
Il n'a jamais été pris et on comprend pourquoi. Nous nous arrêtons. Heureusement, un ascenseur permet de monter au château qui appartient aujourd'hui à la famille Grimaldi.
Des vignes tout autour, y compris à l'intérieur de la première enceinte.
La vue est magnifique.
Nous déjeunons sur le site, dans la « taverne ». Soudain, tous les pigeons s'envolent, une seconde plus tard, un faucon nous survole. Il y avait une démonstration de fauconnerie un peu plus bas.
Mais il est temps de repartir et de rejoindre Graz où nous nous arrêtons pour une petite promenade dans le centre. Jolies maisons colorées, souvent très chargées de sculptures et de stucs, comme à Salzburg.
Quelques kilomètres plus au Nord, nous nous arrêtons à l'Österreichisches Freilichtmuseum, vaste parc vallonné où a été reconstruit l'ancien habitat rural des différentes provinces autrichiennes. Chaque Land est représenté par un petit hameau dont on visite les maisons meublées comme à l'époque. Tout y est, le jardinet bien entretenu, les fleurs aux fenêtres, on a l'impression que les habitants vont revenir d'un moment à l'autre.
J'ai bien marché pendant deux heures dans ce gigantesque éco musée.
Serge, qui connaissait l'endroit, a vite abandonné et m'a attendu à la taverne du premier hameau. J'aime beaucoup les éco musées qui donnent un bon aperçu de la vie d'autrefois. J'ai regretté de n'avoir pas eu le courage d'aller jusqu'au fond du parc, il me restait un hameau à visiter mais il était déjà assez tard et surtout, j'étais bien fatiguée de marcher avec les bottes de moto !
Il est plus de 17 heures quand nous quittons l'endroit. Il est grand temps de rechercher un hébergement pour la nuit.
Sur la route, Serge aperçoit un panneau indiquant une Gasthaus. Nous suivons la direction sur une minuscule route de montagne qui nous offre des paysages somptueux éclairés par un soleil déclinant. Les couleurs sont superbes, j'aurais dû m'arrêter pour faire quelques photos. Nous nous retrouvons sur une crête, une vallée de chaque côté, c'est magnifique ! Mais l'inquiétude monte : pas de village ni de Gasthaus, juste une ou deux fermes isolées et finalement, j'entends Serge me dire de m'arrêter là où je suis car il est arrivé sur un étroit chemin de terre où la RT aura du mal à faire demi tour ! Pour moi, c'est facile car je suis devant une grange sur un terrain à peu près plat. Serge ne tarde pas à me rejoindre et nous redescendons par la même route. Le paysage, sous cet angle, est toujours aussi beau !
Nous retrouvons une route un peu plus large et, à mon tour, j'aperçois un panneau signalant une auberge. Une nouvelle petite route viroleuse nous mène à une église perdue en pleine forêt près de laquelle nous trouvons enfin la Gasthaus tant espérée. Une dame, attirée par le bruit de nos moteurs en sort et nous avons du mal à comprendre qu'il n'y a pas de chambre ! Encore une fois, c'est raté ! Le soleil descend inexorablement vers l'horizon.
Nous rebroussons chemin, rejoignons la grand route où nous aurons au moins des villages à traverser.
Finalement
Serge décide de rechercher dans son GPS et téléphone à un hôtel : nous dormirons à Köflach. Cependant, l'adresse n'est pas très précise et nous avons bien du mal à trouver l'endroit.
Dîner, copieux comme d'habitude, au restaurant de l'hôtel et gros dodo réparateur car la journée a été longue et fatigante !
à suivre...
Nous quittons Vorau vers 9h15.
Normalement nous devions visiter l'abbaye mais nous n'en apercevrons que l'extérieur car elle n'ouvre qu'à 10 heures et Tigre ne veut pas attendre. Pourquoi donc est-il si pressé ? Tant pis, ce sera peut-être pour une autre fois !
Nous nous dirigeons vers Graz en prenant vraiment le chemin des écoliers. Il fait beau, la route est agréable et les paysages de moyennes montagnes souvent magnifiques.
Miesenbach, Birkfeld, Oberfeistritz, Kaibing... Il est bon de rouler ! Nous aurions dû passer devant le château d'Herberstein où Serge avait prévu de s'arrêter mais nous n'avons rien vu !
Grossnartmannsdorf, Walkersdorf... J'aperçois, au loin, le château de Riegersburg, véritable nid d'aigle, sur un piton rocheux.
Il n'a jamais été pris et on comprend pourquoi. Nous nous arrêtons. Heureusement, un ascenseur permet de monter au château qui appartient aujourd'hui à la famille Grimaldi.
Des vignes tout autour, y compris à l'intérieur de la première enceinte.
La vue est magnifique.
Nous déjeunons sur le site, dans la « taverne ». Soudain, tous les pigeons s'envolent, une seconde plus tard, un faucon nous survole. Il y avait une démonstration de fauconnerie un peu plus bas.
Mais il est temps de repartir et de rejoindre Graz où nous nous arrêtons pour une petite promenade dans le centre. Jolies maisons colorées, souvent très chargées de sculptures et de stucs, comme à Salzburg.
Quelques kilomètres plus au Nord, nous nous arrêtons à l'Österreichisches Freilichtmuseum, vaste parc vallonné où a été reconstruit l'ancien habitat rural des différentes provinces autrichiennes. Chaque Land est représenté par un petit hameau dont on visite les maisons meublées comme à l'époque. Tout y est, le jardinet bien entretenu, les fleurs aux fenêtres, on a l'impression que les habitants vont revenir d'un moment à l'autre.
J'ai bien marché pendant deux heures dans ce gigantesque éco musée.
Serge, qui connaissait l'endroit, a vite abandonné et m'a attendu à la taverne du premier hameau. J'aime beaucoup les éco musées qui donnent un bon aperçu de la vie d'autrefois. J'ai regretté de n'avoir pas eu le courage d'aller jusqu'au fond du parc, il me restait un hameau à visiter mais il était déjà assez tard et surtout, j'étais bien fatiguée de marcher avec les bottes de moto !
Il est plus de 17 heures quand nous quittons l'endroit. Il est grand temps de rechercher un hébergement pour la nuit.
Sur la route, Serge aperçoit un panneau indiquant une Gasthaus. Nous suivons la direction sur une minuscule route de montagne qui nous offre des paysages somptueux éclairés par un soleil déclinant.
Les couleurs sont superbes, j'aurais dû m'arrêter pour faire quelques photos. Nous nous retrouvons sur une crête, une vallée de chaque côté, c'est magnifique ! Mais l'inquiétude monte : pas de village ni de Gasthaus, juste une ou deux fermes isolées et finalement, j'entends Serge me dire de m'arrêter là où je suis car il est arrivé sur un étroit chemin de terre où la RT aura du mal à faire demi tour ! Pour moi, c'est facile car je suis devant une grange sur un terrain à peu près plat. Serge ne tarde pas à me rejoindre et nous redescendons par la même route. Le paysage, sous cet angle, est toujours aussi beau ! Nous retrouvons une route un peu plus large et, à mon tour, j'aperçois un panneau signalant une auberge. Une nouvelle petite route viroleuse nous mène à une église perdue en pleine forêt près de laquelle nous trouvons enfin la Gasthaus tant espérée. Une dame, attirée par le bruit de nos moteurs en sort et nous avons du mal à comprendre qu'il n'y a pas de chambre ! Encore une fois, c'est raté ! Le soleil descend inexorablement vers l'horizon.
Nous rebroussons chemin, rejoignons la grand route où nous aurons au moins des villages à traverser.
Finalement
Serge décide de rechercher dans son GPS et téléphone à un hôtel : nous dormirons à Köflach. Cependant, l'adresse n'est pas très précise et nous avons bien du mal à trouver l'endroit.Dîner, copieux comme d'habitude, au restaurant de l'hôtel et gros dodo réparateur car la journée a été longue et fatigante !
à suivre...
Carpe diem
-
nounours44ans
- Messages : 6473
- Inscription : 10 avr. 2010, 21:30
- Localisation : Pontivy 56300
Jeudi 29 Juillet.
Nous quittons Köflach vers 10 heures, sous le soleil, en direction du Salzkammergut (au Nord-Ouest).
La jolie route 77 qui serpente dans la moyenne montagne, nous fait franchir le col de Gabel (1551m.). Le ciel s'est couvert, il ne fait que 13° lorsque nous nous arrêtons pour nous couvrir un peu plus.
La descente vers Judenburg nous offre de très beaux paysages qui, a bien des endroits rappellent ceux du Massif Central ou des Vosges.
Peu à peu, nous avançons vers la haute montagne, la Tit'belle marche bien et je prends beaucoup de plaisir à rouler.
La route 114, nous mène à Hohentauern. Nous sommes entourés de sommets de plus de 2000 mètres. Puis, Trieben, Selzthal et la E651 nous conduit à Wörschach où nous nous arrêtons pour déjeuner en terrasse.
Nous repartons vers 13 heures et rejoignons la route 145 à Trautenfels. Rapidement le ciel, devant nous, devient lourd de menaces. Visiblement, nous nous dirigeons vers le mauvais temps.
Bad Mitterndorf, Bad Aussee, le vent se lève, violent. Nous nous arrêtons pour enfiler nos tenues de pluie et à peine quelques minutes plus tard, il commence à pleuvoir. Rapidement, c'est une averse si violente que j'ai cru, un moment, qu'il s'agissait de grêle ! Je sens l'eau, peu à peu, traverser mon pantalon de pluie... et en plus, il ne fait pas vraiment chaud !
Nous poursuivons courageusement notre chemin vers le lac Grundlsee que nous longeons jusqu'à Gössl avant de revenir sur nos pas car la route ne va guère plus loin.
Malgré la pluie, moins violente toutefois, le paysage ne manque pas de charme mais il est impossible de sortir un appareil photo !
Après Bad Aussee, une belle petite route, nous conduit, toujours sous la pluie, jusqu'à Hallstatt, superbe village au bord du Hallstätter See où, après quelques péripéties, nous trouvons, pour la nuit, une très jolie chambre avec balcon sur la lac, à la Gasthof Simony.
Il pleut toujours sur la malheureuse Tit'belle, sagement garée sous nos fenêtres... 
J'ai pu constater que ma tenue de pluie n'est plus du tout étanche !
Nous ne résistons pas au plaisir d'une petite promenade dans ce très joli village, toujours sous la pluie.
Deux églises,
dont l'une abrite de superbes retables.
Nous dînons à notre auberge et, pour la première fois, je mange un omble chevalier, excellent poisson du lac.
Il pleut toujours lorsque nous nous couchons...
à suivre...
Nous quittons Köflach vers 10 heures, sous le soleil, en direction du Salzkammergut (au Nord-Ouest).
La jolie route 77 qui serpente dans la moyenne montagne, nous fait franchir le col de Gabel (1551m.). Le ciel s'est couvert, il ne fait que 13° lorsque nous nous arrêtons pour nous couvrir un peu plus.
La descente vers Judenburg nous offre de très beaux paysages qui, a bien des endroits rappellent ceux du Massif Central ou des Vosges.
Peu à peu, nous avançons vers la haute montagne, la Tit'belle marche bien et je prends beaucoup de plaisir à rouler.
La route 114, nous mène à Hohentauern. Nous sommes entourés de sommets de plus de 2000 mètres. Puis, Trieben, Selzthal et la E651 nous conduit à Wörschach où nous nous arrêtons pour déjeuner en terrasse.
Nous repartons vers 13 heures et rejoignons la route 145 à Trautenfels. Rapidement le ciel, devant nous, devient lourd de menaces. Visiblement, nous nous dirigeons vers le mauvais temps.
Bad Mitterndorf, Bad Aussee, le vent se lève, violent. Nous nous arrêtons pour enfiler nos tenues de pluie et à peine quelques minutes plus tard, il commence à pleuvoir. Rapidement, c'est une averse si violente que j'ai cru, un moment, qu'il s'agissait de grêle ! Je sens l'eau, peu à peu, traverser mon pantalon de pluie... et en plus, il ne fait pas vraiment chaud !
Nous poursuivons courageusement notre chemin vers le lac Grundlsee que nous longeons jusqu'à Gössl avant de revenir sur nos pas car la route ne va guère plus loin.
Malgré la pluie, moins violente toutefois, le paysage ne manque pas de charme mais il est impossible de sortir un appareil photo !
Après Bad Aussee, une belle petite route, nous conduit, toujours sous la pluie, jusqu'à Hallstatt, superbe village au bord du Hallstätter See où, après quelques péripéties, nous trouvons, pour la nuit, une très jolie chambre avec balcon sur la lac, à la Gasthof Simony.
Il pleut toujours sur la malheureuse Tit'belle, sagement garée sous nos fenêtres... J'ai pu constater que ma tenue de pluie n'est plus du tout étanche !
Nous ne résistons pas au plaisir d'une petite promenade dans ce très joli village, toujours sous la pluie.
Deux églises,
dont l'une abrite de superbes retables.
Nous dînons à notre auberge et, pour la première fois, je mange un omble chevalier, excellent poisson du lac.
Il pleut toujours lorsque nous nous couchons...
à suivre...
Carpe diem
Vendredi 30 Juillet.
Nous sommes arrivés à Hallstatt sous la pluie et c'est sous la pluie que nous en repartons. Objectif : BMW à Salzburg où nous espérons trouver des combinaisons étranches. C'est pratique d'avoir la liste des concessionnaires dans le GPS !
Nous longeons donc le Hallstätter See, traversons Bad Ischl, Aschau, Strobl. Voici le St Wolfgangsee sur notre droite. Sur l'autre rive, je reconnais St Wolfgang, de bons souvenirs reviennent, il faisait beau cette année là ! St. Gilgen, toujours de bons souvenirs ! Puis c'est le Fuschlsee... Les paysages montagneux embrumés d'abord, puis les lacs sont magnifiques, même sous la pluie.
Nous approchons de Salzburg. http://www.salzburg.info/fr/curiosites/ ... zbourg.htm J'aime cette ville, j'y ai de merveilleux souvenirs. Ça me fait vraiment plaisir d'apercevoir, en arrivant, le vieux château qui domine la ville.
Il pleut toujours et cette fois, pas de promenade dans les rues de la vieille ville baroque, nous ne faisons que passer. Tout de même, un coup d'œil aux façades colorées qui bordent la Salzach, en franchissant le pont. Déjà, nous nous éloignons du centre historique.
Il est midi, pourvu que le magasin ne soit pas fermé ! ... Nous avons de la chance, c'est encore ouvert et il reste deux combinaisons de pluie : l'une, à ma taille, ancien modèle et l'autre, nouveau modèle d'un jaune canari très seyant, à la taille de Serge. Au moins, on le verra venir de loin !
Nous abandonnons à la poubelle mon pantalon qui fut étanche et la veste qui ne l'est plus et c'est bien équipés que nous repartons, toujours sous la pluie.
Nos gants « prosummer » ayant bien pris l'eau, Serge voulait en acheter d'autres mais il n'y en avait plus. Qu'à cela ne tienne, nous irons faire une petite visite au magasin de Bad Reichenhall !
Nous traversons la frontière allemande sans même nous en apercevoir et nous voilà chez BMW où nous trouvons des gants neufs et surtout bien secs !
Nous reprenons la route 21 vers le Sud. Il est plus que temps de déjeuner, une Gasthaus, nous nous arrêtons. Mais nous sommes ruisselants de pluie... Une table abritée sous un large parasol nous accueille.
Il est temps de repartir, nous aimerions bien trouver un hébergement non loin du Königssee. La route 305 nous offre de superbes paysages, romantiques à souhait. Il pleut beaucoup moins, c'est normal, nous avons, cette fois, des vêtements parfaitement étanches !
À Schönau am Königssee, nous nous arrêtons à l'office du tourisme qui nous donne quelques adresses. Nous passerons trois nuits dans la Gästehaus Germania,
dans une grande chambre avec terrasse fleurie donnant sur la montagne.
à suivre...
Nous sommes arrivés à Hallstatt sous la pluie et c'est sous la pluie que nous en repartons. Objectif : BMW à Salzburg où nous espérons trouver des combinaisons étranches. C'est pratique d'avoir la liste des concessionnaires dans le GPS !
Nous longeons donc le Hallstätter See, traversons Bad Ischl, Aschau, Strobl. Voici le St Wolfgangsee sur notre droite. Sur l'autre rive, je reconnais St Wolfgang, de bons souvenirs reviennent, il faisait beau cette année là !
St. Gilgen, toujours de bons souvenirs ! Puis c'est le Fuschlsee... Les paysages montagneux embrumés d'abord, puis les lacs sont magnifiques, même sous la pluie. Nous approchons de Salzburg. http://www.salzburg.info/fr/curiosites/ ... zbourg.htm J'aime cette ville, j'y ai de merveilleux souvenirs. Ça me fait vraiment plaisir d'apercevoir, en arrivant, le vieux château qui domine la ville.
Il pleut toujours et cette fois, pas de promenade dans les rues de la vieille ville baroque, nous ne faisons que passer. Tout de même, un coup d'œil aux façades colorées qui bordent la Salzach, en franchissant le pont. Déjà, nous nous éloignons du centre historique.
Il est midi, pourvu que le magasin ne soit pas fermé ! ... Nous avons de la chance, c'est encore ouvert et il reste deux combinaisons de pluie : l'une, à ma taille, ancien modèle et l'autre, nouveau modèle d'un jaune canari très seyant, à la taille de Serge. Au moins, on le verra venir de loin !
Nous abandonnons à la poubelle mon pantalon qui fut étanche et la veste qui ne l'est plus et c'est bien équipés que nous repartons, toujours sous la pluie.
Nos gants « prosummer » ayant bien pris l'eau, Serge voulait en acheter d'autres mais il n'y en avait plus. Qu'à cela ne tienne, nous irons faire une petite visite au magasin de Bad Reichenhall !
Nous traversons la frontière allemande sans même nous en apercevoir et nous voilà chez BMW où nous trouvons des gants neufs et surtout bien secs !
Nous reprenons la route 21 vers le Sud. Il est plus que temps de déjeuner, une Gasthaus, nous nous arrêtons. Mais nous sommes ruisselants de pluie... Une table abritée sous un large parasol nous accueille.
Il est temps de repartir, nous aimerions bien trouver un hébergement non loin du Königssee. La route 305 nous offre de superbes paysages, romantiques à souhait.
Il pleut beaucoup moins, c'est normal, nous avons, cette fois, des vêtements parfaitement étanches ! À Schönau am Königssee, nous nous arrêtons à l'office du tourisme qui nous donne quelques adresses. Nous passerons trois nuits dans la Gästehaus Germania,
dans une grande chambre avec terrasse fleurie donnant sur la montagne.à suivre...
Carpe diem
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nounours44ans
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- Localisation : Pontivy 56300
Samedi 31 Juillet.
J'ouvre un œil de bonne heure : tout semble gris. Je me rendors. Un peu plus tard, ciel bleu parsemé de quelques nuages.
La journée s'annonce belle !
Nous laissons les motos pour une promenade à pied
jusqu'au Königssee (2Km)
et au bord de l'eau.
C'est toujours aussi grandiose que dans mes souvenirs ! Je suis vraiment très heureuse d'être là. Nous prenons le temps de goûter chaque instant qui passe, nous sommes bien.
Une halte nous offre un beau point de vue sur le village de Königssee.
Tous les bateaux qui circulent sur le lac sont électriques et parfaitement silencieux... Le calme du site est préservé.
En passant, nous découvrons un curieux baromètre...
Pour ceux qui ne comprendraient pas l'allemand, je m'essaye à une traduction approximative :
Station météo d'altitude bavaroise.
Pierre en mouvement : vent
Pierre immobile : vent calme
Pierre mouillée : pluie
Pierre sèche : pas de pluie
Pierre projetant une ombre : soleil
Pierre blanche : neige
Pierre perforée : grêle
Pierre invisible : brouillard
Pierre en train de tomber : tremblement de terre
Pierre absente : volée ?
Nous redescendons au village, très touristique (mais, heureusement pour nous, s'il y a du monde, ce n'est pas la très grande foule), pour un déjeuner tardif dans un beergarten au bord de l'eau.
Derrière nous, un très bel hôtel
Un peu plus loin, un pont couvert, ancien, franchit le torrent qui s'échappe du lac.
Nous rentrons tranquillement vers Schönau en admirant le paysage qui nous entoure...
à suivre...
J'ouvre un œil de bonne heure : tout semble gris. Je me rendors. Un peu plus tard, ciel bleu parsemé de quelques nuages.
La journée s'annonce belle ! Nous laissons les motos pour une promenade à pied
jusqu'au Königssee (2Km)
et au bord de l'eau.
C'est toujours aussi grandiose que dans mes souvenirs ! Je suis vraiment très heureuse d'être là. Nous prenons le temps de goûter chaque instant qui passe, nous sommes bien.
Une halte nous offre un beau point de vue sur le village de Königssee.
Tous les bateaux qui circulent sur le lac sont électriques et parfaitement silencieux... Le calme du site est préservé.
En passant, nous découvrons un curieux baromètre...
Pour ceux qui ne comprendraient pas l'allemand, je m'essaye à une traduction approximative :
Station météo d'altitude bavaroise.
Pierre en mouvement : vent
Pierre immobile : vent calme
Pierre mouillée : pluie
Pierre sèche : pas de pluie
Pierre projetant une ombre : soleil
Pierre blanche : neige
Pierre perforée : grêle
Pierre invisible : brouillard
Pierre en train de tomber : tremblement de terre
Pierre absente : volée ?
Nous redescendons au village, très touristique (mais, heureusement pour nous, s'il y a du monde, ce n'est pas la très grande foule), pour un déjeuner tardif dans un beergarten au bord de l'eau.
Derrière nous, un très bel hôtel
Un peu plus loin, un pont couvert, ancien, franchit le torrent qui s'échappe du lac.
Nous rentrons tranquillement vers Schönau en admirant le paysage qui nous entoure...
à suivre...
Carpe diem
-
GUY J
Dimanche 1er Août.
Serge me réveille vers 8 heures. Il faut se lever pour ne pas rater le petit déjeuner !
Aujourd'hui, nous prenons de la hauteur. Il fait un temps superbe et nous allons emprunter le télécabine du Jenner pour monter jusqu'à 1800 mètres.
Arrivés au pied du télécabine, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée ! Serge, dont je sais qu'il n'aime pas beaucoup ça, accepte de faire la queue... Petites cabines pour deux personnes, ça tombe bien !
La montée commence,
nous découvrons différemment ces paysages que nous aimons
et en haut, c'est grandiose !
Le temps est clair et l'on voit très loin. Le Salzkammergut, avec Salzburg que l'on reconnaît au château qui domine la ville et, dans une autre trouée entre les montagnes, la plaine bavaroise. À l'Est, une haute chaîne montagneuse.
(au téléobjectif)
Je décide de poursuivre, à pied, l'ascension jusqu'à une plateforme située vers 1874m. Un quart d'heure de marche indique le panneau. Serge reste sur la terrasse du restaurant d'altitude.
La montée n'est pas difficile
et je suis fascinée par le paysage.
En bas, le Königsee...
Encore un petit coup de zoom et je découvre l'abbaye St Bartholomä qui n'est accessible que par bateau ou à pied, pour les bons marcheurs.
Il est temps de redescendre et de rejoindre Serge. Nous déjeunons au soleil en regardant le manège de choucas quémandeurs.
La descente par le télécabine est tout aussi agréable que la montée.
Petite pause au bord du lac pour déguster un « ice caffe »
et nous reprenons le chemin de la maison en empruntant une promenade qui longe le torrent qui émerge du lac, en sous-bois.
C'est un peu plus long que par la route mais tellement plus joli et la fraîcheur de l'ombre est la bienvenue !
à suivre...
Serge me réveille vers 8 heures. Il faut se lever pour ne pas rater le petit déjeuner !
Aujourd'hui, nous prenons de la hauteur. Il fait un temps superbe et nous allons emprunter le télécabine du Jenner pour monter jusqu'à 1800 mètres.
Arrivés au pied du télécabine, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée ! Serge, dont je sais qu'il n'aime pas beaucoup ça, accepte de faire la queue... Petites cabines pour deux personnes, ça tombe bien !
La montée commence,
nous découvrons différemment ces paysages que nous aimons
et en haut, c'est grandiose !
Le temps est clair et l'on voit très loin. Le Salzkammergut, avec Salzburg que l'on reconnaît au château qui domine la ville et, dans une autre trouée entre les montagnes, la plaine bavaroise. À l'Est, une haute chaîne montagneuse.
(au téléobjectif)
Je décide de poursuivre, à pied, l'ascension jusqu'à une plateforme située vers 1874m. Un quart d'heure de marche indique le panneau. Serge reste sur la terrasse du restaurant d'altitude.
La montée n'est pas difficile
et je suis fascinée par le paysage.En bas, le Königsee...
Encore un petit coup de zoom et je découvre l'abbaye St Bartholomä qui n'est accessible que par bateau ou à pied, pour les bons marcheurs.
Il est temps de redescendre et de rejoindre Serge. Nous déjeunons au soleil en regardant le manège de choucas quémandeurs.
La descente par le télécabine est tout aussi agréable que la montée.
Petite pause au bord du lac pour déguster un « ice caffe »
et nous reprenons le chemin de la maison en empruntant une promenade qui longe le torrent qui émerge du lac, en sous-bois. C'est un peu plus long que par la route mais tellement plus joli et la fraîcheur de l'ombre est la bienvenue !
à suivre...
Carpe diem
Je suis passé à ce poste frontière en août 2002.Régine a écrit : ...Nous poursuivons notre chemin en Hongrie par Fertöszèplak et Kòphàza. Les routes sont toujours aussi défoncées. Nous arrivons à la frontière. Ce passage devait être assez important si j'en juge par sa taille mais, là aussi, tout est abandonné et les plantes, encore présentes dans les jardinières, sont complètement desséchées.
Il est curieux de penser qu'il y a une vingtaine d'années, des barbelés fermaient cette frontière...
C'était comme le péage sur l'A7 au sud de Lyon, mais avec plusieurs heures d'attente. Et surtout, il ne fallait pas rire, sourire ou autre.
Une jeune asiatique, descendue d'un bus, faisait de la gymnastique de relaxation sur le bas côté. Un "agent" passant elle lui fait un sourire...
...et l'autre de s'exiter, de la faire monter dans le car et de faire garer celui-ci un peu plus.
Tous les occupants (asiatiques) ont été forcés de descendre pour un contrôle sévère.
Nous sommes ensuite passés sans encombre, mais après examen de nos documents d'identité en bonne et due forme.
A Budapest, j'ai vu des chars de l'armée stationnés dans certaines rues, barricadées, interdites au public non autorisé. Il était également interdit de prendre des photos dans ces lieux là.
Que ce soit en Solo ou en Duo, c'est en Varadero.
Varadero 125 /
C4 II Hdi 92 :
Varadero 125 /
C4 II Hdi 92 :
Lundi 2 Août.
Nous quittons Germania à 9 heures sous un ciel incertain en direction de Berchtesgaden puis Bad Reichenhall. Nous longeons le Thumsee, rejoignons la Deutsche Alpenstrasse.
Encore un lac, c'est le Weitsee. Nous quittons, peu à peu, la montagne. J'aime ces paysages de moyenne montagne aux formes douces et aux larges vallées verdoyantes.
Nous remontons au Nord, vers le Chiemsee, très grand lac que nous contournons. Autour, la plaine. Laimgrub, Seebruck, Rimsting...
Le ciel se fait de plus en plus menaçant et nous renonçons à prendre le bateau pour visiter les îles dont l'une abrite l'un des châteaux de Louis II de Bavière.
Nous nous arrêtons quand même à Stock pour déjeuner au bord du lac, dans un très bon restaurant qui nous sert un excellent ragoût de chevreuil.
Nous redescendons vers le Sud Ouest et ne tardons pas à retrouver la montagne . Le ciel se couvre de plus en plus, nous nous arrêtons pour enfiler nos tenues de pluie.Quelques kilomètres plus loin, c'est une averse violente qui s'abat sur nous.
Nous poursuivons notre route sous la pluie par Bayrichzell, le Schliersee puis le Tegersee, Bad Wiessee, nous sommes à nouveau sur la Deutsche Alpenstrasse, Kreuth, Glashutte...
Petite incursion de quelques kilomètres en Autriche et nous arrivons, après avoir longé le Sylvenstein Stausee, à Vorderiss où nous devons payer 3€ pour prendre la petite route qui longe l'Isar.
Je regrette de ne pouvoir profiter pleinement du paysage à cause du mauvais temps ! Il doit faire bon rouler ici sous le soleil. Mais j'en ai vraiment assez de la pluie et je suis fatiguée.
À Wallgau, nous prenons la direction de Mittenwald, au Sud. Nous nous arrêtons dans ce superbe village.
L'hôtel Alpenrose http://www.hotel-alpenrose-mittenwald.d ... index.html est une très vieille maison, fort belle.
La fenêtre de notre chambre s'ouvre sur la montagne. 
Le temps de poser nos sacs et de nous changer, une éclaircie nous permet une petite balade dans ce village très pittoresque qui, depuis le XVIIIème siècle est un des grands centres européens de fabrication de violons. http://www.mittenwald.de/index.shtml?fr_m_geigenbau Il abrite une école de lutherie, un musée consacré à cet art et de nombreux ateliers.
à suivre...
Nous quittons Germania à 9 heures sous un ciel incertain en direction de Berchtesgaden puis Bad Reichenhall. Nous longeons le Thumsee, rejoignons la Deutsche Alpenstrasse.
Encore un lac, c'est le Weitsee. Nous quittons, peu à peu, la montagne. J'aime ces paysages de moyenne montagne aux formes douces et aux larges vallées verdoyantes.
Nous remontons au Nord, vers le Chiemsee, très grand lac que nous contournons. Autour, la plaine. Laimgrub, Seebruck, Rimsting...
Le ciel se fait de plus en plus menaçant et nous renonçons à prendre le bateau pour visiter les îles dont l'une abrite l'un des châteaux de Louis II de Bavière.
Nous nous arrêtons quand même à Stock pour déjeuner au bord du lac, dans un très bon restaurant qui nous sert un excellent ragoût de chevreuil.
Nous redescendons vers le Sud Ouest et ne tardons pas à retrouver la montagne . Le ciel se couvre de plus en plus, nous nous arrêtons pour enfiler nos tenues de pluie.Quelques kilomètres plus loin, c'est une averse violente qui s'abat sur nous.
Nous poursuivons notre route sous la pluie par Bayrichzell, le Schliersee puis le Tegersee, Bad Wiessee, nous sommes à nouveau sur la Deutsche Alpenstrasse, Kreuth, Glashutte...
Petite incursion de quelques kilomètres en Autriche et nous arrivons, après avoir longé le Sylvenstein Stausee, à Vorderiss où nous devons payer 3€ pour prendre la petite route qui longe l'Isar.
Je regrette de ne pouvoir profiter pleinement du paysage à cause du mauvais temps ! Il doit faire bon rouler ici sous le soleil. Mais j'en ai vraiment assez de la pluie et je suis fatiguée.
À Wallgau, nous prenons la direction de Mittenwald, au Sud. Nous nous arrêtons dans ce superbe village.
L'hôtel Alpenrose http://www.hotel-alpenrose-mittenwald.d ... index.html est une très vieille maison, fort belle.
La fenêtre de notre chambre s'ouvre sur la montagne.
Le temps de poser nos sacs et de nous changer, une éclaircie nous permet une petite balade dans ce village très pittoresque qui, depuis le XVIIIème siècle est un des grands centres européens de fabrication de violons. http://www.mittenwald.de/index.shtml?fr_m_geigenbau Il abrite une école de lutherie, un musée consacré à cet art et de nombreux ateliers.
à suivre...
Carpe diem
Mardi 3 Août.
Le ciel est menaçant et c'est avec nos combinaisons de pluie que nous quittons Mittenwald.
Nous ne tardons pas à repasser en Autriche, suivons la jolie vallée de Leutasch puis, longeons, un peu en hauteur, la vallée de l'Inn, sur une petite route qui me réconcilie avec cette vallée.
Malheureusement, à Nassereith, la route que nous voulions prendre est fermée. Il nous faut donc rebrousser chemin pour descendre dans la vallée par Mötz. Nous suivons désormais l'Inn, tantôt par la route, tantôt par l'autoroute. Déjeuner tardif à Landeck, en terrasse, au soleil !
Après St Anton, nous commençons à monter vers l'Arlbergpass et il se met à pleuvoir ! Nous ne nous arrêtons pas au col (1792m.), à cause de la pluie. Après l'Arlbergpass, c'est le Flexenpass (1773m.).
Nous traversons des paysages magnifiques que nous ne faisons qu'entrevoir lorsque la brume se déchire. Parfois, nous roulons dans le brouillard et, à d'autres moments, les nuages semblent accrochés à la montagne et lui donnent un aspect mystérieux.
Nous passons à Lech puis, encore un col dans le brouillard, le Hochtannbergpass (1679m.) et c'est la descente prudente, vu l'état détrempé et parfois carrément ruisselant de la chaussée, vers Schoppernau.
Au fur et à mesure que nous descendons, le temps s'éclaircit. Je commence à me réchauffer car il faisait vraiment froid là-haut !
Nous nous arrêtons à Au, le long du Bregenzerach, pour souffler un peu.
Les paysages de l'Arlberg sont magnifiques et j'aimerais bien refaire cette route par beau temps.
Nous poursuivons notre descente vers Andelsbuch et quittons l'Autriche entre Krumbach et Aach.
Quelques kilomètres plus loin, nous passerons la nuit à la Gasthaus de la brasserie Schäffler, à Wilhams.
Nous y ferons un excellent dîner, arrosé, comme il se doit, de la bière maison.
à suivre...
Le ciel est menaçant et c'est avec nos combinaisons de pluie que nous quittons Mittenwald.
Nous ne tardons pas à repasser en Autriche, suivons la jolie vallée de Leutasch puis, longeons, un peu en hauteur, la vallée de l'Inn, sur une petite route qui me réconcilie avec cette vallée.
Malheureusement, à Nassereith, la route que nous voulions prendre est fermée. Il nous faut donc rebrousser chemin pour descendre dans la vallée par Mötz. Nous suivons désormais l'Inn, tantôt par la route, tantôt par l'autoroute. Déjeuner tardif à Landeck, en terrasse, au soleil !
Après St Anton, nous commençons à monter vers l'Arlbergpass et il se met à pleuvoir ! Nous ne nous arrêtons pas au col (1792m.), à cause de la pluie. Après l'Arlbergpass, c'est le Flexenpass (1773m.).
Nous traversons des paysages magnifiques que nous ne faisons qu'entrevoir lorsque la brume se déchire. Parfois, nous roulons dans le brouillard et, à d'autres moments, les nuages semblent accrochés à la montagne et lui donnent un aspect mystérieux.
Nous passons à Lech puis, encore un col dans le brouillard, le Hochtannbergpass (1679m.) et c'est la descente prudente, vu l'état détrempé et parfois carrément ruisselant de la chaussée, vers Schoppernau.
Au fur et à mesure que nous descendons, le temps s'éclaircit.
Je commence à me réchauffer car il faisait vraiment froid là-haut ! Nous nous arrêtons à Au, le long du Bregenzerach, pour souffler un peu.
Les paysages de l'Arlberg sont magnifiques et j'aimerais bien refaire cette route par beau temps.
Nous poursuivons notre descente vers Andelsbuch et quittons l'Autriche entre Krumbach et Aach.
Quelques kilomètres plus loin, nous passerons la nuit à la Gasthaus de la brasserie Schäffler, à Wilhams.
Nous y ferons un excellent dîner, arrosé, comme il se doit, de la bière maison.
à suivre...
Carpe diem
Mercredi 4 Août.
Il fait beau quand nous nous réveillons mais, devant la météo annoncée pour jeudi et vendredi, nous renonçons à notre balade en Forêt Noire et décidons de partir vers le Sud.
Il est plus de 10 heures lorsque nous quittons Wilhams. Nous retrouvons l'Autriche et la route faite hier vers l'Arlberg.
Cette fois, nous pouvons pleinement jouir de ces magnifiques paysages de montagne.
Cependant, en arrivant à Au, nous ne reprenons pas la direction des 3 cols de la veille, dommage... Nous bifurquons vers le Furkajoch et nous arrêtons pour déjeuner à Damüls, petite station de sports d'hivers à 1400m. d'altitude.
Il fait frais mais la terrasse est bien agréable !
Puis, c'est une superbe descente avec de larges épingles bien dessinées vers Sonntag et Schnifis.
Après Feldkirch, nous quittons l'Autriche pour entrer au Liechtenstein : Nendeln, Schaan, Vaduz la capitale, son château résidence du Prince, son musée, ses banques... Triesen, Balzers et nous arrivons en Suisse !
La partie du Liechenstein que nous avons parcourue et qui suit le Rhin, n'a rien pittoresque : les maisons de cette vallée très peuplée n'ont aucun charme particulier.
Nous remontons la vallée du Rhin en évitant l'autoroute. Petite pause à Chur, je commence à sentir la fatigue. Serge en profite pour téléphoner à un hôtel... C'est bon, encore 25Km et nous voilà à Laax.
L'hôtel Seehof est une vieille maison « de caractère ».
Notre chambre s'ouvre sur un large et étonnant balcon.
Après une promenade dans le village
et autour du petit lac,
nous découvrons, au dîner, d'excellentes spécialités suisses
(j'ai un faible pour les rösti ) arrosées d'un vin local, Riesling-Sylvaner, vraiment très bon ! 
à suivre...
Il fait beau quand nous nous réveillons mais, devant la météo annoncée pour jeudi et vendredi, nous renonçons à notre balade en Forêt Noire et décidons de partir vers le Sud.
Il est plus de 10 heures lorsque nous quittons Wilhams. Nous retrouvons l'Autriche et la route faite hier vers l'Arlberg.
Cette fois, nous pouvons pleinement jouir de ces magnifiques paysages de montagne.
Cependant, en arrivant à Au, nous ne reprenons pas la direction des 3 cols de la veille, dommage... Nous bifurquons vers le Furkajoch et nous arrêtons pour déjeuner à Damüls, petite station de sports d'hivers à 1400m. d'altitude.
Il fait frais mais la terrasse est bien agréable !
Puis, c'est une superbe descente avec de larges épingles bien dessinées
vers Sonntag et Schnifis.Après Feldkirch, nous quittons l'Autriche pour entrer au Liechtenstein : Nendeln, Schaan, Vaduz la capitale, son château résidence du Prince, son musée, ses banques...
Triesen, Balzers et nous arrivons en Suisse !La partie du Liechenstein que nous avons parcourue et qui suit le Rhin, n'a rien pittoresque : les maisons de cette vallée très peuplée n'ont aucun charme particulier.
Nous remontons la vallée du Rhin en évitant l'autoroute. Petite pause à Chur, je commence à sentir la fatigue. Serge en profite pour téléphoner à un hôtel... C'est bon, encore 25Km et nous voilà à Laax.
L'hôtel Seehof est une vieille maison « de caractère ».
Notre chambre s'ouvre sur un large et étonnant balcon.
Après une promenade dans le village
et autour du petit lac,
nous découvrons, au dîner, d'excellentes spécialités suisses
(j'ai un faible pour les rösti ) arrosées d'un vin local, Riesling-Sylvaner, vraiment très bon ! à suivre...
Carpe diem
Jeudi 5 Août.
Il pleut encore ! Je n'ai vraiment pas envie de rouler sous la pluie mais que faire d'autre ? Nous quittons donc Laax en espérant trouver un temps plus clément en Italie.
À Disentis/Muster, nous empruntons la belle route du Val Medel qui nous conduit au Passo del Lucomagno (1916m.) que nous franchissons à moitié dans la brume.
Il fait froid ! Mais, malgré le temps, je prends à nouveau beaucoup de plaisir à rouler dans la belle descente vers Biasca.
Nous poursuivons notre route en direction de Locarno où ne nous arrêtons pas car la circulation, en sens inverse est très dense et je crains qu'il n'y ait des embouteillages en ville.
Nous quittons la Suisse peu après Camedo et nous nous arrêtons à Re pour déjeuner.
Il ne pleut plus (enfin !) lorsque nous repartons. Nous avons réservé une chambre à Stresa, sur la rive Nord du lac Majeur.
Au loin, on aperçoit de hautes montagnes légèrement enneigées... Nous avons bien fait de ne pas prendre la route du Saint Gothard !
Nous arrivons à l'hôtel La Locanda vers 17 heures.
Promenade dans Stresa : des hôtels de luxe centenaires à la déco surchargée au bord du lac, quelques belles villas,
des petites rues sympathiques et encombrées de touristes...
Pendant tout notre voyage, nous n'avons rencontré que très peu de Français, normal, ils sont tous dans les rues de Stresa !
Nous découvrons un charmant petit restaurant « La Botte » dont nous apprécions tellement la cuisine que nous réservons une table pour le lendemain.
Puis, nous retournons tranquillement vers notre hôtel en nous attardant au bord du lac Majeur, magnifique et romantique à souhait !
Je dois à la vérité de dire que, n'en déplaise à Mort Shuman, il ne neigeait pas sur le lac Majeur et que nous n'y avons pas vu d'oiseaux-lyre en pleurs !
à suivre...
Il pleut encore !
Je n'ai vraiment pas envie de rouler sous la pluie mais que faire d'autre ? Nous quittons donc Laax en espérant trouver un temps plus clément en Italie.À Disentis/Muster, nous empruntons la belle route du Val Medel qui nous conduit au Passo del Lucomagno (1916m.) que nous franchissons à moitié dans la brume.
Il fait froid ! Mais, malgré le temps, je prends à nouveau beaucoup de plaisir à rouler dans la belle descente vers Biasca.
Nous poursuivons notre route en direction de Locarno où ne nous arrêtons pas car la circulation, en sens inverse est très dense et je crains qu'il n'y ait des embouteillages en ville.
Nous quittons la Suisse peu après Camedo et nous nous arrêtons à Re pour déjeuner.
Il ne pleut plus (enfin !) lorsque nous repartons. Nous avons réservé une chambre à Stresa, sur la rive Nord du lac Majeur.
Au loin, on aperçoit de hautes montagnes légèrement enneigées... Nous avons bien fait de ne pas prendre la route du Saint Gothard !
Nous arrivons à l'hôtel La Locanda vers 17 heures.
Promenade dans Stresa : des hôtels de luxe centenaires à la déco surchargée au bord du lac, quelques belles villas,
des petites rues sympathiques et encombrées de touristes...
Pendant tout notre voyage, nous n'avons rencontré que très peu de Français, normal, ils sont tous dans les rues de Stresa !
Nous découvrons un charmant petit restaurant « La Botte » dont nous apprécions tellement la cuisine que nous réservons une table pour le lendemain.
Puis, nous retournons tranquillement vers notre hôtel en nous attardant au bord du lac Majeur, magnifique et romantique à souhait !
Je dois à la vérité de dire que, n'en déplaise à Mort Shuman, il ne neigeait pas sur le lac Majeur et que nous n'y avons pas vu d'oiseaux-lyre en pleurs !
à suivre...
Carpe diem
Vendredi 6 Août.
Grand soleil lorsque nous nous réveillons !
C'est une journée idéale pour visiter les îles Borromées. Alors, nous prenons un billet pour le bateau qui nous permet de faire un petit « stop over » à chaque escale.
Premier arrêt à Isola Bella la délirante avec son monumental palais baroque (qui aurait bien besoin d'un ravalement... mais nous sommes en Italie… ) construit par le comte Vitaliano Borromeo, à partir de 1670, et surtout son jardin en terrasses complètement fou. Bon, on aime ou on aime pas, c'est, en tout cas une curiosité !
Il y a quand même quelques ruelles pittoresques sur cette île.
Evidemment, l'île est très touristique et envahie par les marchands de souvenirs « made in China »...
Notre prochaine étape est l'isola Pescatori qui, comme son nom l'indique abrite un village de pêcheurs et... de nombreux restaurants.
Nous en avons vite fait le tour et nous reprenons un bateau en direction de la petite ville de Baveno.
Nous grimpons vers l'église
dont la place est assez étonnante,
Puis nous déjeunons sur le port, en attendant le prochain bateau pour la plus grande des îles Borromées : l'isola Madre. Ici, pas de marchands de souvenirs, cette île est un jardin qui regorge d'essences méditerranéennes (et pourtant, la Suisse est de l'autre côté du lac).
En retournant vers Stresa, nous passons devant une autre île, à une encablure de Pallanza, petite propriété dont je me contenterais bien volontiers...
à suivre...
Grand soleil lorsque nous nous réveillons !
C'est une journée idéale pour visiter les îles Borromées. Alors, nous prenons un billet pour le bateau qui nous permet de faire un petit « stop over » à chaque escale.
Premier arrêt à Isola Bella la délirante avec son monumental palais baroque (qui aurait bien besoin d'un ravalement... mais nous sommes en Italie…
) construit par le comte Vitaliano Borromeo, à partir de 1670, et surtout son jardin en terrasses complètement fou. Bon, on aime ou on aime pas, c'est, en tout cas une curiosité !Il y a quand même quelques ruelles pittoresques sur cette île.
Evidemment, l'île est très touristique et envahie par les marchands de souvenirs « made in China »...
Notre prochaine étape est l'isola Pescatori qui, comme son nom l'indique abrite un village de pêcheurs et... de nombreux restaurants.
Nous en avons vite fait le tour et nous reprenons un bateau en direction de la petite ville de Baveno.
Nous grimpons vers l'église
dont la place est assez étonnante,
Puis nous déjeunons sur le port, en attendant le prochain bateau pour la plus grande des îles Borromées : l'isola Madre. Ici, pas de marchands de souvenirs, cette île est un jardin qui regorge d'essences méditerranéennes (et pourtant, la Suisse est de l'autre côté du lac).
En retournant vers Stresa, nous passons devant une autre île, à une encablure de Pallanza, petite propriété dont je me contenterais bien volontiers...
à suivre...
Carpe diem
Samedi 7 Août.
Nous quittons l'hôtel vers 10h30 pour une petite promenade à moto le long du lac. Je profite d'un parking vide pour graisser ma chaîne. Puis nous rejoignons l'hôtel Mon Toc à Stresa où nous devons passer notre dernière nuit italienne.
Le ciel est bien dégagé et nous décidons de monter au sommet du Mottarone qui domine la ville. Un téléphérique nous mène à 803 mètres d'altitude
puis c'est un télésiège jusqu'à 1385 mètres.
Sur cette plateforme, on a un point de vue fabuleux sur 360°, les montagnes dont le massif du Mont Blanc, celui des Dolomites à l'Est dans le lointain, la plaine du Pô et, les lacs plus proches de nous...
Sur cette photo, on remarque très bien la frontière entre les eaux calmes du côté Suisse et plus agitées du côté Italie...
Nous assistons même à l'envol d'un delta plane...
Quel lieu magique pour voler !
Nous reprenons le télésiège pour descendre au niveau intermédiaire et nous promener dans un joli jardin botanique qui nous offre quelques beaux points de vue sur le lac Majeur.
Nous ne sommes pas les seuls à admirer le paysage...
Un dernier zoom sur les îles : Isola Bella,
Isola Pescatori,
Isola Madre avec, au fond, la ville de Pallanza.
Puis nous redescendons à Stresa.
Nous dînons à La Botte où nous avons pris nos habitudes (il faut dire que le rapport qualité prix de ce sympathique restaurant est assez exceptionnel) et nous rentrons tranquillement à l'hôtel, non sans avoir fait une nouvelle promenade au bord du lac.
à suivre...
Nous quittons l'hôtel vers 10h30 pour une petite promenade à moto le long du lac. Je profite d'un parking vide pour graisser ma chaîne. Puis nous rejoignons l'hôtel Mon Toc à Stresa où nous devons passer notre dernière nuit italienne.
Le ciel est bien dégagé
et nous décidons de monter au sommet du Mottarone qui domine la ville. Un téléphérique nous mène à 803 mètres d'altitude puis c'est un télésiège jusqu'à 1385 mètres.
Sur cette plateforme, on a un point de vue fabuleux sur 360°, les montagnes dont le massif du Mont Blanc, celui des Dolomites à l'Est dans le lointain, la plaine du Pô et, les lacs plus proches de nous...
Sur cette photo, on remarque très bien la frontière entre les eaux calmes du côté Suisse et plus agitées du côté Italie...
Nous assistons même à l'envol d'un delta plane...
Quel lieu magique pour voler !
Nous reprenons le télésiège pour descendre au niveau intermédiaire et nous promener dans un joli jardin botanique qui nous offre quelques beaux points de vue sur le lac Majeur.
Nous ne sommes pas les seuls à admirer le paysage...
Un dernier zoom sur les îles : Isola Bella,
Isola Pescatori,
Isola Madre avec, au fond, la ville de Pallanza.
Puis nous redescendons à Stresa.
Nous dînons à La Botte où nous avons pris nos habitudes (il faut dire que le rapport qualité prix de ce sympathique restaurant est assez exceptionnel) et nous rentrons tranquillement à l'hôtel, non sans avoir fait une nouvelle promenade au bord du lac.
à suivre...
Dernière modification par Régine le 15 oct. 2010, 16:38, modifié 1 fois.
Carpe diem
-
jeanpasse73
Superbe périple!!!!
Avec ce photo reportage à épisodes, on apprécie chaque étape, on prend le temps de regarder chaque photo, et on a presque l'impression d'avoir été des vôtres...
Vous nous montrez aussi que finalement cette varadéro malgré ses 125 cm3 permet de voyager et d'envisager de longs parcours.
Est-ce la première fois que vous faîtes des circuits tel que celui-ci?
Je me moquais de ma femme qui attend chaque soir sa dose de "Plus belle la vie" mais je m'aperçois que je deviens accro à votre épopée et que je me demande de plus en plus ce qui a pu vous arriver pour justifier ce titre terrifiant "montagnes, fleuves, lacs et ...... POINTS DE SUTURE".
A + de vous lire, bonne suite....
Avec ce photo reportage à épisodes, on apprécie chaque étape, on prend le temps de regarder chaque photo, et on a presque l'impression d'avoir été des vôtres...
Vous nous montrez aussi que finalement cette varadéro malgré ses 125 cm3 permet de voyager et d'envisager de longs parcours.
Est-ce la première fois que vous faîtes des circuits tel que celui-ci?
Je me moquais de ma femme qui attend chaque soir sa dose de "Plus belle la vie" mais je m'aperçois que je deviens accro à votre épopée et que je me demande de plus en plus ce qui a pu vous arriver pour justifier ce titre terrifiant "montagnes, fleuves, lacs et ...... POINTS DE SUTURE".
A + de vous lire, bonne suite....
Merci Jeanpasse !
J'ai déjà fait plusieurs longs parcours avec la vara depuis 2 ans que je l'ai, il y a même des CR sur le forum (j'adore écrire )
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=19486
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=18332
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=18170
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=17869
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=17121
Mais je crois bien que cet été, c'était le plus long voyage.
J'ai déjà fait plusieurs longs parcours avec la vara depuis 2 ans que je l'ai, il y a même des CR sur le forum (j'adore écrire
)http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=19486
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=18332
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=18170
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=17869
http://www.varadero125.fr/varaforum/vie ... hp?t=17121
Mais je crois bien que cet été, c'était le plus long voyage.
Carpe diem
On vient de voir les lacs, patience, les points de suture arrive, tu les veux comment?jeanpasse73 a écrit :Superbe périple!!!!
Avec ce photo reportage à épisodes, on apprécie chaque étape, on prend le temps de regarder chaque photo, et on a presque l'impression d'avoir été des vôtres...
Vous nous montrez aussi que finalement cette varadéro malgré ses 125 cm3 permet de voyager et d'envisager de longs parcours.
Est-ce la première fois que vous faîtes des circuits tel que celui-ci?
Je me moquais de ma femme qui attend chaque soir sa dose de "Plus belle la vie" mais je m'aperçois que je deviens accro à votre épopée et que je me demande de plus en plus ce qui a pu vous arriver pour justifier ce titre terrifiant "montagnes, fleuves, lacs et ...... POINTS DE SUTURE".
A + de vous lire, bonne suite....
L'association MOTARD AVANT TOUT a pour but de réunir tous les usagers des 2RM & 3RM, du cyclomoteur au gros cube, avec les valeurs de l'esprit " Motard ".
http://www.mat-74.fr/
http://www.mat-74.fr/
Dimanche 8 Août.
Nous quittons Stresa en direction du col du Simplon pour rejoindre la Suisse.
La route du col me semble facile et la Tit'belle grimpe sans problème. Je suis heureuse de rouler et le temps, même si quelques nuages parcourent le ciel, est avec nous. Il fait juste un peu froid par moments.
Nous nous arrêtons au col, pour quelques photos...
et pour déjeuner.
La descente est facile et nous nous retrouvons dans la vallée du Rhône que nous avions déjà parcourue dans l'autre sens. Cette fois, quand c'est possible, nous prenons l'autoroute. Il y a toujours autant de vent dans cette vallée !
Comme nous avons un peu de temps devant nous, Tigre s'engage dans une vallée perpendiculaire, le Val d'Heremence. Les paysages sont superbes, quelques épingles assez faciles en bas puis, la petite route monte de plus en plus fort et ma moto peine un peu. La route devient de plus en plus étroite et en assez mauvais état au fur et à mesure que nous avançons... Quelques épingles très serrées et très pentues (je pense qu'il va falloir les reprendre en descente car, comme la plupart des vallées suisses, celle-ci est un cul de sac !) et nous arrivons au pied d'un gigantesque mur : le barrage de la Grande Dixence, à 2446 mètres d'altitude.
Bien calé entre les hautes parois rocheuses, ce barrage est, avec ses 285m., le plus haut barrage-poids (15 millions de tonnes) du monde.
Nous n'avons ni l'envie ni le temps de monter à pied jusqu'au sommet de ce gigantesque mur qui nous écrase un peu lorsqu'on lève la tête pour le regarder. Un chemin y mène et l'on peut même visiter l'intérieur du barrage mais il doit falloir plusieurs heures pour y parvenir.
Nous reprenons donc nos machines et entamons une descente prudente. Je ne me sens pas très à l'aise dans les étroites épingles du haut, ensuite, ça va mieux.
Nous rejoignons Sion puis l'autoroute que nous quittons à Bex pour la route de Villars sur Ollon où nous devons retrouver des amis dans un chalet qu'ils ont loué pour les vacances.
Quelle magnifique vue depuis le chalet, je ne m'en lasse pas !
Tout au fond, c'est le massif du Mont Blanc...
Dans le jardin, les framboisiers croulent sous les fruits, j'en cueille un petit saladier pour le dessert !
à suivre...
Nous quittons Stresa en direction du col du Simplon pour rejoindre la Suisse.
La route du col me semble facile et la Tit'belle grimpe sans problème.
Je suis heureuse de rouler et le temps, même si quelques nuages parcourent le ciel, est avec nous. Il fait juste un peu froid par moments.Nous nous arrêtons au col, pour quelques photos...
et pour déjeuner.
La descente est facile et nous nous retrouvons dans la vallée du Rhône que nous avions déjà parcourue dans l'autre sens. Cette fois, quand c'est possible, nous prenons l'autoroute. Il y a toujours autant de vent dans cette vallée !
Comme nous avons un peu de temps devant nous, Tigre s'engage dans une vallée perpendiculaire, le Val d'Heremence. Les paysages sont superbes, quelques épingles assez faciles en bas puis, la petite route monte de plus en plus fort et ma moto peine un peu. La route devient de plus en plus étroite et en assez mauvais état au fur et à mesure que nous avançons... Quelques épingles très serrées et très pentues (je pense qu'il va falloir les reprendre en descente car, comme la plupart des vallées suisses, celle-ci est un cul de sac !) et nous arrivons au pied d'un gigantesque mur : le barrage de la Grande Dixence, à 2446 mètres d'altitude.
Bien calé entre les hautes parois rocheuses, ce barrage est, avec ses 285m., le plus haut barrage-poids (15 millions de tonnes) du monde.
Nous n'avons ni l'envie ni le temps de monter à pied jusqu'au sommet de ce gigantesque mur qui nous écrase un peu lorsqu'on lève la tête pour le regarder. Un chemin y mène et l'on peut même visiter l'intérieur du barrage mais il doit falloir plusieurs heures pour y parvenir.
Nous reprenons donc nos machines et entamons une descente prudente. Je ne me sens pas très à l'aise dans les étroites épingles du haut, ensuite, ça va mieux.
Nous rejoignons Sion puis l'autoroute que nous quittons à Bex pour la route de Villars sur Ollon où nous devons retrouver des amis dans un chalet qu'ils ont loué pour les vacances.
Quelle magnifique vue depuis le chalet, je ne m'en lasse pas !
Tout au fond, c'est le massif du Mont Blanc...
Dans le jardin, les framboisiers croulent sous les fruits, j'en cueille un petit saladier pour le dessert !
à suivre...
Carpe diem
Lundi 9 Août.
Je me réveille aux aurores, un petit coup d'œil par la fenêtre, il est trop tôt pour la photo. Je me rendors et me réveille vers 7h30. J'ai raté le lever du soleil sur le massif du Mont Blanc mais il y aura quand même une jolie photo...
Je me rendors à nouveau et, finalement, nous nous levons assez tard. Il fait très beau , petit déjeuner dans le jardin, au soleil !
Nos amis ont prévu une marche en montagne, nous ne sommes pas équipés, nous les abandonnons pour aller faire un tour à moto jusqu'à Gruyère. Eh oui, le village du fromage.
Cette fois, je serai SDS. Il n'est pas loin de midi lorsque nous quittons le chalet. Serge a du mal à retrouver de bonnes sensations sur sa moto. Ce n'est pas que je sois bien grosse mais la répartition du poids est différente avec moi dessus ! De plus, la route qui, par le col de la Croix (1778m.), conduit aux Diablerets est en mauvais état. Peu à peu, il se réhabitue mais l'état de la route rend mon statut de SDS assez pénible. Toutefois, nous traversons des paysages magnifiques !
Aux Diablerets nous obliquons vers l'Ouest, traversons Vers l'Église (curieux nom pour un village) et rejoignons la très roulante route du col des Mosses (1445m.). Le paysage change, nous passons dans les profondes gorges du Pissot, tellement profondes que je ne parviens même pas à en apercevoir le fond ! Puis, tout s'élargit, nous sommes dans le Pays d'Enhaut et nous descendons vers Château d'Oex où nous déjeunons : rösti avec deux œufs (j'adore ça, j'en profite !) et meringues à la crème du chalet... Délicieuses les meringues et la crème !
Après déjeuner, nous prenons la route de Bulle qui nous conduit, à travers un paysage de larges vallées et de prairies jusqu'à Gruyère.
Le joli village médiéval n'a pas changé, il y a seulement un peu plus de monde que la première fois que nous y sommes venus.
Une terrasse ombragée sur la gauche...
Serge prend des framboises à la double crème et moi, le « café du chalet ». On m'apporte, dans un grand verre, un café surmonté d'une montagne de crème fouettée : surprise, c'est une sorte d'irish café très alcoolisé ! Pas mauvais du tout d'ailleurs mais il est plus prudent de ne pas tout boire même si je ne conduis pas !
Serge s'amuse à remplir des framboises de crème et me les donne... Sublime ! La crème, épaisse et parfumée fait remonter de vieux souvenirs de petits Lu généreusement tartinés de crème fraîche bien épaisse que la grand mère de mon cousin, fermière en Normandie, nous préparait pour le goûter...
Au retour, nous empruntons la même route et Serge a retrouvé toutes ses sensations, sa conduite est sportive ! Il se fait plaisir et j'ai parfois du mal à m'accrocher ! Pas grave, j'aime bien ça.
à suivre...
Je me réveille aux aurores, un petit coup d'œil par la fenêtre, il est trop tôt pour la photo. Je me rendors et me réveille vers 7h30. J'ai raté le lever du soleil sur le massif du Mont Blanc mais il y aura quand même une jolie photo...
Je me rendors à nouveau et, finalement, nous nous levons assez tard. Il fait très beau , petit déjeuner dans le jardin, au soleil !
Nos amis ont prévu une marche en montagne, nous ne sommes pas équipés, nous les abandonnons pour aller faire un tour à moto jusqu'à Gruyère. Eh oui, le village du fromage.
Cette fois, je serai SDS. Il n'est pas loin de midi lorsque nous quittons le chalet. Serge a du mal à retrouver de bonnes sensations sur sa moto. Ce n'est pas que je sois bien grosse mais la répartition du poids est différente avec moi dessus ! De plus, la route qui, par le col de la Croix (1778m.), conduit aux Diablerets est en mauvais état. Peu à peu, il se réhabitue mais l'état de la route rend mon statut de SDS assez pénible. Toutefois, nous traversons des paysages magnifiques !
Aux Diablerets nous obliquons vers l'Ouest, traversons Vers l'Église (curieux nom pour un village) et rejoignons la très roulante route du col des Mosses (1445m.). Le paysage change, nous passons dans les profondes gorges du Pissot, tellement profondes que je ne parviens même pas à en apercevoir le fond ! Puis, tout s'élargit, nous sommes dans le Pays d'Enhaut et nous descendons vers Château d'Oex où nous déjeunons : rösti avec deux œufs (j'adore ça, j'en profite !) et meringues à la crème du chalet... Délicieuses les meringues et la crème !
Après déjeuner, nous prenons la route de Bulle qui nous conduit, à travers un paysage de larges vallées et de prairies jusqu'à Gruyère.
Le joli village médiéval n'a pas changé, il y a seulement un peu plus de monde que la première fois que nous y sommes venus.
Une terrasse ombragée sur la gauche...
Serge prend des framboises à la double crème et moi, le « café du chalet ». On m'apporte, dans un grand verre, un café surmonté d'une montagne de crème fouettée : surprise, c'est une sorte d'irish café très alcoolisé ! Pas mauvais du tout d'ailleurs mais il est plus prudent de ne pas tout boire même si je ne conduis pas !
Serge s'amuse à remplir des framboises de crème et me les donne... Sublime ! La crème, épaisse et parfumée fait remonter de vieux souvenirs de petits Lu généreusement tartinés de crème fraîche bien épaisse que la grand mère de mon cousin, fermière en Normandie, nous préparait pour le goûter...
Au retour, nous empruntons la même route et Serge a retrouvé toutes ses sensations, sa conduite est sportive ! Il se fait plaisir et j'ai parfois du mal à m'accrocher ! Pas grave, j'aime bien ça.
à suivre...
Carpe diem
Mardi 10 Août.
Encore une fois, nous nous levons très tard et nous partons, toujours sur la moto de Tigre, vers 12 heures, pour Martigny afin de visiter l'exposition Nicolas de Staël à la fondation Gianadda. http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expositions/
C'est pour moi l'occasion de faire plus ample connaissance avec ce peintre dont je n'avais vu qu'une ou deux œuvres. L'exposition est très riche, des toiles dont plusieurs de grand format, des dessins. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé et trois ou quatre toiles m'ont particulièrement plu. Malheureusement, il était interdit de prendre des photos.
Au sous-sol, nous avons découvert un très intéressant musée automobile qui présente une cinquantaine de voitures anciennes, en état de marche, dont la Delaunay-Belleville du tsar Nicolas II, une Rolls-Royce Siver Ghost, très impressionnantes par leur taille toutes les deux. http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expo ... mobile.php
Le très beau jardin de la fondation est habité par de curieux volatiles
et de nombreuses sculptures : « Le baiser » de Rodin
un mobile de Calder
Niki de Saint Phalle
Henry Moore, « Reclining Figure »
Jean Dubuffet
et beaucoup d'autres...
Il y a également, dans un coin du parc, des vestiges gallo romain ( pas tellement photogéniques) découverts alors que Léonard Gianadda, propriétaire du terrain, voulait y construire un immeuble. En fait d'immeuble, il construit un centre culturel, peu après la mort de son frère Pierre, afin de perpétuer sa mémoire.
Cette visite nous a creusé l'appétit et nous déjeunons assez tardivement en ville, d'une trop copieuse croûte au fromage qui n'avait absolument rien à voir avec la tartine hongroise !
Petite promenade à pied dans Martigny où nous recherchons vainement une librairie, puis c'est un retour tranquille à Villars pour une agréable soirée avec nos amis.
à suivre...
Encore une fois, nous nous levons très tard et nous partons, toujours sur la moto de Tigre, vers 12 heures, pour Martigny afin de visiter l'exposition Nicolas de Staël à la fondation Gianadda. http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expositions/
C'est pour moi l'occasion de faire plus ample connaissance avec ce peintre dont je n'avais vu qu'une ou deux œuvres. L'exposition est très riche, des toiles dont plusieurs de grand format, des dessins. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé et trois ou quatre toiles m'ont particulièrement plu. Malheureusement, il était interdit de prendre des photos.
Au sous-sol, nous avons découvert un très intéressant musée automobile qui présente une cinquantaine de voitures anciennes, en état de marche, dont la Delaunay-Belleville du tsar Nicolas II, une Rolls-Royce Siver Ghost, très impressionnantes par leur taille toutes les deux. http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expo ... mobile.php
Le très beau jardin de la fondation est habité par de curieux volatiles
et de nombreuses sculptures : « Le baiser » de Rodin
un mobile de Calder
Niki de Saint Phalle
Henry Moore, « Reclining Figure »
Jean Dubuffet
et beaucoup d'autres...
Il y a également, dans un coin du parc, des vestiges gallo romain ( pas tellement photogéniques) découverts alors que Léonard Gianadda, propriétaire du terrain, voulait y construire un immeuble. En fait d'immeuble, il construit un centre culturel, peu après la mort de son frère Pierre, afin de perpétuer sa mémoire.
Cette visite nous a creusé l'appétit et nous déjeunons assez tardivement en ville, d'une trop copieuse croûte au fromage qui n'avait absolument rien à voir avec la tartine hongroise !
Petite promenade à pied dans Martigny où nous recherchons vainement une librairie, puis c'est un retour tranquille à Villars pour une agréable soirée avec nos amis.
à suivre...
Carpe diem
-
Oligo
Mais très belle plume aussi 
Quel plaisir de te lire Mercredi 11 Août.
Il est un peu plus de 9h30 lorsque nous quittons le chalet
Nous partons directement vers Genève où Serge désire faire quelques emplettes chez Davidoff...
En face de la boutique, un parc à deux roues. Je parviens à trouver une place mais Serge doit se garer en bordure, il serre le plus possible le dernier scooter pour ne pas trop déborder sur la chaussée et, pour ne pas gêner son voisin, entreprend de mettre la RT sur sa béquille centrale. Je ne sais pas comment il s'y prend cette fois-ci mais il se fait une sorte d'élongation au mollet et c'est en boitant qu'il va choisir cigares et tabac à pipe. Ça prend un certain temps... Il faut dire que le choix est vaste !
Enfin, nous repartons vers la frontière; les Suisses nous laissent passer et les Français ne nous demandent rien.
Nous roulons en direction d'Annecy, contournons la ville. Pas le temps de faire du tourisme, nous voulons avancer le plus possible pour ne pas arriver trop tard à Bandol demain car, vendredi, nous repartons vers l'Auvergne pour un mariage.
Le temps passe et nous avons faim. Nous quittons D1201 pour entrer dans le petit village d'Alby sur Chéran dans l'espoir d'y trouver un restaurant. Ça grimpe un peu, pas de place pour garer les motos dans le village, très joli d'ailleurs, mais au moins, j'ai repéré une terrasse où nous pourrons déjeuner.
Vers la sortie du village, dans une rue très pentue, Serge s'engage dans un parking sur la gauche. Un coup d'œil dans le rétro, une voiture me suit, clignotant, et à mon tour, je m'engage sur le parking.
Comme il me paraît très en pente, je veux m'arrêter pour voir où je peux laisser la Tit'belle... Grosse erreur !
La moto est perpendiculaire à la pente et, bien entendu, lorsque je pose le pied gauche au sol, elle commence à pencher dangereusement, impossible de la retenir, elle est trop lourde, je tombe plutôt doucement d'ailleurs ! 
La jambe gauche sous la moto, la droite par dessus, je me dégage un peu mais je ressens, dans les deux jambes une douleur terrible, comme une brûlure... Aïe ! Aïe ! Aïe ! Je crois bien ne jamais avoir eu aussi mal de ma vie ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! C'est tout ce que je peux crier, tant la douleur est violente !
Serge s'approche de moi, coupe le contact de la moto. J'espère qu'elle n'est pas cassée... et ma caméra dans le sac de réservoir qui s'est détaché... Pourvu qu'elle ne soit pas cassée... Des tas de choses me trottent dans la tête tandis que peu à peu la douleur s'estompe.
Je me redresse, reste un moment assise, enlève mon casque... Heureusement que je l'avais celui là car ma tête a cogné par terre.
Ça va mieux, il faudrait redresser la moto et voir si on peut repartir. Je demande à Serge de m'aider à me relever.
- Non, tu restes assise, il y a du sang par terre !
Tiens, je n'avais pas remarqué mais d'où vient-il ? Pas de blessure apparente, mes vêtements ne sont pas déchirés... J'ouvre la fermeture du bas de mon pantalon, effectivement, il y a du sang à l'intérieur et même des trucs bizarres, comme des petits morceaux de gras... Je retrousse la jambe droite et là, nous comprenons d'où vient le sang... Une grosse et profonde virgule presque sur le devant de la jambe droite et de la chair qui pendouille un peu... Je pense qu'il me faudra un pansement pour repartir.
Serge est assez désemparé, il arrête un automobiliste pour lui demander d'appeler un médecin. En fait, le monsieur appelle les pompiers.
Je ne ressens plus de douleur, sauf au pied gauche qui a dû être un peu écrasé sous le poids de la moto, heureusement j'ai de bonnes bottes.
J'ai tout le temps de me demander ce qui a pu me blesser, pas de trace de sang sur la moto et mon pantalon est intact. En fait, je pense que la pédale de frein s'est glissée sous mon pantalon lors de la chute (je ne le serre jamais complètement sur la botte) et que c'est elle qui m'a coupée. Je ne vois pas d'autre explication.
Les pompiers arrivent. oui, je vais bien, j'ai simplement une coupure à la jambe... Oui, j'ai retiré mon casque toute seule... Vous allez me faire un pansement... Non, ils ne peuvent rien faire, il paraît qu'on voit l'os et qu'il faut aller à l'hôpital. Je n'ai même pas le droit de griller une petite cigarette. On enlève mes bottes, tous les orteils bougent bien, les pieds aussi, rien de cassé !
On installe ma jambe dans une gouttière gonflable, la bonne femme sur un brancard et le tout dans l'ambulance.
Les gendarmes sont arrivés : « Je suis tombée toute seule comme une grande. »... Alcootest : 0.0, évidemment je n'ai même pas encore déjeuné et puis de toute façon, à midi, je bois de l'eau.
Et nous voilà partis pour le nouvel hôpital d'Annecy... avec mes bagages car, aux dires des gendarmes, il ne faut pas laisser la moto trop longtemps sur ce parking.
Serge continue à parler avec la maréchaussée, il nous rejoindra à l'hôpital.
Pendant le trajet, je discute avec les pompiers, ils sont sympathiques et il y en a un qui a la même moto que moi ! (Tiens, j'aurais dû lui demandé s'il était sur ce forum. )
Je dois dire que le service des urgences est très efficace. À peine arrivée, on m'installe dans une salle de soin et une infirmière commence à nettoyer la plaie. J'ai peur d'avoir encore mal mais non, je ne ressens rien. J'avais bien retroussé la jambe car je ne voulais surtout pas voir découper mon beau pantalon BMW !
Je la regarde faire, la plaie ne saigne pas beaucoup mais je n'imaginais pas qu'on avait de la graisse à cet endroit là !
Le médecin arrive un moment après, pas très causant, moi j'aurais bien aimé discuter un peu. L'infirmière était plus agréable.
- Vos vaccins ?
- Ils sont à jour, j'ai tout refait il y a deux ou trois ans.
Il prend des ciseaux et taille carrément dans la graisse qui s'échappait. Je ne sens rien. C'est normal, il n'y a pas de terminaisons nerveuses dans la graisse ! Petite anesthésie locale... Ça pique ! Il commence à recoudre... Ah non ! Là je sens trop bien l'aiguille qui s'enfonce dans la peau ! Encore quelques piqûres d'anesthésie et il peut continuer son travail de broderie. Il me prévient qu'il est obligé de faire un bourrelet car la peau est très tendue sur la jambe. Tant pis, je n'aurai pas une « belle » cicatrice. Très concentré sur son travail, il fait soigneusement ses petits nœuds. Il faudra onze points pour recoudre le tout.
Voilà, c'est terminé.
- Je vous fais une ordonnance pour les pansements et tenez vous tranquille. Vous ferez enlever les fils dans une quinzaine de jours.
Il sort.
L'infirmière qui revient faire le pansement me dit que mon mari m'attend. Elle m'aide à descendre de la table, j'ai vraiment mal au pied gauche mais je n'ai pas du tout envie de rester dans cet hôpital, même pour faire une radio de vérification et puis, de toute façon, si un petit os est cassé à l'intérieur du pied, on ne peut rien faire qu'attendre que ça se consolide... Tant que je peux rentrer dans ma botte ça va ! Et puis, je veux aller au mariage de ma nièce samedi.
Serge vient me retrouver, toujours en boitant. L'infirmière accepte gentiment de garder mes bagages le temps, pour nous, de récupérer ma moto. Et nous nous dirigeons en claudiquant tous les deux vers la RT qui nous attend au parking.
J'ai quand même un peu de mal à monter dessus mais bon, nous repartons vers Alby sur Chéran afin de récupérer ma Tit'belle.
Serge l'a bien rangée, dans le bon sens. Quelques égratignures sur le carénage avant gauche, elle a dû glisser. J'aurais deux morceaux de carénage à repeindre cet hiver, rien de bien grave, tout semble tourner normalement.
Non, je n'ai pas besoin d'aide pour quitter le parking, je veux voir si je peux y arriver seule. Et j'y arrive. Zut, les commodos ont un peu bougé : quand je veux mettre le clignotant, mon pouce tombe sur le klaxon ! Nous repartons à l'hôpital pour récupérer mes bagages.
Parking devant l'hôpital, en plein soleil, il fait chaud.
Serge va chercher mes affaires et je l'attends. Un motard gare sa moto à côté de moi, on se salue. Quelques minutes plus tard il revient : « ca va ? » « oui, oui, ça va bien, bonne route ! »
Serge rapporte une bouteille de Badoit et un sandwich. Je bois abondamment mais, dès la première bouchée de sandwich, je sens que ça ne va pas si bien que ça. Il faut que je m'asseye, j'ai mal au cœur... Ça va mieux quand j'ai rendu toute l'eau avalée !
Je ne me sens pas capable de faire de la route. Serge interroge son GPS et trouve un hôtel à trois kilomètres. Il téléphone, c'est bon, nous passerons la nuit à Argonay.
Quelques minutes plus tard, nous partons vers l'hôtel : heureusement qu'il n'y a que trois kilomètres à parcourir car j'ai vraiment mal au pied gauche lorsqu'il faut monter les vitesses ! La jambe droite, ça va, elle ne me fait pas souffrir.
Nous arrivons peu après devant l'Auberge d'Argonay. C'est Serge qui va ranger ma moto au garage.
Je suis contente de pouvoir m'allonger mais je quitte mes bottes sans avoir la certitude de pouvoir les remettre demain... Tant pis, si je ne peux pas conduire, je me ferai rapatrier par mon assistance mais vraiment ça m'ennuie pour le mariage de ma nièce !
Finalement, nous passons une bonne soirée dans cette auberge : un bon repas, un moment agréable sur la terrasse après dîner... mais elle a quand même l'air bien fatiguée la grand mère motarde 
quelques photos de la petite église, juste en face de nous...
et un gros dodo réparateur !
Jeudi 12 Août.
Je me sens en forme. Je réussis à enfiler mes bottes et surtout à les fermer. Nous pouvons donc partir !
Cependant, j'ai toujours du mal à monter les vitesses, alors, nous rentrons directement par l'autoroute !
Et le mariage, me direz-vous ? Eh bien, nous y sommes allés en voiture (c'est ce qui était prévu de toute façon), mais je n'ai pas mis la tenue que j'avais choisie pour l'occasion (problème de pansement et impossibilité de porter des chaussures à talons) et je n'ai pas dansé mais j'étais vraiment heureuse d'y être, même en boitant !
Depuis, le pied gauche s'est arrangé (assez rapidement d'ailleurs) et j'ai un superbe virage en épingle bien gravé sur la jambe droite.
Voilà, c'est fini !
Merci d'avoir eu la patience de me lire jusqu'au bout.
Il est un peu plus de 9h30 lorsque nous quittons le chalet
Nous partons directement vers Genève où Serge désire faire quelques emplettes chez Davidoff...
En face de la boutique, un parc à deux roues. Je parviens à trouver une place mais Serge doit se garer en bordure, il serre le plus possible le dernier scooter pour ne pas trop déborder sur la chaussée et, pour ne pas gêner son voisin, entreprend de mettre la RT sur sa béquille centrale. Je ne sais pas comment il s'y prend cette fois-ci mais il se fait une sorte d'élongation au mollet et c'est en boitant qu'il va choisir cigares et tabac à pipe. Ça prend un certain temps... Il faut dire que le choix est vaste !
Enfin, nous repartons vers la frontière; les Suisses nous laissent passer et les Français ne nous demandent rien.
Nous roulons en direction d'Annecy, contournons la ville. Pas le temps de faire du tourisme, nous voulons avancer le plus possible pour ne pas arriver trop tard à Bandol demain car, vendredi, nous repartons vers l'Auvergne pour un mariage.
Le temps passe et nous avons faim. Nous quittons D1201 pour entrer dans le petit village d'Alby sur Chéran dans l'espoir d'y trouver un restaurant. Ça grimpe un peu, pas de place pour garer les motos dans le village, très joli d'ailleurs, mais au moins, j'ai repéré une terrasse où nous pourrons déjeuner.
Vers la sortie du village, dans une rue très pentue, Serge s'engage dans un parking sur la gauche. Un coup d'œil dans le rétro, une voiture me suit, clignotant, et à mon tour, je m'engage sur le parking.
Comme il me paraît très en pente, je veux m'arrêter pour voir où je peux laisser la Tit'belle... Grosse erreur !
La moto est perpendiculaire à la pente et, bien entendu, lorsque je pose le pied gauche au sol, elle commence à pencher dangereusement, impossible de la retenir, elle est trop lourde, je tombe plutôt doucement d'ailleurs ! La jambe gauche sous la moto, la droite par dessus, je me dégage un peu mais je ressens, dans les deux jambes une douleur terrible, comme une brûlure... Aïe ! Aïe ! Aïe ! Je crois bien ne jamais avoir eu aussi mal de ma vie ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! C'est tout ce que je peux crier, tant la douleur est violente !
Serge s'approche de moi, coupe le contact de la moto. J'espère qu'elle n'est pas cassée... et ma caméra dans le sac de réservoir qui s'est détaché... Pourvu qu'elle ne soit pas cassée... Des tas de choses me trottent dans la tête tandis que peu à peu la douleur s'estompe.
Je me redresse, reste un moment assise, enlève mon casque... Heureusement que je l'avais celui là car ma tête a cogné par terre.
Ça va mieux, il faudrait redresser la moto et voir si on peut repartir. Je demande à Serge de m'aider à me relever.
- Non, tu restes assise, il y a du sang par terre !
Tiens, je n'avais pas remarqué mais d'où vient-il ? Pas de blessure apparente, mes vêtements ne sont pas déchirés... J'ouvre la fermeture du bas de mon pantalon, effectivement, il y a du sang à l'intérieur et même des trucs bizarres, comme des petits morceaux de gras... Je retrousse la jambe droite et là, nous comprenons d'où vient le sang... Une grosse et profonde virgule presque sur le devant de la jambe droite et de la chair qui pendouille un peu... Je pense qu'il me faudra un pansement pour repartir.
Serge est assez désemparé, il arrête un automobiliste pour lui demander d'appeler un médecin. En fait, le monsieur appelle les pompiers.
Je ne ressens plus de douleur, sauf au pied gauche qui a dû être un peu écrasé sous le poids de la moto, heureusement j'ai de bonnes bottes.
J'ai tout le temps de me demander ce qui a pu me blesser, pas de trace de sang sur la moto et mon pantalon est intact. En fait, je pense que la pédale de frein s'est glissée sous mon pantalon lors de la chute (je ne le serre jamais complètement sur la botte) et que c'est elle qui m'a coupée. Je ne vois pas d'autre explication.
Les pompiers arrivent. oui, je vais bien, j'ai simplement une coupure à la jambe... Oui, j'ai retiré mon casque toute seule... Vous allez me faire un pansement... Non, ils ne peuvent rien faire, il paraît qu'on voit l'os et qu'il faut aller à l'hôpital. Je n'ai même pas le droit de griller une petite cigarette. On enlève mes bottes, tous les orteils bougent bien, les pieds aussi, rien de cassé !
On installe ma jambe dans une gouttière gonflable, la bonne femme sur un brancard et le tout dans l'ambulance.
Les gendarmes sont arrivés : « Je suis tombée toute seule comme une grande. »... Alcootest : 0.0, évidemment je n'ai même pas encore déjeuné et puis de toute façon, à midi, je bois de l'eau.
Et nous voilà partis pour le nouvel hôpital d'Annecy... avec mes bagages car, aux dires des gendarmes, il ne faut pas laisser la moto trop longtemps sur ce parking.
Serge continue à parler avec la maréchaussée, il nous rejoindra à l'hôpital.
Pendant le trajet, je discute avec les pompiers, ils sont sympathiques et il y en a un qui a la même moto que moi ! (Tiens, j'aurais dû lui demandé s'il était sur ce forum.
)Je dois dire que le service des urgences est très efficace. À peine arrivée, on m'installe dans une salle de soin et une infirmière commence à nettoyer la plaie. J'ai peur d'avoir encore mal mais non, je ne ressens rien. J'avais bien retroussé la jambe car je ne voulais surtout pas voir découper mon beau pantalon BMW !
Je la regarde faire, la plaie ne saigne pas beaucoup mais je n'imaginais pas qu'on avait de la graisse à cet endroit là !
Le médecin arrive un moment après, pas très causant, moi j'aurais bien aimé discuter un peu. L'infirmière était plus agréable.
- Vos vaccins ?
- Ils sont à jour, j'ai tout refait il y a deux ou trois ans.
Il prend des ciseaux et taille carrément dans la graisse qui s'échappait. Je ne sens rien. C'est normal, il n'y a pas de terminaisons nerveuses dans la graisse ! Petite anesthésie locale... Ça pique ! Il commence à recoudre... Ah non !
Là je sens trop bien l'aiguille qui s'enfonce dans la peau ! Encore quelques piqûres d'anesthésie et il peut continuer son travail de broderie. Il me prévient qu'il est obligé de faire un bourrelet car la peau est très tendue sur la jambe. Tant pis, je n'aurai pas une « belle » cicatrice. Très concentré sur son travail, il fait soigneusement ses petits nœuds. Il faudra onze points pour recoudre le tout.Voilà, c'est terminé.
- Je vous fais une ordonnance pour les pansements et tenez vous tranquille. Vous ferez enlever les fils dans une quinzaine de jours.
Il sort.
L'infirmière qui revient faire le pansement me dit que mon mari m'attend. Elle m'aide à descendre de la table, j'ai vraiment mal au pied gauche mais je n'ai pas du tout envie de rester dans cet hôpital, même pour faire une radio de vérification et puis, de toute façon, si un petit os est cassé à l'intérieur du pied, on ne peut rien faire qu'attendre que ça se consolide... Tant que je peux rentrer dans ma botte ça va ! Et puis, je veux aller au mariage de ma nièce samedi.
Serge vient me retrouver, toujours en boitant. L'infirmière accepte gentiment de garder mes bagages le temps, pour nous, de récupérer ma moto. Et nous nous dirigeons en claudiquant tous les deux vers la RT qui nous attend au parking.
J'ai quand même un peu de mal à monter dessus mais bon, nous repartons vers Alby sur Chéran afin de récupérer ma Tit'belle.
Serge l'a bien rangée, dans le bon sens. Quelques égratignures sur le carénage avant gauche, elle a dû glisser. J'aurais deux morceaux de carénage à repeindre cet hiver, rien de bien grave, tout semble tourner normalement.
Non, je n'ai pas besoin d'aide pour quitter le parking, je veux voir si je peux y arriver seule. Et j'y arrive. Zut, les commodos ont un peu bougé : quand je veux mettre le clignotant, mon pouce tombe sur le klaxon ! Nous repartons à l'hôpital pour récupérer mes bagages.
Parking devant l'hôpital, en plein soleil, il fait chaud.
Serge va chercher mes affaires et je l'attends. Un motard gare sa moto à côté de moi, on se salue. Quelques minutes plus tard il revient : « ca va ? » « oui, oui, ça va bien, bonne route ! »
Serge rapporte une bouteille de Badoit et un sandwich. Je bois abondamment mais, dès la première bouchée de sandwich, je sens que ça ne va pas si bien que ça. Il faut que je m'asseye, j'ai mal au cœur... Ça va mieux quand j'ai rendu toute l'eau avalée !
Je ne me sens pas capable de faire de la route. Serge interroge son GPS et trouve un hôtel à trois kilomètres. Il téléphone, c'est bon, nous passerons la nuit à Argonay.
Quelques minutes plus tard, nous partons vers l'hôtel : heureusement qu'il n'y a que trois kilomètres à parcourir car j'ai vraiment mal au pied gauche lorsqu'il faut monter les vitesses ! La jambe droite, ça va, elle ne me fait pas souffrir.
Nous arrivons peu après devant l'Auberge d'Argonay. C'est Serge qui va ranger ma moto au garage.
Je suis contente de pouvoir m'allonger mais je quitte mes bottes sans avoir la certitude de pouvoir les remettre demain... Tant pis, si je ne peux pas conduire, je me ferai rapatrier par mon assistance mais vraiment ça m'ennuie pour le mariage de ma nièce !
Finalement, nous passons une bonne soirée dans cette auberge : un bon repas, un moment agréable sur la terrasse après dîner... mais elle a quand même l'air bien fatiguée la grand mère motarde
quelques photos de la petite église, juste en face de nous...
et un gros dodo réparateur !
Jeudi 12 Août.
Je me sens en forme. Je réussis à enfiler mes bottes et surtout à les fermer.
Nous pouvons donc partir !Cependant, j'ai toujours du mal à monter les vitesses, alors, nous rentrons directement par l'autoroute !
Et le mariage, me direz-vous ? Eh bien, nous y sommes allés en voiture (c'est ce qui était prévu de toute façon), mais je n'ai pas mis la tenue que j'avais choisie pour l'occasion (problème de pansement et impossibilité de porter des chaussures à talons) et je n'ai pas dansé mais j'étais vraiment heureuse d'y être, même en boitant !
Depuis, le pied gauche s'est arrangé (assez rapidement d'ailleurs) et j'ai un superbe virage en épingle bien gravé sur la jambe droite.
Voilà, c'est fini !
Merci d'avoir eu la patience de me lire jusqu'au bout.
Carpe diem
Et bien, je vois que tu as testé les sapeurs pompiers d'albi/cheran, ils étaient venus me cherché lors d'un accident à Allèves, pas très loin d'Albi, j'étais tombé d'une barre rocheuse de 12m et m'en était sortie avec une fracture de la main, j'avais finis à l'ancien hôpital, le nouveau n'a que 3 ou 4 ans, et j'y passe un peu trop de temps à cause de du diabète de ma fille 
.
Celà dit, c'est dommage, car j'habite à moins d'un kilomètre de l'hôpital, sur l'Avenue de Genève, à Annecy on aurait pu arroser la chute de votre périple (oui, je sais, elle était facile)
.Celà dit, c'est dommage, car j'habite à moins d'un kilomètre de l'hôpital, sur l'Avenue de Genève, à Annecy
on aurait pu arroser la chute de votre périple (oui, je sais, elle était facile)
Dernière modification par ladaou le 18 oct. 2010, 19:09, modifié 1 fois.
L'association MOTARD AVANT TOUT a pour but de réunir tous les usagers des 2RM & 3RM, du cyclomoteur au gros cube, avec les valeurs de l'esprit " Motard ".
http://www.mat-74.fr/
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MA-GNI-FIQUE !!
Quels talents tu as Régine : récits bien écrits, photos bien cadrées et lumineuses, baroudeuse jusqu'au bout, courageuse, mordant la vie à pleines dents !!
Je dis : Respects MADAME
Merci beaucoup pour ce post.
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Varadero 125 (2006/2011 : 28400 km) → permis A → GSX-F 650 (depuis 07/2011)