Un petit tour au Maroc
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- Christian7
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- Christian7
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Ce voyage a un goût différent des autres.
D’abord, pour accompagner la petite Varadéro, il y a le Berlingo familial. L’idée de mettre notre petite Manon dans le top case m’a bien effleuré l’esprit, mais la sagesse m’empêcha de franchir le pas… .
Ensuite, je vais partager le guidon avec Marie et donc, pour la première fois, effectuer une partie de voyage au volant d’une voiture. Hé oui, tout arrive !
La bateau nous attend à Barcelone et nos deux compagnons de route à Toulouse, ce sont donc 600 kilomètres d’autoroute qu’il faut s’enquiller. Régime de croisière : 10 500 t/mn pour rester dans des limites raisonnables, mais, régulièrement, les 12 000 tours sont atteints pour dépasser les nombreux poids lourds. La Varadéro, imperturbable, manifeste sa joie dans le hurlement du petit moteur.
Vingt quatre heures de traversée dans une mer d’huile très agréable pour les estomacs sensibles et, enfin, arrivée au port de Tanger . Le contrôle de police effectué dans le bateau s’avère insuffisant puisqu’il faut renouveler l’opération, mais les formalités sont accomplies plutôt rapidement.
Les premiers tours de roues au Maroc ont une saveur particulière, même si j’y viens pour la dixième fois. Nous faisons halte dans la jolie ville de Larache, avant de rejoindre Fès, dont la médina mérite vraiment le détour.
Ensuite, direction plein sud via Azrou et Midelt. La route s’élève, nous rentrons dans les forêts de cèdres ; une halte s’impose pour dire bonjour aux singes qui peuplent l’endroit. Les paysages sont beaux, les gens accueillants, bref, tout va bien pour nous.
Nous nous retrouvons à une altitude de 2178 mètres en franchissant le col du Zad puis c’est la très belle descente par les gorges du Ziz.
Le temps devient lourd et un gros nuage ocre à l’horizon n’annonce rien de bon ; effectivement, nous traversons un vent de sable très violent, mais de courte durée heureusement, avant de nous poser dans la palmeraie de Goulmima qui nous servira de camp de base.
Il était temps de quitter la montagne car de fortes pluies s’y installent, ce qui occasionne quelques difficultés pour les jours à venir avec des oueds en crue et des routes emportées. Mais, la région est magnifique et c’est avec grand plaisir que je revois Merzouga et les gorges du Todra.
Le petit V-twin m’inquiète un peu avec un fonctionnement irrégulier quand j’ouvre en grand les gaz, mais il continue à rouler à 80-90 kms/h. Je soupçonne un filtre à air colmaté suite au vent de sable, mais l’examen des bougies ne révèle rien d’anormal. Alors, il est décidé … de ne rien faire.
La montée des gorges du Dadès va malheureusement révéler que ce n’était pas la bonne solution ; la moto peine à monter et, à l’arrivée, à 1650 mètres d’altitude, les bougies d’un noir vraiment noir ( !) nous incitent à aller voir du côté du filtre à air. C’est l’occasion pour moi de pester une nouvelle fois contre l’accessibilité désastreuse de cet élément de la moto (la dernière fois, c’était à Ankara), d’autant que le filtre est tout propre.
Nous vidons les cuves des carburateurs et…. le moteur retrouve son entrain habituel. Bref, à priori, des saletés dans l’essence étaient à l’origine du mal.
Après Skoura, sur les conseils d’un jeune Marocain, nous empruntons une petite route magnifique, avec trois passages de cols, dont l’un à 2680 mètres. La route se fait parfois piste, la moyenne est faible, mais le plaisir est immense dans ce décor superbe et très peu fréquenté. Une étape grandiose.
La Vara doit se sortir les tripes à une telle altitude et flirte régulièrement avec la zone rouge en première et seconde, mais elle démontre ses aptitudes sur cette route défoncée. Par rapport à ma Transalp, c’est un poids plume et je me fais plaisir, même avec les pneus au profil routier La Suzuki a un peu plus de mal dans les passages difficiles, mais Jean-Roland assure bien, malgré son permis récent de 2009. Un futur grand voyageur !
Nuit récupératrice à Azilal, après bien des difficultés pour trouver un hôtel ; il est simple, mais, comme très souvent ici, l’accueil des Marocains compense largement la modestie des lieux.
Par rapport à mes précédents voyages au Maroc, je constate une évolution du parc des deux roues. Les mobylettes Peugeot et Motobécane disparaissent et font place à des 50 cm3 chinois, 4 temps, avec un cylindre horizontal. Cela fume nettement moins et ressemble plus à une moto, mais les témoignages recueillis font état d’un accastillage approximatif pour seconder un moteur à priori fiable et économique. En tout cas, le pom-pom du petit 4 temps est autrement plus agréable que les anciens pet-pet !
La journée suivante nous conduit à Meknès, sur une route plus roulante, mais avec, toujours de beaux paysages. Le Maroc est vraiment un régal pour les yeux !
Deux nuits à se reposer dans cette ville au charme certain et le retour s’annonce avec une dernière étape jusqu’à Larache et le départ, un peu mouvementé, dans la nuit, sur le port de Tanger. Il y règne une joyeuse pagaille, mais le moral des troupes est au beau fixe. Même Manon reste réveillée, les yeux grand ouverts pour assister à l’entrée dans les cales du bateau.
Enfin, Barcelone et, de nouveau, 600 kms d’autoroute à plein régime pour le vaillant petit V-twin.
4000 kms de voyage, du bonheur à la clef, une pitchounette de 21 mois qui s’est adaptée sans problème au quotidien des nomades, un jeune permis dont les yeux rieurs disaient son bonheur d’être là, au guidon de sa Suzuki, un partage du guidon de la Vara qui nous a fait prendre conscience que l’option fourgon aménagé pour nos futurs voyages n’était pas notre tasse de thé et qu’un side-car + une moto 250 cm3 seraient mieux indiqués.
Conclusion : le Maroc, allez-y, c’est tellement simple et délicieux à la fois.
Et, comme je le savais déjà, une 125 en est parfaitement capable avec, en plus au guidon de la Vara, un grand niveau de confort.
PS : la Vara a franchi les 60 000 kilomètres et a effectué tout le voyage sans consommer une goutte d’huile….
D’abord, pour accompagner la petite Varadéro, il y a le Berlingo familial. L’idée de mettre notre petite Manon dans le top case m’a bien effleuré l’esprit, mais la sagesse m’empêcha de franchir le pas… .
Ensuite, je vais partager le guidon avec Marie et donc, pour la première fois, effectuer une partie de voyage au volant d’une voiture. Hé oui, tout arrive !
La bateau nous attend à Barcelone et nos deux compagnons de route à Toulouse, ce sont donc 600 kilomètres d’autoroute qu’il faut s’enquiller. Régime de croisière : 10 500 t/mn pour rester dans des limites raisonnables, mais, régulièrement, les 12 000 tours sont atteints pour dépasser les nombreux poids lourds. La Varadéro, imperturbable, manifeste sa joie dans le hurlement du petit moteur.
Vingt quatre heures de traversée dans une mer d’huile très agréable pour les estomacs sensibles et, enfin, arrivée au port de Tanger . Le contrôle de police effectué dans le bateau s’avère insuffisant puisqu’il faut renouveler l’opération, mais les formalités sont accomplies plutôt rapidement.
Les premiers tours de roues au Maroc ont une saveur particulière, même si j’y viens pour la dixième fois. Nous faisons halte dans la jolie ville de Larache, avant de rejoindre Fès, dont la médina mérite vraiment le détour.
Ensuite, direction plein sud via Azrou et Midelt. La route s’élève, nous rentrons dans les forêts de cèdres ; une halte s’impose pour dire bonjour aux singes qui peuplent l’endroit. Les paysages sont beaux, les gens accueillants, bref, tout va bien pour nous.
Nous nous retrouvons à une altitude de 2178 mètres en franchissant le col du Zad puis c’est la très belle descente par les gorges du Ziz.
Le temps devient lourd et un gros nuage ocre à l’horizon n’annonce rien de bon ; effectivement, nous traversons un vent de sable très violent, mais de courte durée heureusement, avant de nous poser dans la palmeraie de Goulmima qui nous servira de camp de base.
Il était temps de quitter la montagne car de fortes pluies s’y installent, ce qui occasionne quelques difficultés pour les jours à venir avec des oueds en crue et des routes emportées. Mais, la région est magnifique et c’est avec grand plaisir que je revois Merzouga et les gorges du Todra.
Le petit V-twin m’inquiète un peu avec un fonctionnement irrégulier quand j’ouvre en grand les gaz, mais il continue à rouler à 80-90 kms/h. Je soupçonne un filtre à air colmaté suite au vent de sable, mais l’examen des bougies ne révèle rien d’anormal. Alors, il est décidé … de ne rien faire.
La montée des gorges du Dadès va malheureusement révéler que ce n’était pas la bonne solution ; la moto peine à monter et, à l’arrivée, à 1650 mètres d’altitude, les bougies d’un noir vraiment noir ( !) nous incitent à aller voir du côté du filtre à air. C’est l’occasion pour moi de pester une nouvelle fois contre l’accessibilité désastreuse de cet élément de la moto (la dernière fois, c’était à Ankara), d’autant que le filtre est tout propre.
Nous vidons les cuves des carburateurs et…. le moteur retrouve son entrain habituel. Bref, à priori, des saletés dans l’essence étaient à l’origine du mal.
Après Skoura, sur les conseils d’un jeune Marocain, nous empruntons une petite route magnifique, avec trois passages de cols, dont l’un à 2680 mètres. La route se fait parfois piste, la moyenne est faible, mais le plaisir est immense dans ce décor superbe et très peu fréquenté. Une étape grandiose.
La Vara doit se sortir les tripes à une telle altitude et flirte régulièrement avec la zone rouge en première et seconde, mais elle démontre ses aptitudes sur cette route défoncée. Par rapport à ma Transalp, c’est un poids plume et je me fais plaisir, même avec les pneus au profil routier La Suzuki a un peu plus de mal dans les passages difficiles, mais Jean-Roland assure bien, malgré son permis récent de 2009. Un futur grand voyageur !
Nuit récupératrice à Azilal, après bien des difficultés pour trouver un hôtel ; il est simple, mais, comme très souvent ici, l’accueil des Marocains compense largement la modestie des lieux.
Par rapport à mes précédents voyages au Maroc, je constate une évolution du parc des deux roues. Les mobylettes Peugeot et Motobécane disparaissent et font place à des 50 cm3 chinois, 4 temps, avec un cylindre horizontal. Cela fume nettement moins et ressemble plus à une moto, mais les témoignages recueillis font état d’un accastillage approximatif pour seconder un moteur à priori fiable et économique. En tout cas, le pom-pom du petit 4 temps est autrement plus agréable que les anciens pet-pet !
La journée suivante nous conduit à Meknès, sur une route plus roulante, mais avec, toujours de beaux paysages. Le Maroc est vraiment un régal pour les yeux !
Deux nuits à se reposer dans cette ville au charme certain et le retour s’annonce avec une dernière étape jusqu’à Larache et le départ, un peu mouvementé, dans la nuit, sur le port de Tanger. Il y règne une joyeuse pagaille, mais le moral des troupes est au beau fixe. Même Manon reste réveillée, les yeux grand ouverts pour assister à l’entrée dans les cales du bateau.
Enfin, Barcelone et, de nouveau, 600 kms d’autoroute à plein régime pour le vaillant petit V-twin.
4000 kms de voyage, du bonheur à la clef, une pitchounette de 21 mois qui s’est adaptée sans problème au quotidien des nomades, un jeune permis dont les yeux rieurs disaient son bonheur d’être là, au guidon de sa Suzuki, un partage du guidon de la Vara qui nous a fait prendre conscience que l’option fourgon aménagé pour nos futurs voyages n’était pas notre tasse de thé et qu’un side-car + une moto 250 cm3 seraient mieux indiqués.
Conclusion : le Maroc, allez-y, c’est tellement simple et délicieux à la fois.
Et, comme je le savais déjà, une 125 en est parfaitement capable avec, en plus au guidon de la Vara, un grand niveau de confort.
PS : la Vara a franchi les 60 000 kilomètres et a effectué tout le voyage sans consommer une goutte d’huile….
- Christian7
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- Inscription : 25 juil. 2005, 20:27
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En fait, l'équipement en pneus route ne s'est pas fait vraiment sentir. Il faut dire que la Vara est un vélo comparée à mes Transalp.fabsanor a écrit : j'ai l'impression que cette fois-ci les pneus scorpions n'aurait pas été du luxe en comparaison à tes pneus route..
Avant le départ, j'étais sur le point de mettre des pneus neufs et, en définitive, je les ai trouvés en bon état et je les ai gardés pour le voyage.
Je viens juste de regarder à quel kilométrage je les avais fait installer .... il y a 20 000 kilomètres.
En plus d'être accrocheurs, ils tiennent la distance, les Bridgestone!
tss tsss ....Shoryu a écrit :Pis même sans y être allé, on reconnait bien le type de paysage (grand malin va !)wolfheart a écrit :pour y être allé, je reconnais bien le type de paysage
la terre ocre et la végétation vert foncé ! Qui sont à l'origine des couleurs du drapeau du Maroc si je ne mabuse !
Mais j'ai pas fait un périple comme celui-là par contre ! Là c'est chapeau bas !
- Christian7
- Messages : 89
- Inscription : 25 juil. 2005, 20:27
- Contact :
Merci pour les superbes photos de votre aventure !! et dire que ce ne sont que des 125 ... rien a envier au GC quand je vois ça
Balades en 125 en Lorraine ?
http://125-lorraine.xooit.com/index.php
[img]http://lh5.ggpht.com/_fFi6sniUesA/S-CDxOD80TI/AAAAAAAAE4g/x5jxHH5SrD8/terickk%20et%20ced%203.jpg[/img]
http://125-lorraine.xooit.com/index.php
[img]http://lh5.ggpht.com/_fFi6sniUesA/S-CDxOD80TI/AAAAAAAAE4g/x5jxHH5SrD8/terickk%20et%20ced%203.jpg[/img]
- varoudeur125
- Messages : 28
- Inscription : 15 juil. 2009, 13:15
- Localisation : Val d'oise
- Contact :
Salut Cricri !!!!
Content que ton voyage se soit bien passé, et merci pour les photos ça m'a rappellé pleins de bons souvenirs, les médinas, la tannerie de fes, les routes, les camions surchargés, mais tout est possible au Maroc, surtout en Vara. Apparemment toi aussi tu as eu des problèmes avec l'essence pourrie, ma Gertrude s'en souvient encore...
Pour ma part j'en suit à 40 000 km, et j'ai fini mon trip fin octobre, je n'ai pas beaucoup avancé mon blog, mais inch allah ça va venir doucement mais surement, j'ai pas envie que la communauté penses que je suis un mytho.
Sinon niveau mécanique aucun souci moi non plus, aucune goutte d'huile consommée, Gertrude se porte comme un charme...
Promis que si j'ai l'occasion, je descends vers chez toi et je passe voir toute la petite famille en chair comme en métal...
Content que ton voyage se soit bien passé, et merci pour les photos ça m'a rappellé pleins de bons souvenirs, les médinas, la tannerie de fes, les routes, les camions surchargés, mais tout est possible au Maroc, surtout en Vara. Apparemment toi aussi tu as eu des problèmes avec l'essence pourrie, ma Gertrude s'en souvient encore...
Pour ma part j'en suit à 40 000 km, et j'ai fini mon trip fin octobre, je n'ai pas beaucoup avancé mon blog, mais inch allah ça va venir doucement mais surement, j'ai pas envie que la communauté penses que je suis un mytho.
Sinon niveau mécanique aucun souci moi non plus, aucune goutte d'huile consommée, Gertrude se porte comme un charme...
Promis que si j'ai l'occasion, je descends vers chez toi et je passe voir toute la petite famille en chair comme en métal...
- le templier
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- Localisation : BRICQUEBEC
- Christian7
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- Inscription : 25 juil. 2005, 20:27
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"Le petit V-twin m’inquiète un peu avec un fonctionnement irrégulier quand j’ouvre en grand les gaz, mais il continue à rouler à 80-90 kms/h. Je soupçonne un filtre à air colmaté suite au vent de sable, mais l’examen des bougies ne révèle rien d’anormal. Alors, il est décidé … de ne rien faire.
La montée des gorges du Dadès va malheureusement révéler que ce n’était pas la bonne solution ; la moto peine à monter et, à l’arrivée, à 1650 mètres d’altitude, les bougies d’un noir vraiment noir ( !) nous incitent à aller voir du côté du filtre à air. C’est l’occasion pour moi de pester une nouvelle fois contre l’accessibilité désastreuse de cet élément de la moto (la dernière fois, c’était à Ankara), d’autant que le filtre est tout propre.
Nous vidons les cuves des carburateurs et…. le moteur retrouve son entrain habituel. Bref, à priori, des saletés dans l’essence étaient à l’origine du mal".
Voilà ce que j’écrivais dans mon récit du voyage au Maroc.
Je pensais donc que le problème était résolu, d’autant que des passages de cols ( jusqu’à près de 2700 mètres avec le moteur à plein régime sur les deux premiers rapports pour compenser le manque d’oxygène montrèrent que la Vara avait retrouvé toute son énergie. Les 600 kilomètres d’autoroute jusqu’à la maison avaient également révélé la santé du moteur.
Malheureusement, quelques semaines plus tard, la moto avait de nouveau montré quelques signes de faiblesse. Elle démarrait toujours au quart de tour, était très souple, mais ensuite, les montées en régime avaient perdu de leur vigueur ; en outre, parfois des coupures se manifestaient, comme si le moteur manquait d’air.
Inquiétant, tout cela, d’autant qu’après un nettoyage des carburateurs très sales, les symptômes étaient toujours là.
Il a donc fallu déculasser le petit V-twin ; je m’attendais au pire avec changement des pistons, réalésage ….etc. Mais, il s’est avéré que la cause venait d’un manque d’étanchéité des soupapes. Celle du cylindre arrière avait une couleur brique sûrement provoquée par une surchauffe et l’on peut penser que cela provenait d’une essence de très mauvaise qualité au Maroc.
Au final, un changement des joints de queues de soupapes, un glaçage des cylindres et, tant qu’à avoir ouvert le moteur, des segments neufs, ceux en place étant un peu usés et le vaillant V-twin a retrouvé le plaisir de rouler, ses propriétaires aussi !
Plus de peur que de mal !
En route pour les 100 000 kilomètres !
La montée des gorges du Dadès va malheureusement révéler que ce n’était pas la bonne solution ; la moto peine à monter et, à l’arrivée, à 1650 mètres d’altitude, les bougies d’un noir vraiment noir ( !) nous incitent à aller voir du côté du filtre à air. C’est l’occasion pour moi de pester une nouvelle fois contre l’accessibilité désastreuse de cet élément de la moto (la dernière fois, c’était à Ankara), d’autant que le filtre est tout propre.
Nous vidons les cuves des carburateurs et…. le moteur retrouve son entrain habituel. Bref, à priori, des saletés dans l’essence étaient à l’origine du mal".
Voilà ce que j’écrivais dans mon récit du voyage au Maroc.
Je pensais donc que le problème était résolu, d’autant que des passages de cols ( jusqu’à près de 2700 mètres avec le moteur à plein régime sur les deux premiers rapports pour compenser le manque d’oxygène montrèrent que la Vara avait retrouvé toute son énergie. Les 600 kilomètres d’autoroute jusqu’à la maison avaient également révélé la santé du moteur.
Malheureusement, quelques semaines plus tard, la moto avait de nouveau montré quelques signes de faiblesse. Elle démarrait toujours au quart de tour, était très souple, mais ensuite, les montées en régime avaient perdu de leur vigueur ; en outre, parfois des coupures se manifestaient, comme si le moteur manquait d’air.
Inquiétant, tout cela, d’autant qu’après un nettoyage des carburateurs très sales, les symptômes étaient toujours là.
Il a donc fallu déculasser le petit V-twin ; je m’attendais au pire avec changement des pistons, réalésage ….etc. Mais, il s’est avéré que la cause venait d’un manque d’étanchéité des soupapes. Celle du cylindre arrière avait une couleur brique sûrement provoquée par une surchauffe et l’on peut penser que cela provenait d’une essence de très mauvaise qualité au Maroc.
Au final, un changement des joints de queues de soupapes, un glaçage des cylindres et, tant qu’à avoir ouvert le moteur, des segments neufs, ceux en place étant un peu usés et le vaillant V-twin a retrouvé le plaisir de rouler, ses propriétaires aussi !
Plus de peur que de mal !
En route pour les 100 000 kilomètres !
- fredbasseu
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Re: Un petit tour au Maroc
bravo pour cette super aventure mais qui conduisait le berlingo si vous étiez a 2 plus votre enfant, ce devait être une galère a rapatrier l utilitaire a chaque fois?
vive la mécanique!
- Christian7
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Re: Un petit tour au Maroc
En fait, on se relayait. Un jour sur la moto, un jour dans le Berlingo. C'est ce qui s'appelle faire de la moto à temps partiel.portugais a écrit :bravo pour cette super aventure mais qui conduisait le berlingo si vous étiez a 2 plus votre enfant, ce devait être une galère a rapatrier l utilitaire a chaque fois?
D'ailleurs, on a répété l'expérience 2 ans plus tard sur la côte adriatique: http://www.motards-en-voyage.com/voyage ... imitstart=
Et on a trouvé une solution plus satisfaisante l'an dernier:
http://www.motards-en-voyage.com/voyage ... imitstart=