29 juillet :
Voici ce que j’écrivais le 29 juillet au soir :
« L’eau est omniprésente, en Finlande, elle tombe même du ciel ! En fait, c’est simple, il pleut un jour sur deux. On espère que demain il fera beau.
Retour vers la civilisation : Les rennes ont fait place aux radars, on a même eu droit à un morceau d’autoroute, bordée d’une zone commerciale avec IKEA et Mc Donald… Je préfère le Nord ! »
En réalité, j’ai très peu de souvenirs de cette journée sauf une image, celle d’un renne vu le matin, en partant alors que nous étions encore dans Suomussalmi : il broutait tranquillement au bord de la route, non loin des maisons. Il faut dire que cette ville, en plein bois, au bord d’un lac est vraiment « construite à la campagne »
, comme beaucoup d’autres dans ces contrées nordiques. C’est le dernier renne du voyage.
Au fur et à mesure que nous descendons vers le Sud, le paysage se « civilise ». Oh, bien sûr la forêt et les lacs sont toujours là mais la forêt est de moins en moins sauvage, de petites cultures apparaissent de place en place entre les arbres et plus on avance, plus les champs occupent le terrain…
Nous ne sommes plus seuls sur les routes désormais, entre Suomussalmi et Jyvässkylä la circulation s’est peu à peu densifiée.
Nous n’avons pas pris de photo, à cause du mauvais temps, sans doute…
30 juillet :
Nous décidons de rejoindre Turku rapidement afin de rechercher une place dans un bateau, le soir même, pour Stockholm. Il n’y a qu’un peu plus de 300 Kilomètres entre les deux villes, nous ne devrions pas arriver trop tard.
En fait, nous sommes sur le port vers 14 heures. Serge connaît les lieux et nous amène presque directement à la gare de la compagnie Silja Line où nous trouvons une cabine dans le bateau de 19h30. Nous serons à Stockholm demain à 6h10.
Il faut être dans la file d’attente au moins heure avant le départ. Heureusement qu’il ne pleut pas !
Le Baltic Princess arrive, le ciel se fait de plus en plus menaçant…
Quelques gouttes juste avant de monter à bord. Là encore, les motos ne sont pas arrimées dans la cale, j’espère qu’elles ne bougeront pas…
Dîner à bord...
Le vent, ça décoiffe !
Dès la sortie du port, le ferry croise entre une myriade d’îles de toutes les tailles, certaine habitées, d’autres non…
Dernier regard vers la Finlande...
Même si le voyage n'est pas terminé, je suis un peu triste de quitter ces pays.