à propos de technique...
Modérateur : Groupe modérateurs
- nounours44ans
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- the guitar hero
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20 ou 60, formés ou informés, c'est souvent pareil. Il y a des C*ns à tous les âges.varamollo a écrit :Je crois que les gars qui ont de la bouteille sont plus crédibles car plus informés et aussi plus sages...
...Mais on est jamais trop prudent. C'est trop [personne peu appréciée] même de passer 6 mois ou 1 an en rééducation...
Cet été, j'ai eu un accident (léger seUlement dégâts sur la Vara) alors que je partais (en duo) de chez moi. La chaussée était humide, la moto froide et je n'étais qu'en 2ème à environ 30 km/h allant négocier une courbe de la route.
C'est alors, qu'une BAR, conduite par une dame d'une 50aine d'années est sortie d'un parking sur ma droite et s'est engagée sur la chaussée sans regarder ce qui pouvait arriver de la droite ou de la gauche (d'où je venais).
J'ai freiné des deux roues, mais la Vara est venue s'immobiliser doucement contre la roue avant gauche de la BAR. Nous avons chuté. En raison du poids de la Vara, avec mon SDS, je n'ai pu la retenir.
Heureusement que je ne roulais plus vite. Sinon, c'était un beau soleil par dessus la BAR.
Personnellement, je pense que la moto ne se maitrise vraiment qu'après quelques années d'expérience et que, pour être "fou" il n'y a pas d'âge.
Quant à moi, je pense que la moto (de même que la BAR, d'ailleurs, et que tout autre véhicule) ne se maîtrise jamais complètement et que nous avons tous des limites (véhicule comme pilote) qu'il est prudent de ne pas tenter de dépasser.
Aussi bon soit-on, on n'est jamais à l'abri d'une erreur, ni des siennes ni de celles des autres usagers. Réveil difficile, fatigue, inattention d'une seconde, erreur de jugement...
Et parfois (souvent ?), les erreurs des deux "adversaires" se cumulent : trop souvent j'ai entendu des gens se plaindre après un accident de l'attitude d'un autre conducteur, selon eux cause seule et unique de l'accrochage, alors qu'un peu de prudence de leur part leur aurait permis d'éviter le choc (ou pour le moins d'en minimiser les conséquences). Et je me compte parmi eux : à bien y regarder de près, ce n'est pas parce que les assurances m'ont donné raison lors de tel ou tel accident que je n'aurais pas pu l'éviter en adoptant un autre comportement (meilleure gestion du freinage, plus d'attention, moins de vitesse, que sais-je ?)
Celui qui, oubliant ça, fait preuve d'un excès de confiance, frise pour moi l'inconscience.
Et ça n'a rien à voir avec l'âge. En admettant que l'expérience vienne avec lui (ce qui est loin d'être toujours le cas, surtout si on prend l'exemple d'un sexagénaire qui découvre la moto), elle permet souvent simplement de contrebalancer les effets négatifs du temps : réflexes ralentis, baisse de l'acuité visuelle, dégradation du sens de l'équilibre...
Quant à la folie, je ne suis pas sûr qu'elle disparaisse vraiment avec le temps. L'esprit et le corps fatiguent, alors elle se voile peu à peu. Puis les circonstances (mariages, enfants, décès de proches...) font qu'on change son comportement par la force des choses. Ce qui peut ressembler à de l'expérience, mais n'en est pas réellement.
Puis il y a les situations où l'expérience ne peut rien pour nous... Deux fois, j'ai été percuté par l'arrière par des gus qui roulaient trop vite. Une fois j'étais arrêté à un feu rouge, la nuit, sur une rocade et... HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! BOOOOOOOOOM ! L'autre, j'attendais tranquillement qu'un piéton traverse la route sur son passage clouté et... HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! BOOOOOOOOOM ! Jeune, mûr ou vieux, qu'aurais-je pu y faire ?... Quant aux pilotes des voitures-bélier : l'un était un étudiant, l'autre avait passé la cinquantaine.
Amen.
Aussi bon soit-on, on n'est jamais à l'abri d'une erreur, ni des siennes ni de celles des autres usagers. Réveil difficile, fatigue, inattention d'une seconde, erreur de jugement...
Et parfois (souvent ?), les erreurs des deux "adversaires" se cumulent : trop souvent j'ai entendu des gens se plaindre après un accident de l'attitude d'un autre conducteur, selon eux cause seule et unique de l'accrochage, alors qu'un peu de prudence de leur part leur aurait permis d'éviter le choc (ou pour le moins d'en minimiser les conséquences). Et je me compte parmi eux : à bien y regarder de près, ce n'est pas parce que les assurances m'ont donné raison lors de tel ou tel accident que je n'aurais pas pu l'éviter en adoptant un autre comportement (meilleure gestion du freinage, plus d'attention, moins de vitesse, que sais-je ?)
Celui qui, oubliant ça, fait preuve d'un excès de confiance, frise pour moi l'inconscience.
Et ça n'a rien à voir avec l'âge. En admettant que l'expérience vienne avec lui (ce qui est loin d'être toujours le cas, surtout si on prend l'exemple d'un sexagénaire qui découvre la moto), elle permet souvent simplement de contrebalancer les effets négatifs du temps : réflexes ralentis, baisse de l'acuité visuelle, dégradation du sens de l'équilibre...
Quant à la folie, je ne suis pas sûr qu'elle disparaisse vraiment avec le temps. L'esprit et le corps fatiguent, alors elle se voile peu à peu. Puis les circonstances (mariages, enfants, décès de proches...) font qu'on change son comportement par la force des choses. Ce qui peut ressembler à de l'expérience, mais n'en est pas réellement.
Puis il y a les situations où l'expérience ne peut rien pour nous... Deux fois, j'ai été percuté par l'arrière par des gus qui roulaient trop vite. Une fois j'étais arrêté à un feu rouge, la nuit, sur une rocade et... HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! BOOOOOOOOOM ! L'autre, j'attendais tranquillement qu'un piéton traverse la route sur son passage clouté et... HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! BOOOOOOOOOM ! Jeune, mûr ou vieux, qu'aurais-je pu y faire ?... Quant aux pilotes des voitures-bélier : l'un était un étudiant, l'autre avait passé la cinquantaine.
Amen.
Qui persévère n'a plus mal au ventre.